Classico II

Chapitre QUARANTE-DEUX

Mercredi 25 décembre 2019.
Paola Garcia.

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. C'est également Noël, même si chez nous depuis que je suis petite on a pris l'habitude d'ouvrir les cadeaux le 24, pour célébrer mon anniversaire avec une vraie petite fête, ainsi que des cadeaux pour moi.

Au réveil, je suis seule dans l'appartement. Shelby a passé la nuit chez Kylian, et Amelia elle est retournée à Marseille lundi pour fêter Noël avec ses parents. On sonne à la porte, et m'interromps. C'est un livreur. Je le remercie, puis sans même prendre la peine de rentrer, je regarde qui a bien pu m'offrir des fleurs.

" joyeux anniversaire Paola, profite de ta journée, et.... "

Thibault : Elles te plaisent ?
Paola : Oh Thibault, c'est toi.
Thibault : Tu sembles déçue, tu n'aimes pas ?
Paola : Oh, si si, c'est juste... Je ne savais pas de qui ça venait, donc je suis étonnée de te voir débarquer.
Thibault : Qui d'autre que moi pourrait t'offrir des fleurs voyons.
Paola : Bah...
Thibault : Tu aurais préféré qu'elles soient de Kylian c'est ça ?
Paola : Je n'ai pas dit ça.
Thibault : Tu n'as pas besoin.
Paola : Ecoute...
Thibault : Tu l'aimes toujours, bien sûr.
Paola : Non, non. Aujourd'hui ce n'est pas avec lui que je suis tu sais. Mes sentiments pour lui sont du passé.
Thibault : J'ai vu vos regards à votre fête, j'ai vu comme tu étais mal, et lui aussi. J'ai remarqué que ni toi ni Kylian n'étiez au mieux de votre forme ce soir là. J'ai capté que tu as pleuré à cause de ce t'as dis sa mère.
Paola : Je m'inquiétais pour lui, parce qu'il reste quand même le père de ma fille, c'est purement amical.
Thibault : Raconte toi ce que tu veux, mais je t'ai vu tu sais... Merde son nom est le seul qui ait assez de pouvoir à lui tout seul pour te donner l'envie de boire pour oublier.
Paola : J'ai l'impression d'avoir entendu ça trop de fois dans ma vie ! Oui j'aime Kylian ! C'est le premier homme que j'ai aimé, c'est lui qui m'a fait découvrir ce qu'était l'amour, et pour ça, bien sûr que j'aurai toujours des sentiments pour lui. Mais de me dire de ce que tu dis n'est pas juste.
Thibault : Et toi, sortir avec moi alors que tu ne ressens rien pour moi, c'est juste peut être ?
Paola : Je n'ai jamais dis qu'il n'y avait aucuns sentiments entre nous ! Bien sûr que je t'apprécie énormément !
Thibault : Mais tu ne m'aimes pas. La seule personne que tu aimes c'est ce merdeux, je me demande pourquoi d'ailleurs.
Paola : L'amour ne s'explique pas ! Mais c'est parce que je l'aime que je ne peux pas t'aimer.
Thibault : Mais peut être que je ne souhaite pas partager ton coeur avec lui moi. Je veux t'avoir pour moi tout seul, ou rien.
Paola : Dans ce cas, ce sera rien. Je ne peux pas te mentir, je ne veux pas te dire que je vais arrêter de l'aimer alors que je ne sais pas combien de temps encore ça me prendra pour l'oublier, ni même si j'y arriverais un jour.
Thibault : T'es vraiment sûre de toi sur ce coup ?

Les larmes commencent à couler sur mes joues, mais je ne veux pas pleurer. je suis censée être plus forte que ça. Seulement, voir cette face de lui, l'entendre être si dur avec moi, c'est tellement inhabituel, lui qui est toujours génial avec moi.

Paola : Parce que tu crois vraiment que j'ai le choix ?
Thibault : Tu me dégoutes.

Dans son énervement, il me bouscule, et heureusement pour moi, le mur me permet de rester sur mes deux jambes.

Paola : Je veux que tu partes maintenant.
Thibault : Pas avant que tu te sois excusée de m'avoir fait perdre mon temps.
Paola : Quoi ?
Thibault : J'ai attendu, depuis qu'on s'est rencontré, qu'on sorte ensembles, et tout ça pour même pas 2 mois de bonheur, donc dis que t'es désolée.
Paola : Mais non ?
Thibault : Rends moi les fleurs !