Classico II

Chapitre ONZE

Mardi 6 août 2019.
Kylian Mbappé.

Ca fait déjà 10 jours que je n'ai pas revu le visage de Paola. On s'est échangé quelques messages, mais assez superficiellement. On ne peut plus passer notre temps à parler à deux, on risquerait de retomber dans nos vieux travers, et ce n'est pas ce qu'elle souhaite pour le moment.

Aujourd'hui, elle a tout de même accepté qu'on se voit. On va juste se balader, flâner dans Paris et sûrement manger une glace ou quoi, la connaissant. Ce n'est pas grand chose, mais je suis super content qu'on sorte, en tant qu'amis bien sûr.

J'espère qu'un jour elle changera d'avis sur le sujet, bien que je sois reconnaissant de la retrouver un peu dans ma vie, de la récupérer à mes côtés. J'attrape mes clefs, vérifie une dernière fois ma silhouette dans le miroir, et quitte ma demeure. J'ai hâte de voir sa petite bouille.

Paola Garcia.

Me retrouver ici, aux côtés de Kylian me rempli de joie. Me balader dans Paris avec lui a plus de sens à mon goût que lorsque je le faisais avec Neymar. Ca a plus de sens avec lui que n'importe qui.

Kylian : Hé au fait ! Tu as continué Peaky Blinders ?
Paola : Bien sûr ! Tu m'y as rendue accro. Mais il me reste un épisode de la dernière saison à voir donc ne me spoile pas.
Kylian : Promis. Mais on dirait que j'ai bien fait de te la faire découvrir. En plus, ça m'a permis d'obtenir un deuxième rencard avec toi.
Paola : Tu m'as fais découvrir énormément de choses, certaines même dont je ne soupçonnais pas l'existence. Merci.

Je deviens soudain nostalgique de cette époque. Quand on se voyait en cachette. On volait des moments par ci par là, entre deux entraînements, matchs ou cours. On était insouciants.

Kylian : Et du coup, tu comptes rester chez Léna indéfiniment ou tu cherche quelque chose ?
Paola : Non, je veux déménager, c'est temporaire. C'est juste que les choses se goupillent mal. Je n'ai pas envie d'accueillir un bébé dans les cartons, donc je recherche mais pas pour maintenant. J'ai déjà trouvé quelques biens, mais dans l'idéal j'aimerai emménager en octobre, une fois que la petite sera née.
Kylian : Toujours en banlieue ou tu comptes te rapprocher d'ici ?
Paola : Oh non, pas du côté de chez ma sur. Dans l'idéal, pas trop loin de mon ancien appartement.
Kylian : Tu serais encore plus proche de moi.

Tout en écoutant Kylian me parler de football, je commence à me sentir étrange. Des douleurs fusent dans le bas de mon ventre. Comme il y a quelques semaines, mais encore plus fortes.

Paola : Décidément.
Kylian : De ?
Paola : Je ne sais pas ce que tu as fais au bébé, mais ça recommence comme la dernière fois.
Kylian : Tes douleurs ? Tu veux qu'on aille à l'hôpital ?
Paola : Non, ça doit sûrement être une...arg... fausse alerte. Il faut juste que je me calme. On marche ? Ca devrait passer.
Kylian : D'accord, si tu le dis.

Seulement, après une trentaine de minutes, les douleurs s'accélèrent. Finalement, on se décide d'aller à l'hôpital, et j'envoie un message à Neymar. Même si ce n'est qu'une fausse alerte, je préfère qu'il soit là quand même.

Kylian : Bon, tu es sûre que ça va aller ?
Paola : Oui oui. Ne t'en fais pas. Vas y avant que Ney n'arrive, je ne veux pas que tu ai de problèmes. Je te tiendrais au courant.
Kylian : Bon courage pour l'accouchement.

Il vient embrasser mon front, et je le regarde quitter la pièce. Les contractions sont de plus en plus fortes, le travail a commencé, mais le médecin m'a dit que le bébé n'allait pas arriver tout de suite. J'espère tout de même que Neymar se dépêchera, j'ai besoin de lui là.

Neymar : Me voilà ! Je suis là !

Après une demie heure d'attente seule, je l'entends enfin crier dans le couloir, avant qu'il n'entre dans la pièce en trombe.

Neymar : Oh, ça va, elle n'est pas encore arrivée. Comment tu te sens ?
Paola : J'ai mal, mais ça va. Au moins tu es là. Ca me fait plaisir de te revoir.
Neymar : Moi aussi, malgré tout. Surtout qu'on se voit pour une belle occasion.
Paola : Très belle. Mais aussi très angoissante. J'ai peur qu'elle ne survive pas, il est encore trop tôt pour qu'elle sorte.
Neymar : Tout va bien se passer, ne t'en fais pas.
Paola : Je l'espère.

Il me sourit de toutes ses dents, et je comprends que je suis sur la bonne voie pour retrouver mon amie. Avec le temps, il va réussir à me pardonner, et nous serons de formidables parents pour notre fille. Et comme le dit si bien Amelia, notre petite bombe sera magnifique et géniale vu son capital génétique.

Neymar : Bon, puisque l'on est bloqués dans cette pièce pour un petit moment, et si on parlait de notre petit trésor.
Paola : Ca me va, comme ça, on reste de bonne humeur. A ton avis, elle prendra tes cheveux ou les miens ?
Neymar : Je parie pour une petite latino aux cheveux châtains clairs, un mélange des tiens et des miens. Et j'espère qu'elle aura tes beaux yeux verts.
Paola : Ce sera un petit canon dans tous les cas. Mais ce serait bien qu'elle ait ton coup de pied. Vous pourriez jouer au football à trois avec Luca.
Neymar : Et qu'elle prenne ton intelligence.

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@k.mbappe Tu y arrives toi ? Sans moi je veux dire. Parce que moi, je galère un peu
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@amelialgrnd ❣ sur vous deux mes loulous, et vive les publications interposées
@kimpembe3 vous allez vous en sortir de cette situation, crois moi
@kyolafans remettez-vous ensembles bordel vous nous manquez ! 💕💕💕

aimé par @k.mbappe, @kimpembe3 et 4 315 999 autres personnes

@paolaagarcia Tu me manques à un point où je me lève la nuit à n'importe quelle heure pour pouvoir penser encore un peu à toi, à nous, ce que nous étions avant tout cela.
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@kyolafans arrêtez de jouer au chat et à la souris, embrassez vous et vivez heureux ! 💕💕💕
@kimpembe3 prends des somnifères et dors, parce que tu vas bientôt te lever la nuit, mais pas pour la même personne
↪@paolaagarcia tu m'épuises, mais tu as raison