Two Worlds

Chapitre 10.

Quelques jours après le massacre, je faisais mon voyage hebdomadaire au marché quand je suis passé devant une scène très intéressante.

C'était dans un bar, et alors que je passais devant, un homme est sorti en volant. Il s'est posé sur son visage, perdant rapidement connaissance. J'entendais les rires et les railleries qui sortaient de l'intérieur et c'est alors que la seule et unique Anko est sortie, souriant comme une folle.

"Personne ne touche à ce cul et ne s'en tire", s'exclama Anko, en fixant le mâle dans le coma.

"Même pas toi ?" Je me suis demandé à voix haute.

Anko s'est tourné vers moi, en levant un sourcil. Elle m'a lancé une sorte de regard, et immédiatement les civils autour de moi ont reculé. "Oh ? Qu'est-ce qu'on a là ?"

"L'incroyable et épique Mia. Et toi ?"

"L'étonnamment sexy Anko."

Je lui ai fait un signe de tête, en quelque sorte, pour l'accepter. "Je vois. Tu as l'air d'aimer le dango."

Anko a de nouveau froncé les sourcils.

"J'ai une tonne de coupons de dango qu'Iruka-san m'a donnés et j'essaie de trouver des moyens de les dépenser", ai-je précisé. "J'aime le dango, vraiment, mais parfois il a meilleur goût quand on le mange avec quelqu'un d'autre."

Anko a souri, se précipitant vers moi et me jetant un bras autour de l'épaule. "Tu es mon genre de fille."

"Excellent."

***

"Aujourd'hui ?" J'ai couiné de surprise.

Dès que Naruto était parti pour l'académie le lendemain, Obito n'avait pas perdu de temps pour apparaître derrière moi - me faisant peur en me serrant dans ses bras à l'envers - et m'informant que je rencontrerais les Akatsuki.

Aujourd'hui.

Bien, alors.

"Nerveuse ?" Obito s'est moqué, un ton railleur dans sa voix alors que ses lèvres se sont tordues en un sourire.

"Oui !" J'ai admis sans honte. "Je n'étais pas tout à fait... Oh, mon Dieu. Ok, laisse-moi prendre quelques trucs. Et, tu sais. M'habiller. A moins bien sûr que tu veuilles que j'aille en pyjama."

"Tentant", dit Obito sèchement.

"Je sais. Tout le monde aime les pyjamas hello kitty."

*

J'ai lissé l'ourlet de mon (ok, celui d'Obito, mais il l'a laissé chez moi. C'était tellement forfaitaire. Sans parler du fait que je doute qu'il ait été particulièrement gêné de voir comment ce salaud a volé mes couvertures. Mes pauvres, pauvres couvertures) sweat à capuche, en regardant le Konan et le Nagato.

"Salut", ai-je salué lamentablement.

Nagato me regardait froidement tandis que Konan restait impassible à ses côtés.

"Je suis Mia, comme vous le savez déjà, et je suis apparemment le conseiller d'Akatsuki", recommençai-je, l'anxiété et les papillons me traversant l'estomac. "Je sais que Tobi a déjà brièvement mentionné mes plans, mais je ne suis pas sûr de ce qu'il vous a dit."