( PDV de Mew )
Gulf s'assoit correctement sur le lit quant à moi je m'installe à côté de lui, puis j'attends qu'il prenne la parole de lui-même. Il joue avec ses doigts, signe qu'il est stressé alors pour le détendre, je prends ses mains dans les miennes et je les caresse. Il me regarde, me sourit, puis commence son récit.- Quand j'avais dix ans, je jouais au football à côté d'un entrepôt qui se trouvait pas loin de chez moi. Je m'amusais à taper dans le mur de l'entrepôt, mais au bout d'un moment mon ballon partit à l'intérieur même de l'entrepôt. Je suis donc rentré pour aller le chercher et quand je suis entré, je suis tombé sur un collègue à mon père. Je l'avais déjà vu plusieurs fois au travail de mon père, j'avais déjà parlé avec lui et il m'avait semblé fort sympathique. Il m'a salué, puis m'a demandé ce que je faisais là. Quand je lui ai dit la raison de ma venue, il m'a dit qu'il avait vu mon ballon partir dans un recoin. Il m'a proposé son aide pour aller le chercher et j'ai accepté. Je l'ai suivi, mais alors qu'il me montrait le chemin, il me laissa passer devant lui, puis il me frappa à l'arrière de la tête. À l'époque, j'étais tellement mince et je n'avais pas de force, alors je me suis évanoui sur le coup. Quand je me suis réveillé, j'étais attaché sur une chaise, mais toujours dans le même entrepôt. J'avais beau crier de toutes mes forces pour que quelqu'un vienne m'aider, mais personne ne venait. C'est finalement après un bon bout de temps, que l'ami de mon père revient et ce que je vis me fait extrêmement peur. Il avançait vers moi avec un sourire sadique et peu importe combien de fois je le suppliais, il ne me laissa pas partir. Mes yeux étaient remplis de larmes, je paniquais beaucoup quand je commençais à comprendre ce qu'il allait se passer. Il ne me laissa pas tranquille une seule seconde, au contraire, il se rapprocha de moi et il commença à me toucher. Il a commencé à me déshabiller et à me faire toute sorte de choses que l'on ne devrait pas faire à un enfant ou même à une personne non consentante. Ce souvenir est toujours en moi, je le revois comme si c'était hier. Je me souviens de chaque petit détail, de chaque odeur. Et à chaque fois que je suis bloqué par quelqu'un et bien je pars en crise de panique, car je repense à ce souvenir.
Gulf se mit à pleurer à chaudes larmes, sa respiration s'accélère, il n'arrivait pas à respirer normalement. Je vois très vite qu'il recommence à faire une crise de panique. Il faut qu'il se calme au plus vite, car cela fait déjà sa troisième crise en même pas deux jours. Je le prends dans mes bras et le serre aussi fort que possible. Je lui caresse le dos pour qu'il se calme et en même temps je lui dis ces quelques mots :
- C'est assez Gulf. Tu n'as pas besoin d'en dire plus. Gulf essaye de te calmer, s'il te plaît calme toi.
Je vois bien qu'il essaye de faire ce que je lui demande, mais il n'y arrive pas. Je décide de le prendre dans mes bras comme un bébé et de le bercer en même temps que je lui dis :
- C'est bon c'est fini, Gulf, je suis là...tout est fini. Essaye de respirer comme moi...tu peux le faire...
Il essaye de caler sa respiration sur la mienne et il arrive petit à petit à reprendre une respiration normale. Même s'il est un minimum calmé, je ne le lâche pas pour autant. Au contraire, je le garde dans mes bras et il ne se débat pas pour m'échapper. Je continue de le bercer jusqu'à ce qu'il s'endorme sous l'épuisement. Une fois qu'il dort paisiblement, je l'allonge dans son lit et je vais lui préparer un bon repas, qu'il pourra manger quand il se réveillera. En faisant la cuisine, j'assimile tout ce que Gulf vient de me dire et je comprends enfin d'où vient toute sa haine contre les homosexuels. Maintenant que je connais son histoire, je ne peux pas lui en vouloir d'avoir essayer de me faire partir, car je pense que s'il m'était arrivé là même chose que lui, mes réactions et mes actions seraient semblables à celles de Gulf. Une fois que j'ai fini de faire le repas, je le pose sur la commode de Gulf, puis je sors de la chambre car je dois aller travailler. J'espère que quand il se réveillera, il mangera ce que je lui ai préparé, car je tiens quand même à lui et je ne veux pas qu'il soit malade même si quelques fois c'est un vrai connard avec moi.
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Un amour improbable || MewGulf || [CORRIGÉE]
Diversos"Gulf détèste les homosexuels, mais au plus haut point et cela depuis qu'il est au collège. On peut dire que cette haine est arrivée du jour au lendemain. Et quand celui-ci va apprendre que son colocataire de chambre d'étudiant est homosexuel, il va...