« J'ai juste une question. Depuis le temps que je te connais, tu n'as jamais dit un mot. Si je t'embrassais parce que mon cœur me supplie de le faire, tu accepterais ? »
Là où Jimin porte des pulls aux manches trop longues et où Yoongi, jeune-homme...
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Nous étions tous repartis de chez Nam après le petit-déjeuner. Nous avions tous besoin de nous mettre au propre avant de se rejoindre de nouveau, mais cette fois-ci au cinéma. Arrivé le week-end, notre petite bande se réunissait pas mal pour rattraper le temps perdu durant la semaine au travail ou avec les études. En abordant le sujet du boulot, Jimin travaillait en tant que fleuriste au magasin que ses parents tenaient. Les clients qui venaient acheter chez eux l'appelaient la « Douceur Rosée » du magasin et je ne pouvais pas les contredire.
J'étais rentré plus tôt que les autres, j'avais quelqu'un qui m'attendait chez moi et ce quelqu'un n'était autre que mon petit golden retriever : Shooky. Cette bestiole avait beau être le chien le plus pantouflard que je connaissais, il savait me faire la fête pour m'accueillir. À peine avais-je mis un pas dans l'appartement qu'il me sauta dessus comme un fou. Il remuait la queue pour montrer le bonheur de me retrouver, je lui caressai le pelage tout en lui embrassant le crâne.
« C'est qui le plus mignon des chiens ? C'est Shooky ! C'est mon Shooky le plus mignon ! » minaudai-je comme un imbécile.
Une fois nos retrouvailles enthousiasmées passées, je le fis retoucher terre avant de pénétrer plus franchement à l'intérieur de mon appartement. Je balançai ma veste en jean noir sur mon canapé tout en allant dans ma chambre pour prendre de nouvelles affaires, avant de me diriger vers la salle de bain. J'avais opté pour un denim plutôt simple, avec le pull vert que m'avait offert Namjoon pour mon Noël de l'an dernier, si j'avais décidé de le mettre c'était parce que je savais que Jimin l'adorait et avec tout ce qu'il m'avait fait vivre ces derniers temps, je ne pouvais pas ne pas lui remercier de cette façon. C'était peut-être idiot, mais je savais et j'en étais même sûr, que le plus jeune allait être ravi de me voir habillé avec ce pull.
À présent que je sentais bon le shampoing à la noix de coco et parfumé d'eau de toilette avec parcimonie, Shooky vint à ma rencontre, attendant patiemment sa portion de croquettes et sa gamelle d'eau. Je partis alors dans la cuisine lui préparer sa ration journalière et je fus satisfait de le voir se remplir la panse comme il le fallait, il arrivait par moment à Shooky de ne pas manger et souvent, c'était parce qu'il n'allait pas bien. Parmi tous les chiens de cette planète, il avait fallu que je tombe sur un golden retriever avec des épisodes de dépression, mais je l'aimais mon Shooky et pour rien au monde, je ne le rendrai à l'ancienne propriétaire qui me l'avait vendu.
Avant de partir une nouvelle fois de mon appartement, je caressai mon chien pendant une petite dizaine de minutes. Quand Shooky eut les paupières closes, je me rechaussai de mes baskets pour quitter mon chez moi. Je vérifiai bien d'avoir fermer la porte, on ne savait jamais ce qu'il pouvait arriver, puis je pris les escaliers pour descendre au rez-de-chaussée et ainsi sortir définitivement de l'immeuble. Voyant la quantité de monde dans les rues et aussi du taux de pourcentage de pollution annoncé pour la journée, j'avais glissé mon masque noir sur mon visage. Les écouteurs dans les oreilles jouant une musique choisie au hasard dans ma playlist, je m'aventurai dans mon quartier pour me rendre à l'arrêt de bus qui me ramènerait dans le centre ville où se trouvait le cinéma.
