Chapitre 25.

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"C'est... génial !"



Kakashi m'a regardé par-dessus son épaule et m'a fait un sourire. J'ai gardé mes bras fermement enroulés autour de son cou, et mes jambes autour de sa taille pendant qu'il me portait à travers les arbres.


Naruto sourit vivement, ralentissant pour courir à côté de nous. "Je suis content que tu t'amuses, Kaa-chan."




Je me suis téléporté vers lui. "Bien sûr que je m'amuse. J'ai quelques unes de mes personnes préférées dans le monde avec moi, je fais un tour gratuit sur un dos, le vent se précipite dans mes cheveux et j'ai du chocolat dans mon sac à dos ! Totalement génial".



"Pourquoi tu aimes tant les balades à dos d'âne ?" se demandait Kakashi.



J'ai haussé les épaules. "J'en sais rien. Il y a juste quelque chose d'agréable à l'idée que quelqu'un te porte."




Sakura a gloussé. "Tu penserais ça, n'est-ce pas ? Anko m'a dit, cependant, que ce n'était pas tant le fait de se faire porter qui te plaisait, mais plutôt la position - "



"ALALALALA !" cria Naruto, en fermant les yeux et en plaçant ses mains sur ses oreilles. "Kaa-chan est innocente ! Kaa-chan est innocente !"





Naruto s'est écrasé contre un arbre parce qu'il ne voyait pas et j'ai haleté. "Mon bébé !"




"Il va bien", a dit Sasuke, et le groupe n'a pas faibli, il a continué. "Il a survécu à pire."




"Pire" ? Je ne veux pas imaginer que mon bébé puisse avoir pire qu'un tout petit bleu. Et même là..."


"Comment n'es-tu pas devenue folle à cause de ton anxiété ?" demanda Yamato, souriant avec amusement et nous jetant un regard en retour.




Je haussais encore les épaules. "La chance. Et le déni. Beaucoup de déni. Par exemple, Naruto ne s'est jamais cassé un os avant. Jamais. Du tout. Même pas un petit peu."




Naruto, qui vient de rejoindre le groupe, avait l'air confus. "Quoi ? Oui, je l'ai fait. Je pense que j'ai cassé au moins deux fois tous les os de mon corps - "


"Oui", ai-je dit, en l'ignorant complètement. "Pas un seul os de son corps n'a jamais été endommagé. Il n'a même pas eu une égratignure avant."



"Ignorant ce qui vient de se passer il y a une minute", dit lentement Kakashi.


"Que s'est-il passé il y a une minute ?" Je lui ai demandé.



"C'est un lourd déni", a déclaré Yamato.



Sakura a haussé les épaules. "Au moins, ça marche. Je préfère avoir une Mia heureuse dans le déni, qu'une Mia triste ayant des crises d'anxiété toutes les deux minutes."




J'ai souri. "Ne sois pas bête, ma chérie. Je ne serais pas triste. Plus probablement, je me contenterais de craquer, de construire une mitrailleuse et d'aller massacrer le monde, ou de mourir en essayant."



"C'est encore pire", se plaignait Naruto.




"Ne t'inquiète pas, mon chéri. Mon déni est sacrément fort", lui dis-je fermement. "Et je m'assure de toujours avoir sur moi mes pilules contre l'anxiété."



"Et je lui ai apporté des sédatifs", gazouilla Sakura.



"Alors tout est prêt", dit Kakashi d'un ton sec.



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