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13. Deal

CHAPITRE
13

Seuls les pas des membres du gang Dazai trahissait le silence dans ses locaux secrets, dont seule les clients connaissaient l'existence, le gouvernement également depuis peu. Cela avait été l'une des conditions du gouverneur afin qu'ils fassent affaire ensemble. Cette idée déplu à Jin, et les deux autres nouveaux membres qu'ils ont recrutés : Jun, et Bae-hyun. Deux anciens membres de l'armée, armée qui était désormais délocalisée sur les terres au delà de la frontière en infiltration. Le gouverneur effectuait certes de lucratives transactions avec son ennemi, mais en aucun cas il le considérait désormais comme son allié, et certainement vice-versa. Si la Corée du sud avait infiltré les territoires ennemi, l'ennemi lui aime a du certainement en faire de même. Voila l'une des raisons de la méfiance soudaine du gouverneur. Cette tendue atmosphère n'arrangeait pas les plans de Taehyung, si il tenterait de s'enfuir, il était sur de finir condamné à mort et d'avoir l'armée à ses trousses pour le tuer pour trahison.

Les nouveaux membres du gang s'avancèrent jusqu'au bureau de Namjoon, leur chef, ils furent surpris de ne voir aucune trace de Jin. Arrivé à ce dernier, ils frappèrent, et y pénétrèrent avant de se pencher respectueusement devant. Ce n'est qu'en se relevant, qu'ils furent étonnés d'apercevoir Taehyung sur le siège du chef de gang. Aussitôt, presque de manière extinctive, ils sortirent leurs armes afin de les pointer en sa direction. Leur geste fit ricaner le tueur, tandis qu'il plaça ses coudes sur la table. Il ricana de plus belle, en apercevant la catégorie des gangsters sur son poignet.

— Tuez-moi, si vous l'osez. Dois-je vous rappeler que je suis toujours l'un des protégé de ce batard comparé à vous ?

Le regar du tueur se porta sur Jun, grand et fin, son regard dégagé par sa coiffure le rendait menaçant, ses traits de visage étaient étrangement doux, mais son maniement des armes semblait fatale. Taehyung souffla à cette vue, et prit appuie au dos du siège, ce regard se porta ensuite sur son coéquipier, sur de lui, le pouce prêt à faire sortir une balle.

— Enfoiré, je peux savoir ce que tu fais ici ?, demanda plus plus âgé, Jun.

— Oh, rien de spécial à vrai dire je viens simplement déposer une proposition de ma part.

— Qui est ?, demanda le plus jeune, Bae-hyun.

— Et si je vous disais, que je peux vous redonner votre statut sociale ? Pour cela, il ne vous fera faire qu'une chose : m'aider à enterrer Jeon Jeongguk.

— T'es complètement taré mon vieux, tu crois qu'on réussira quelque chose que tu n'as même pas pu réussir malgré tes années d'expérien-

— Mon échec n'est pas dû mon talent, mais à ma psychologie. Tuer, requiert une stabilité émotionnelle, et elle m'échappe lorsqu'il s'agit de cette cible.

L'un d'eux pouffa de rire, amusé.

— T'as le béguin pour lui quoi, dit Jun.

— Ne l'ouvre pas si c'est pour dire ce genre de connerie, lui répondit le tueur de la brigade, d'un ton agacé.

Bae-hyun n'arrivait pas à la cerner, pourquoi prendre un telle risque ? Ils pourraient très bien lui la faire à l'envers et divulgué son plan au gouverneur. Ou alors à leur chef, il était si désespéré que ça, ou alors, trop rusé pour qu'ils voient ce qui se cache derrière le deal qu'il leur proposait ? Jun mordu sa lèvre, nerveux, ne sachant quoi faire tandis que le tueur se releva et passa ses doigts dans sa chevelure tout en regardant par la fenêtre de l'immeuble abandonné. Il n'avait pas le choix, il n'avait plus aucune option que celle-ci : tuer Jeongguk. Ainsi, la tension entre le gouverneur et lui se briserait, il regagnerait sa confiance et alors, il s'enfuirait enfin.

Mais d'abord, il devait également accomplir la deuxième mission qu'il lui a confié. Qu'est-ce-qu'il faisait chiez, comme ci celle de Jeongguk n'était pas suffisant, pensait-il, irrité.

Il jura entre ses dents, et détourna son regard vers les deux jeunes hommes quand soudain, contre toute attente deux balles fusèrent vers sa direction. A l'aide de ses réflexes, le tueur de la brigade se baissa afin de se protéger sous le bureau de Namjoon, qui d'ailleurs s'avança après son entrée stupéfiante, étonnant les deux ex membre de l'armée. Il venait de tirer sur un membre de la brigade, il est complètement perché, se disaient-il.

— Taehyung, putain, tu sais très bien que je n'aime pas qu'on me rende visite sans me prévenir.

Ces propos soutirèrent un sourire de de Taehyung, avant qu'il ne se relève, arme en main.

— Tout doux ma jolie, je suis pas venu ici pour m'en prendre à toi, j'ai autre chose à faire comparé à toi.

Cette pique de sa part, irrita le chef de gang qui crispa sa mâchoire tandis qu'il mâcha son chewing-gum. Le sourire en coin de taehyung l'agaçait d'autant plus. Il soupira, puis contourna le bureau et s'avança vers Namjoon. Arrivé à sa hauteur il plaça sa main contre son épaule et lui susurra :

— Si tu as entendu, laisse-moi te prévenir que je tuerai avant qu'ils me tuent eux. Alors laisse ta grande gueule fermée, compris ?

— Oh et les gars, faites-moi signe quand vous vous serrez mis d'acco-

Les gars interpellés retinrent leur souffle, lorsque leur chef sortit un couteau et attrapa la gorge du membre de la brigade tout en plaçant le bout de sa lame contre sa peau.

— Ecoute-moi enfoiré mes gars sont pas la pour qu'il te sert de pantin, compris ? Tu feras ton plan suicide tout seul, il est hors de question qu'ils tombent avec toi.

— Ce n'est pas comme ci il avait la garantie de s'en sortir vivant à tes côtés. Je leur propose l'opportunité de s'assurer de vivre.

— Parce que tu crois que tu es autant protégé en suçant la queue du gouverneur ? Je te rappelle qu'il pourrait d'exécuter aussitôt que sa confiance en toi se brisera, ou qu'il n'aura plus besoin de toi.

Un sourire en coin se dessina sur les lèvres du tueur, puis, il éleva sa main afin d'attraper le poignet de le chef de gang, fermement, ce qui força se dernier à lâcher son arme. Son regard coléreux et pénétrant ne lâcha pas celui de Namjoon, quelque peu déstabilisé par ce changement soudain de comportement.

— Ici, la survie n'est qu'une question de choix et de sacrifice, lui susurra-t-il avant de se défaire de lui.

  Il retourna sur ses pas, sous les regards de tous, et sortit de la pièce après y avoir laisser une bombe émotionnelle qui pourrait bien faire éclater le gang.