STALKER. 3

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Suite à ce spectacle, je t'ai vu te diriger vers ta chambre puis le noir a envahi la salle.
Je m'en allais déçu, un jour, j'aurais l'occasion de voir au-delà de ta peau.

Quel beau rêve j'ai pu faire, je ne pourrais jamais me détacher de toi, et de cette silhouette de rêve.
Hier soir, je n'ai pas pu me retenir, j'ai dû me faire une douche bien froide pour calmer mon excitation.

Quelques jours sont passés, je t'ai de moins en moins vu, t'est-il arrivé une chose de grave ?
Mon pouls commençait à s'emballer à la simple idée qu'une chose te sois arrivée.

Le temps m'a semblé long jusqu'à ce que la cloche annonce la fin de la journée, je me suis empressé de sortir de mon cours pour me rendre au tien, si je me souviens bien, tu avais cours de français.

Je sentais ton parfum si spécifique, un mélange de vanille et de fraise, c'était tout simplement indescriptible, il se mariait si bien avec ta personnalité, si douce.

Tu étais juste en face de moi, comment n'ai-je pas pu te voir du premier coup d'œil ?

Quel futur homme je fais...

Ma colère montait en flèche, tu étais en train de parler à ce gars sans importance, j'allais bientôt l'égorger s'il continuait à te regarder avec cet air amoureux, il fallait qu'il comprenne que tu n'étais qu'à moi! Seulement à moi !

Et puis toi Emma, pourquoi lui parles-tu? ne...ne me dis pas que tu en pinces pour lui !

Plus jamais ceci ne devrait arriver! Tu ne devais parler qu'à moi!

Tu m'achevais en lui faisant la bise, mes yeux glissaient de tes lèvres à sa peau pour se finir planter dans ses iris surpris de mon regard meurtrier.

Il fronçait les sourcils, mais je ne m'en souciais pas et suivais Emma, tu vas bientôt comprendre la raison de ma colère.

Tu montais dans le car, et je te suivais, tu t'installais, je m'installais à tes côtés avec ta permission, tu m'avais répondu par un petit oui à peine audible, mais ce simple mot sonnait comme une symphonie à mes oreilles.

J'essayais de faire en sorte à ce que nos corps se touchent, ma cuisse frôlait la tienne, bordel Emma !

Des légers frissons m'apparaissaient sur tout le corps, ta petite tête se tournait vers la mienne, je restais suspendu à tes lèvres, mais tu me souriais gênée.

Non, voyons il ne faut pas être gêné, imagine lorsqu'on va faire l'amour je m'étouffais dans un hoquet, une belle image s'était immiscée dans ma tête, celle de nos deux corps ne formant qu'un.

Et une autre pensée me venait, il ne restait seulement que deux jours et après nous serions réunis.

Emma...je t'aime. 

Je t'aime pas.  STALKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant