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Haikyuu X Reader
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✎ᝰ┆love letter.
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Rappels.
Y/N : Ton nom. L/C : Longueur de tes cheveux. C/C : Couleur de tes cheveux. C/Y : Couleur de tes yeux.
« - Elle est vraiment jolie... - Laisse. Elle recale tout le monde, mec. T'as AUCUNE chance. - Mais si, regarde. »
Le soleil filtrait à travers les vitres propres de Shiratori Zawa, et en cette période d'automne, la chaleur ne réussissait que très peu à passer les parois transparentes, ce qui laissait aux élèves un petit courant d'air, vite évaporé par les chauffages invisibles de l'établissement. Le couloir, bruyant, faisant office de passerelle vers les classes, était bondé. Chacun devait retourner dans son cours, mais un attroupement avait lieu, commun vers le milieu de cette année.
« - C'est une blague ? Encore ? Elle en est au combien, 86e, non ? - Environ oui.. - Elle est sérieuse là ? Franchement elle abuse. »
Filles et garçons se réunirent autour de deux personnes. Il y avait tout d'abord un grand blond, d'au moins 1m80, adossé au mur. Maintenant, tombé au sol sous les rires de ses amis. Une jeune fille, une seconde sûrement, aux cheveux C/C L/C, aux yeux C/Y magnifiques. Cette fille, elle était connue de l'établissement pour sa beauté remarquable, intérieure comme extérieure. Un cœur d'or, des traits doux et gentils, naturels, pas forcés. Généreuse, enjouée, et si hors d'atteinte. 85 - Excusez moi, 86 - c'était le nombre de refus que s'étaient faits les élèves, filles comme garçons, qui avaient tenté de se mettre en couple avec elle. Si hors d'atteinte. Elle était si passionnée par ses hobbies, concentrée dans son travail, à fond dans ses convictions personnelles. Si hors d'atteinte.
Encore un, Encore deux, Encore trois. Et ça n'en finissait pas.
J'espère qu'il aura compris cette fois, se dit la C/C en s'éloignant, et lâchait un soupir. Ça devenait limite du harcèlement, et elle n'avait pas hésité à le remettre à sa place : la suivre partout « en espérant que tu tombes amoureuse de moi », ça allait deux minutes. Elle basculait une mèche derrière son oreille, puis se dépêcha d'entrer en cours. Si elle était aussi « connue », c'était parce qu'elle était française, c'était cette différence qui la faisait être unique. Bien qu'elle déteste le mot « populaire », parce qu'il était complément con et qu'il avait aucun sens, il fallait s'y résoudre : elle n'aurait jamais de tranquillité. Entre toutes les demandes qu'on lui faisait, et le club de volley dans lequel elle était manageuse, il ne lui restait rien.
