Louis

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Chapitre 1


Il est 9h du matin quand une Range Rover noire se gare devant un grand manoir. Très vite, les portières s'ouvrent unes à unes révélant une petite famille. La mère, Johanna Tomlinson habillée d'une jolie robe bleu ciel, sourit en observant le joli manoir qui se dresse devant elle. À ses côtés, Dan Deakin vêtu de son éternel smoking noir s'affaire à décharger le coffre de la voiture. Suite à la naissance de leurs deux derniers jumeaux, ils ont souhaités déménager pour une maison plus grande, ils voulaient aussi changer d'air, s'éloigner de la population abondante de New York. C'est pourquoi, accompagnés de leurs 7 enfants, ils s'installent aujourd'hui dans l'un des rares manoir de la petite ville d'Holmes Chappel.

Main dans la main, la petite famille pénètre dans l'immense manoir et chaque enfant se précipite à l'étage à la recherche de ce qui deviendra leur future chambre.


PDV Louis Tomlinson

À peine nous entrons dans le manoir que mes sœurs se précipitent à l'étage en courant, je les suis tant bien que mal à la recherche d'une chambre. Je remarque rapidement qu'elles sont toutes au premier étage, je me décide donc à monter un étage de plus pour explorer. Ce manoir est immense, je suis sûr que chacun d'entre nous trouvera son bonheur. J'ouvre la première porte et tombe sur une chambre complètement rose, je la referme en pensant que la plus jeune de mes sœur se plaira dans celle-ci. Je remarque alors qu'une des porte n'est pas fermée, je m'approche et pousse doucement la poignée, ce que je vois me coupe le souffle. Cette chambre est parfaite, elle est très grande, un lit king size se trouve au centre de celle-ci. Les murs sont gris et blancs et des vinyles sont accrochés un peu partout sur les murs. La chambre possède aussi une salle de bain ainsi qu'une petite terrasse, mais ce qui m'attire le plus, c'est l'immense piano blanc présent près de la petite porte menant à la terrasse. Je pose délicatement mes doigts dessus, comme si j'avais peur de le casser. Je m'assoie sur le petit banc et frôle les touches noires et blanches de mes doigts, une douce mélodie en sort et je me laisse emporter par la musique alors que mes doigts dansent sur le piano. Lorsque je termine mon morceaux et que j'ouvre à nouveau les yeux, je sursaute de peur en apercevant à travers la porte en verre menant à la terrasse, un énorme corbeau noir qui à l'air de me fixer. Mon cœur s'accélère alors que je m'approche le plus doucement possible de l'oiseau qui me suit du regard augmentant ma peur. On dirait qu'il va me sauter dessus à tout moment. Une fois face à lui je le détaille de mon regard océan. Il est vraiment grand pour un corbeau, ses plumes noires ont l'air de briller à travers les rayons du soleil et ses yeux sont d'un vert émeraude. Ses yeux qui suivent chacun de mes mouvements comme s'il m'examinait autant que je suis en train de le faire. Alors que j'attrape doucement la poignée pour ouvrir, ce dernier prend subitement son envol et disparaît rapidement de mon champ de vision. J'ouvre avant d'aller sur la terrasse pour tenter de l'apercevoir mais il est déjà bien loin.

Tu as trouvé ton bonheur mon chéri ? Demande ma mère me faisant sursauter.

Cette chambre est parfaite maman, je lui sourit. Tu as vu ce piano ?

Je me doutais qu'il te plairait, le propriétaire l'avait acheté pour son fils qui ne s'en est jamais servi alors il l'a laissé ici.

Waouh Louis ta chambre est magnifique,sourit Lottie. Et tu as une terrasse ?Chanceux !

Je vous laisse déballer vos affaires tranquillement, dit ma mère. Je vais aller préparer à manger.

Ma mère quitte ma chambre suivie de ma sœur et j'attrape mes valises pour commencer à tout ranger. Une bonne heure plus tard, j'ai enfin terminé mon rangement. Je descend tranquillement en passant par toutes les chambres pour voir si mes frères et sœurs n'ont pas besoin d'aide. Une fois en bas, une bonne odeur s'infiltre dans mes narines et je rejoins ma mère qui s'affaire aux fourneaux.

Qu'est-ce que tu nous prépares de bon ma petite maman ? Je demande en m'approchant d'elle.

Des lasagnes, sourit-elle. C'est presque prêt d'ailleurs, tu veux bien installer les plus petits à table ?

Bien sûr, je répond en allant chercher les jumeaux qui jouaient dans le salon.

Je les emmène à la salle de bain pour qu'ils se lavent les mains et les aide à s'installer sur leurs sièges. Je vais ensuite prévenir le reste de la fratrie que le repas est prêt et nous passons à table dans la bonne humeur.

Alors que les conversations vont bon train et que nous mangeons, la sonnette retenti. Je fais signe à ma mère que je m'en occupe et je vais ouvrir. Un homme à la carrure imposante se trouve devant la porte, il porte un long manteau noir ainsi qu'un haut de forme où une plume noire bouge avec le vent. Il est très pâle et ses yeux sont si sombre que j'ai un mouvement de recul en les voyant. Je ne sais pas qui il est mais il me fait froid dans le dos.

Bonjour, sourit-il d'un sourire qui me donne la chair de poule.

Bon...Bonjour, je répond d'une voix mal assurée.

Je suis le propriétaire du manoir, je me suis souvenu qu'avec votre famille vous emménagiez aujourd'hui alors je voulais m'assurer que vous étiez bien installés.

On vient de finir de s'installer, nous étions en train de manger.

Oh, je suis navré de vous déranger pendant votre repas, je vais vous laisser alors. Si vous avez un soucis votre mère n'a qu'à m'appeler.

Pas de soucis, au revoir, je dis pressé qu'il parte.

Il tourne les talons et s'en va enfin, non sans se retourner de temps en temps vers moi. Je referme la porte et retourne au salon le cœur battant. Ce type me fout la trouille, je ne sais pas comment a fait ma mère pour ne pas le trouver louche.

Qui c'était, dit cette dernière alors que je reprend ma place à table.

Le propriétaire, il voulait s'assurer que nous étions bien installés.

C'est gentil de sa part, sourit-elle.

Tu trouves ? Je l'ai trouvé très bizarre moi.

Comment ça ? Dit elle sans comprendre.

Attends tu l'as vu ? Ce type est effrayant ? Il a un regard à glacer le sang et il ne faisait que me fixer.

Louis, arrêtes ça tu veux ! S'exclame mon père. On ne juge pas les gens comme ça.

Désolé, je souffle avant que chacun retourne à son assiette.

Le repas se termine dans une ambiance un peu plus tendue. Je débarrasse rapidement mon assiette avant de monter dans ma chambre. Je vais sur ma terrasse et allume une cigarette, j'en ai besoin pour décompresser de ce qui s'est passé. La nicotine s'infiltre doucement dans mon corps faisant descendre le stress que ce type m'a causé. Cette journée est définitivement bizarre, d'abord il y a eu cet énorme corbeau qui avait l'air de me fixer et il y a ce propriétaire flippant. J'espère que les autres jours seront moins bizarre.


Salut, salut,
Je vous partage le premier chapitre de cette nouvelle histoire,
J'espère qu'il vous plaira.
Que pensez-vous de Louis ?
De la famille de Louis ?
Le moment avec le corbeau ?
Le propriétaire des lieux ?
On se retrouve rapidement avec le second chapitre qui sera du point de vue d'Harry.
Prenez soin de vous.
Plein d'amour.
Alexia

La malédiction du corbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant