Mon mariage avec Samir dura ainsi deux ans; et ce qui me rend triste, c'est que depuis ce temps, aucun signe de grossesse. Et cela me chagrine tellement.
Car j'aurai tellement aimé lui donner un enfant.
Et si j'étais devenue stérile ?
Et s'il en avait assez de patienter et épouse une autre femme ?Tant de questions dans ma tête.
Pas un jour ne passe, sans que je ne fais des dou'as. Et je crains le pire, je crains réellement que je sois devenue stérile.
J'étais dans la cuisine entrain de laver la vaisselle. On venait de terminer le dîner. Alors que j'étais perdue dans mes pensées, et que mes larmes se superposaient, des bras qui m'entourent me sortirent de mes pensées.Samir: Hbibati, pourquoi pleures-tu donc?
Moi: Samir... Je suis tellement désolée. En deux ans de mariage, je n'ai pu te donner un enfant. Et cela me chagrine énormément.
Samir: et c'est pour cette raison que tu pleures ?
Je fis oui de la tête.
Samir: Ne t'inquiètes pas mon amour. Ça va venir in shâ Allâh. Et ne fais pas cette tête.
Moi: et si tu prenais une deuxième épouse ?
Samir: tu veux que je prennes une deuxième épouse pour que ce mariage soit source de souffrance pour elle ?
Moi: comment ça ?
Lui: et bien si je prends une deuxième épouse, elle sera malheureuse car elle se rendra compte par elle même que mon coeur n'a de place pour qu'une seule femme, et c'est Djamila.
Moi: c'est bien beau mais tu as le droit d'avoir un enfant!
Lui: Djamila, Djamila s'il te plaît. Où sont les parents ?
Moi: ils sont sortis.
Lui: D'accord. Je vais aller voir les enfants. Et arrêtes de faire cette tête.
Je recommençais à pleurer.
Lui: Djamila !
Moi: Samir, chaque mois je prie de ne pas voir les menstrues, afin d'avoir l'espoir de tomber enceinte, mais leurs venus à l'honneur de me faire fondre en larmes.
Il me prit dans ses bras.
Lui: tant que je t'ai, tout va bien. Et puis les enfants sont comme les miens. Sèches moi ces larmes, d'accord ? Et viens, on va aller dans la chambre.
Il me prit la main et on y alla.
Alors que je reposais ma tête sur lui, Fatima Zahra entra dans la chambre.
Elle a cinq ans maintenant.Elle: As-Salamuعalaykum Papa et maman !
Nous: Waعalaykum Salam
Samir: comment se porte ma petite fleur?
Elle: je vais bien Alhamdoulillah. Papa, je voulais vous dire que maintenant je veux commencer à jeûner les lundis et les jeudis.
Lui: tu veux jeûner ?
Elle: et bien oui. Vous deux, les grands parents, Hamza et Halima, Sawda quand elle vient en vacances, vous tous vous jeunez ensemble et moi aussi je veux avoir des hassanats.
Halima entra dans la chambre avec Muhammad dans ses bras.
Halima: ma maman d'amour tu pleurais ?
Halima est très attentionnée envers moi. Et ce que j'aime, c'est qu'on discute comme de vraies amies. Et elle dit que je suis sa meilleure amie.
Samir: tu connais ta maman.
Halima: oui! elle est très sensible. Mais pourquoi pleurais-tu maman ?
Moi: ce n'est rien de grave ma chérie. Oublie. Où est Hamza ?
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Djamila, Allah m'a guidée! {En Correction}
Spiritual_{Cette histoire est en correction. Donc, pour ceux qui l'avaient déjà terminée, s'il arrive que vous vous perdez dans une seconde lecture, sachez que je suis entrain de la reécrire petit à petit. Puisque je l'avais écrite juste en un coup de tête (...