S.ymphonie

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Et bien, c'est déjà au tour du dernier. Lee Jeno ! Annonça le professeur. 

C'est donc légèrement stressé que le dernier élève à passer se dirigea vers le tableau. Il se racla la gorge pour se donner du courage et commença après avoir jeté un rapide coup d'œil à son auditoire. 


Symphonie est le mot que j'ai choisi. 
Une symphonie est un nom féminin qui désigne une composition musicale à plusieurs mouvement exécutée par un orchestre. C'est aussi un ensemble harmonieux.
Son antonyme est le désastre.
La symphonie est perpétuelle. 




C'est naturellement avec mes parents qu'avait commencé ma symphonie car j'avais toujours été ce petit garçon joyeux, et je n'ai pas peur de le dire, pourri gâté. Parce que mes parents avaient du mal à m'avoir alors ils m'avaient, par la suite, beaucoup gâté et avaient toujours tout fait pour que je sois le plus heureux possible. À nous trois, nous avions alors crée une symphonie semblable à un long fleuve tranquille et digne d'un des plus grand Mozart. Tout était calme et harmonieux, si bien qu'on se croyaient invincibles, c'était nous contre le reste du monde. 
Enfin jusqu'à ce que mon orchestre s'est agrandi de deux nouveaux instruments. Le fait qu'ils soient arrivés en plein représentation n'était pas un problème. Ce qui n'allait pas c'étaient qu'ils jouaient faux et ça faisait tâche sur le tableau familial. Les chefs d'orchestre qu'étaient mes parents  n'approuvaient pas ce choix musical, le jugeant douteux. Renjun et Jaemin n'ont donc pas fait partie de ma symphonie qui s'est brutalement arrêtée ce jour-là.

Je vous avais pourtant dit qu'une symphonie était perpétuelle. Et c'est vrai car même si la mienne s'était arrêtée, je faisais toujours partie de celle des autres. Notamment dans celle de toutes les petites amies que j'ai eus. Les rendant heureuses tout comme je rendais heureux mes parents. Mais cela n'avait pas duré longtemps parce qu'en faisant semblant de joué, je jouais faux à mon tour. Je n'arrivais plus à trouver les bonnes notes, celles du bonheur, puisque loin de Renjun et Jaemin, je me sentais incomplet. 
Et j'en avais parlé avec mes parents qui n'étaient toujours pas d'accord puisque d'après eux un orchestre ne se composait pas uniquement d'instruments à vent. Sinon on courait vers le désastre. Et comme toujours ils avaient raison, si je suivais mon cœur, je courais vers des astres. Parce que mon monde tout entier gravitait autour d'eux. (N.D.A : J'aime trop cette phrase avec la métaphore.) 


Quand j'étais avec eux, au fond de moi se jouait une douce mélodie, quasiment inaudible, et c'est ce jour-là que je me suis rendu compte que le chef d'orchestre de MA symphonie, c'était moi ! Mais en devenant chef d'orchestre, je venais de virer les deux autres, ce qui signifiait que je me retrouvais seul. Et seul, une symphonie ça ne marche pas...

Il n'y avait plus rien et je n'en revenais pas qu'après toutes ses symphonies, je n'entendais plus que du silence. Du silence puisqu'en virant les deux anciens chefs d'orchestre, je n'avais pas appris à les remplacer. Je ne savais pas comment diriger un orchestre. 
Et ce jour-là ma symphonie a péri.
Et puis je me rendais bien compte que si jamais elle reprenait, elle ne serait plus jamais comme avant. 

Parce qu'on ne pouvait pas être et avoir été. 
Alors puisque ma symphonie est éteinte à tout jamais...
Les gars, je vous en supplie...



Laissez-moi faire partie de VOTRE symphonie. Supplia Jeno.




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Et c'est ici que se termine notre histoire. 
J'espère que le concept vous aura plu autant qu'à moi. 

Quel était votre exposé préféré ? 

Moi, je pense que c'est définitivement celui de Jeno. 










P.A.R.E.N.T.S. - || ℕℂ𝕋 𝔻𝕣𝕖𝕒𝕞 ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant