P.arole

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Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts parce qu'aujourd'hui on commence les exposés. Avertit le professeur à peine entré dans la salle. Bon, est-ce que quelqu'un veut commencer ? 

Dans les railleries on entendit un. 

Moi je veux bien passer deuxième. Suivit d'un. 

Bah je veux bien commencer alors. 

Très bien Chenle, vas-y on t'écoute et Mark passera demain alors. 

Le jeune chinois se leva, se dirigea vers le tableau afin d'être face à la classe et débuta son exposé. 


La parole est un nom féminin.
C'est un élément du langage articulé comme ça peut être le texte d'une chanson.
Ce sont des pensées exprimées en quelques mots. C'est une faculté de communiquer la pensée par un système de sons articulés émis par la voix. C'est aussi le fait de parler. Souvent on entend parler d'une parole d'honneur qui est une promesse faite sur l'honneur.
L'antonyme de la parole est le silence. 
La parole est blessante.




Avec les gars, on venait de se faire une journée dans un parc d'attractions. C'était super, on s'était vraiment bien amusé. 

Alors comment s'est passée ta journée ? Me demanda ma mère qui avait fini de nous servir nos assiettes. 

Trop bien, on s'est tellement amusé et qu'est-ce qu'on a ri. M'exclamais-je heureux rien que d'y repenser. 

Et pourquoi ça ? Me demanda-t-elle le sourire aux lèvres partageant ma joie comme si elle avait été là. Mon père nous écoutait simplement comme d'habitude, sans rien dire. 

Parce que Jisung avait peur et qu'il ne voulait pas faire grand chose. Alors on l'a un peu forcé mais rien de méchant, hein. 

Le pauvre, que lui avez-vous fait ? Demanda-t-elle beaucoup moins enthousiaste qu'il y a quelques secondes.

Le train fantômes et il a eu la frousse de sa vie et après on l'a emmené dans les montagnes russes. J'ai cru qu'il allait mourir c'était trop marrant. Rigolais-je à l'évocation de ce souvenir. 

Dis-moi Chenle, mon cœur, tu nous parles beaucoup de ce Jisung. Remarqua-t-elle d'un ton un peu dur ce qui me fit perdre toute trace de sourire. 

Bah non, je ne trouve pas. Pourquoi ? 

Es-tu amoureux de ce Jisung ? Fais-tu de l'homosexualité avec lui ? Me demanda-t-elle plus que sérieuse. 

Non ! Pas du tout ! Mentis-je ne voulant pas me l'avouer à moi même alors que ma mère se retourna face à mon père.

Il a dit non. Ça veut dire que c'est oui. Puis, elle me demanda en chuchotant. As-tu la Maladie ? Chenle, mon chéri, ta mère t'aimera même si tu es malade. 

Quoi ? Mais quelle maladie ? Ne comprenais-je pas. 

Celles des hommes qui sont allergiques aux femmes. M'expliqua-t-elle.

Tu me demandes si je suis homosexuel ? Non ! Continuais-je mon déni. Et même si c'était le cas, il n'y aurait rien de mal à ça ! 

Du moins je l'espérais parce qu'après quelques semaines, je me suis rendu compte que si. Que finalement, je "faisais de l'homosexualité" avec Jisung.

Hyung, est-ce que ça va ? T'as l'air bizarre ces derniers temps. Me questionna ce dernier. 

Et rien. Je ne répondis que par le silence en hochant positivement de la tête. Parce que finalement, je m'étais habitué au silence. Chez moi, je n'avais plus le droit qu'à ça. 
Pourquoi ? 

Parce que tu me dégoute, Chenle ! Qu'ai-je bien pu faire pour avoir une horreur pareille comme fils ! Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ! Dégage et monte dans ta chambre. Je ne veux plus te voir, avec ton père nous allons manger. Tu redescendras lorsque nous aurons fini. 

Mais ça va être froid. Fut la seule chose que j'ai trouvé à dire. 

Tu te fous de ma gueule ?! Le reste de la famille ainsi que ton père risque d'apprendre que j'ai un monstre comme fils mais toi tout ce qui t'importes c'est que tu vas manger froid ! S'énerva-t-elle comme si j'étais la pire des choses qui lui soient arrivées. 

Et après ça plus rien. Aucune parole, aucun regard. Le néant. Être au même étage de la maison que mes parents relevait du miracle.
Si j'avais appris qu'on pouvait associer les paroles à un appel, qu'il soit à l'aide, à la haine ou encore à l'amour...
J'étais en train de comprendre que le silence se résumait à la peur, la souffrance et la douleur. Et que la seule chose qui brisait ce silence tellement horrible et si pesant. C'était mes pleurs...




Pour conclure, termina Chenle, je dirais que les paroles sont blessantes mais que le silence tue. 



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Qu'avez-vous pensé de cet exposé très touchant et quelle note lui donneriez-vous ? 

Sinon est-ce que le concept vous plaît ? 



P.A.R.E.N.T.S. - || ℕℂ𝕋 𝔻𝕣𝕖𝕒𝕞 ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant