Une tasse de thé fumante sur la table, une lumière tamisée, j'essayais de maîtriser la fusion des questions qui me submergeais l'esprit. Elle soupirait d'aise, la tête en arrière, le regard dirigé sur le plafond jauni par le temps. Quant à moi, je la regardais faire, appréciant sa présence. Dans un geste fluide et lent, je portais à ma bouche la tasse de thé encore chaude. Elle se redressa tout en osant m'accordée un regard. Elle était stressée et j'ignorais pourquoi. Je l'avais retrouvé devant chez moi alors qu'elle aurait dû être dans l'avion pour rentrer chez elle. Par effluve, je pu sentir son parfum qui faisait, une fois de plus, emballé mon cœur. Jusqu'ici, rien est comme j'en ai l'habitude. La sensation que tout ce que je vis avec elle, est une parenthèse enchantée, une bulle de temps où rien de mal ne peux m'arriver. Un instant volé, hors du temps, hors des réalités. Et pourtant, je sais au fond de moi que ce que je ressens pour cette femme n'est pas une bulle, ni hors des réalités. Tout est bien concret et je n'ose pas vraiment rompre cette idyllique harmonie. Peut-être parce que cela me donne du baume au cœur, peut-être parce que je m'octroie le droit d'être bien un moment avant de redescendre brutalement sur le bitume des reproches et insultes. Après son message, j'ai couru comme un fou dans les rues pour la voir. Et elle était bien là, assise sur les marches à m'attendre. Elle avait la mine triste et semblait perdue. Alors je ne l'ai pas questionné du pourquoi du comment elle était toujours ici. Nous nous sommes regardés, nous sommes montés et j'ai machinalement fais deux tasses de thé sans lui demandé si elle en voulait une. Et nous voilà à ce moment précis. Le silence ne durerait pas indéfiniment.
Elle se leva et fit les cents pas derrière le canapé sur lequel nous étions installés. Elle semblait en pleine réflexion avec elle-même. Croisant ses mains derrière sa tête, je l'entendis rugir. Je trouvais cela assez drôle quelque part, parce que je savais qu'elle avait mille questions dans sa tête qui ne semblait pas trouvé de réponses. Alors c'est à cela que l'on ressemble quand on se questionne ? Ai-je l'air du même accoutrement quand cela m'arrive ? Shikamaru saurai me le dire je pense.
Je décidais de me lever à mon tour pour lui faire cesser ce manège qui me donnais le tournis. Un hoquètement de surprise plus tard, elle me questionna du regard. Je la pris dans mes bras et la berça lentement. Délicatement, je la sentis remonté ses mains le long de mon dos avant de les serrer fortement et de fondre en larmes. Vous pouvez ressentir tellement de chose juste en prenant les gens dans vos bras et ressentir tout ce poids qui l'écrasait, s'évacuer de cette façon était une drôle de sensation mais elle en avait besoin, je ne pouvais pas la laisser seule avec ce dilemme qui semblait la brisé.
Je la berçais encore un peu tout en lui frottant le dos. Je lui murmurais des mots d'encouragements, de réconforts. Je tentais tout même si j'ignorais ce qui pouvais la mettre dans un tel désarroi. Et pourtant, je me sentais prêt à lui tenir compagnie et s'il fallait faire cela pour le restant de ma vie, je savais que j'étais prêt.
Je me rappelle quand j'étais enfant, je demandais souvent à mon père comment il avait fait pour savoir que maman était celle qu'il lui fallait. Il m'avait répondu bêtement : « tu le sais c'est tout ». Alors, je le sais. Je ne l'étais peut-être pas hier mais maintenant qu'elle est là, dans mes bras, je le sais. C'est elle. Elle s'arracha de moi et sécha ses larmes avant de m'adresser un regard humide et un sourire tendre.
- Je suis désolée, ricana-t-elle.
Je fis non de la tête. Pourquoi est-ce qu'elle s'excusait d'avoir des sentiments ?
- Merci pour le thé, Choji ! Fit-elle, tout en accompagnant sa parole d'un geste tendre sur mon visage.
Une nouvelle fois, je ne pus calmer la frénésie de mon cœur. Je lui souris. Si seulement elle savait ce qu'elle provoquait en moi. J'aimerai tellement lui dire que c'est une tempête d'hystérie, un cataclysme de bonheur. J'aimerai tellement lui dire que je suis fou à son toucher, j'aimerai tellement lui dire. Mais notre relation est d'une ambiguïté étrange. Un baiser qui n'est pas réellement un acte concret, des mots sous-entendus, des allusions... ma tête est perdue et pourtant mon corps entier réponds présent aux moindres gestes tendre, à la moins émotions fortes. Mes yeux se portent sur ses lèvres, qu'elle pose prudemment sur la tasse de thé blanche. Je lève les yeux au ciel et c'est fois, c'est à moi de hurler intérieurement de rage. Contrôler l'envie brutale de l'embrasser est d'une torture à n'en plus finir.
- Je ne pouvais pas partir, me dit-elle soudainement.
- Pourquoi ?
- C'était comme..., elle se leva d'un coup associant ses mots à des gestes de mains, viscérale. Tout mon être ne faisait que me dire non. C'est étrange parce que tu crois devenir fou à ce moment-là, tu ne sais pas si c'est toi ou si vraiment autre chose qui te fais douter. Tout, absolument tout me faisait dire non. Et ça à commencer avec le fait de faire ma valise, te dire au revoir etc... chaque pas qui me menait à la « sortie » renforçait tout mon être au refus de partir. Alors quand je suis arrivé à l'embarquement, au moment de tendre mon billet au guichet... ça a été la goutte de trop et j'ai fait demi-tour. J'ai marché pendant plusieurs heures et plus je me rapprochais de chez toi... elle releva la tête avant de s'avancer vers moi, elle sourit avant de rire gêner.
Et moi, je l'observais sans rien dire. J'attendais juste patiemment qu'elle termine. Mon corps entier semblait comprendre bien avant moi ce qu'il se passait.
Elle caressa mon bras et se jeta sur mes lèvres, accompagnants ses deux mains sur mes joues. Un tendre baiser que je lui renvoyais avec plus de force. Je ne maîtrisais plus rien, à croire que mon corps avait décidé de prendre le relai. Elle s'agrippait à mon cou, tandis que je la soulevais pour la posé sur le dossier du canapé. Nous ne faisions que nous embrassés, lentement, rendant ce moment encore plus exaltant. Encore une fois, j'avais droit à une bulle enchanté, un vol de temps, une parenthèse... mais c'était si excitant cette fois-ci.
Dans la frénésie de l'instant, nous basculions sur le canapé, je me retins autant que possible pour ne pas l'écrasé. Elle en rigola et m'observa avec tellement de bienveillance et d'amour.
- Choji, souffla-t-elle, je t'aime.
Et je décrochais inévitablement. Je l'embrassais à nouveau, pousser par des pulsions venu d'ailleurs. J'embrassais chaque parcelle de son corps comme s'il était mien, je goûtais son cou, ses épaules... et je l'entendais soupirer de bien-être.
Qui étais-je pour avoir un tel comportement ? Et en même temps, je ne maîtrisais vraiment plus grand-chose. Les mots « je t'aime » semble avoir fait rendre l'âme à ce qu'il me restait de lucidité. Je devais avoir résister au désir depuis trop longtemps.
J'attrapais son corps et la fit rouler au-dessus de moi. Elle s'asseyait, le regard en feu et pourtant, cette nuit, nous n'entamerions pas cette idylle. Nous ne ferons que nous embrasser, nous caresser et nous rendre fou une bonne partie de la nuit.
Le lendemain, le réveille fut les plus agréable de toute ma vie. Elle était là, la tête sur mon bras, le dos collé à mon torse. Je souris en la voyant, j'étais devenue différent. J'étais heureux. Bien. En paix. Je me rapprochais d'elle et embrassais son épaule, de tendre baisers glissants dans son cou. Elle soupira avant de se retourner vers moi, en ouvrant difficilement les yeux. Et c'est à ce moment précis que je compris que c'est la place que je voulais avoir pour le restant de mes jours.
****
Bien le bonsoir messieurs, dames ! Comment allez-vous ?
Me revoila avec un chapitre en somme très court et j'en suis navré, comme vous le savez, j'ai un accident de voiture fin septembre et autant vous dire que ce mois d'octobre n'as pas été de tout repos ! De plus, j'ai aussi trouver du travail, malheureusement, c'est dans une zone de couvre feu pour le moment et ils sont fermés, de quoi me faire lourdement rager, moi qui ne demande qu'à travailler. Toujours est-il que la question est : Comment avez-vous trouvez ce chapitre ?
Je pense en faire un dernier, histoire de clôturer un peu mieux cette histoire. J'ai le sentiment de l'avoir bâclée mais comme je l'avais dis au tout début, c'est un challenge et malgré tout, j'espère avoir égayer vos cœurs avec cette petite histoire.
Je vous embrasse fort les loulous, on se revoie prochainement pour la suite et fin d'"entre tes mains" et ainsi je pourrais me consacrer à "La Reine des Damnées", qui, je le rappel était un RP que j'entretenais avec quelqu'un. Aujourd'hui, je suis seule pour faire la suite et ce n'est clairement pas évident !
Cœur sur vous !
VOUS LISEZ
Entre tes mains
FanfictionChôji Akimichi adore poster sur les réseaux sociaux des photos de recette culinaire et de plats toujours plus délicieux les uns que les autres. Toutefois, il est victime de cyber-harcèlement, visant principalement son poids et son physique. Blesser...