Chapitre 13: Alter ego

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Moi: Non il y'a pas de Je, Tu, ok! C'est moi qui ai tout pris à ta place et j'aurais jamais dû, ensuite tu oses me dire que j'ai perdu ma joie de vivre, mais t'es une grosse couyonne. C'est à cause de toi tous ça. Tu sais pas ce que j'endure. H24 je me prends des coups de partout, j'ai des bleus, ils sortent d'où à ton avis? Je veux plus te voir ne me parle plus t'as jamais été ma sœur taille toi!!

So: Pardon

Sorène s'en va de la chambre la tête baissée et en larmes. J'avoue que ça me fait quelques choses mais je ne suis plus comme avant, le bien est mal payé. Je souffre tellement des fois je m'endors en demandant à la mort de venir me chercher.

Je m'habille et me lave, aujourd'hui j'ai rien à faire à part nettoyer toute la maison. Mon téléphone sonne, c'est Maëva, je lui dis que j'irai la voir. J'avais oublié de vous dire que Orwell me l'a rendu le jour où il m'a dit que finalement j'irai tout de même à Marseille. En vrai, j'ai plus envie d'y aller mais vraiment pas du tout, je sais pas j'ai comme un mauvais pressentiment, une sorte de boule au ventre, ce voyage je ne le sens clairement pas.
Une fois mon ménage fini, je vais chez Maëva, c'est vrai que je n'ai pas le droit de sortir mais il n'a personnes à la maison et comme il est midi tout les tdm sont en train de manger donc aucun problème pour moi.

Une fois chez elle je fais la bise à ces parents, ce sont des gens vraiment chaleureux et sympathiques. Il m'indiquent qu'elle se trouvait dans sa chambre.

Moi: HEY, BITCHHHHH !!!

Elle : UN peu de pudeur, un peu de hatchouma, un peu de honte "avec un ton à Amélia petite sœur de Polska 😭"

On éclataient toutes deux de rires. Bref je la regardais d'un air sérieux et lui racontais tous ce qui c'était passé avec mon frère.

Maëva : Non, j'y crois pas donc du coup il nous laissent partir à Marseille, mais c'est chelou un peu non?. Avant j'étais en crush sur ton frère mais maintenant plus du tout, il est devenu si... Différent.

Moi: Je sais pas pourquoi il est devenu comme ça moi non plus mais enfin bref. J'espère juste qu'il va redevenir comme avant. Maintenant il me fait peur je ne le reconnait même plus.

D'un coup sans que je puisse me retenir je me suis mise à pleurer. Maeva me regardait attristé avant de me dire.

Elle: Arrête de pleurer, Regarde toi tu es toutes cerné ma belle, relève toi.

À ce moment là, j'ai réalisé que je devais être plus forte. C'est rien c'est la rue, la vie n'est pas facile. Alors je me suis redressée et j'ai essuyé mes larmes du dos de la main. C'est décidé je suis forte, je vais le devenir. Plus personne ne va plus jamais réussir à me briser.

Moi: Maé (j'aime trop l'appeler comme ça) je vais vite fait dans ta salle de bain.
Je me dirigeais aussitôt dans celle ci et ferme la porte derrière moi. Et après plusieurs semaines j'osais enfin me regarder dans la glace. Je fus choquée quand je m'y suis vue.
J'étais toutes cerné, j'avais deux grosses poches sous les yeux. Mon teint était terne, mon visage lui était ammaigri, mes traits était marqués, mes joues creusées. Mais j'étais surtout captivé par mon regard qui lui aussi était différent, en face de moi ce n'est plus le reflet de la petite Kim ingénieuse et première de la classe, bien entouré et possédant une famille aimante, complètement altruiste, naïve et généreuse et heureuse.

𝓓𝓮𝓿𝓸𝓷 𝓮𝓽 𝓚𝓲𝓶: La Vengeance C'est Mon Prix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant