Chôji Akimichi

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Je referme l'écran de mon ordinateur portable en poussant un profond soupire. Encore une fois, je suis victime de commentaires haineux et pas agréable à lire. Mon portable ne cesse de vibrer à causes des notifications que je reçois. Je préfère le coupé. Assis sur ma chaise de bureau, je balance ma tête en arrière et fixe le plafond. Je me demande bien ce que j'ai bien pu faire au monde pour mérité autant de ressentiment à mon égard. Je suis pourtant quelqu'un de gentil, je ne suis vraiment pas méchant pour un sous, hormis lorsqu'on me traite de gros. Seulement voilà, cette insulte ne me fais plus non plus réagir. Je lis tellement de commentaires la dessus que je crois que mon esprit a fini par s'habituer. C'est vrai que je suis quelqu'un d'assez enrobé mais ce n'est pas de ma faute si j'aime la nourriture, comment font les gens pour ne pas plus s'empiffrer que cela ? Je ferme les yeux et passe mes mains sur mon visage, frottant mes yeux.

Je devrais passer outre ces commentaires insultant mais, même si au début je ne les prenaient pas en compte, ils ont fini par être si nombreux... si autant de gens se mettent d'accord pour affirmer quelque chose, peut-être que c'est vrai ?

Je reçois tous les jours ce genre de chose, cela en est devenu un harcèlement quotidien. Par chance, je peux compter sur mon meilleur ami, Shikamaru. Lui, c'est bien le meilleur. Son air las et pas prise de tête m'apaise grandement. Je l'ai rencontrer à l'école maternelle et nous sommes rapidement devenu amis. Enfin... disons que nous ne nous sommes pas vraiment concertés mais que les choses ce sont faites d'elle-même. J'aimerai être comme lui, me foutre de tout et ne pas avoir d'ennuis particulier. J'aimerai être aussi beau que lui. Avouons-le, sa gueule d'ange avec ses cheveux long en ferait tombée plus d'une. Je reconnais que mon meilleur ami a un certain charme. Pourtant, pendant des années il me répétait sans cesse que les filles c'étaient « galère », je ris aujourd'hui en constatant qu'il est en couple avec une vrai gueularde, lui qui déteste ça. Je suis heureux pour lui et même si Temari lui mène la vie difficile, ils restent le couple que j'admire le plus. Oui, quelque part, je reconnais avoir une pointe de jalousie envers Shikamaru. Parce que moi, Chôji Akimichi, je suis gros, que j'aime manger et que cela ne plaît à aucune filles.

Je suis aussi un être humain et j'ai des sentiments. J'en ai développé fut un temps auprès de Sakura mais je ne lui ai jamais avoué, puisqu'elle a jetée son dévolu sur un certain Sasuke.

Aujourd'hui, je me rend compte que ce n'était qu'une amourette de passage, rien de bien sérieux.

Je soupire une nouvelle fois et jette un œil à l'horloge au dessus de la porte de ma chambre. J'ai bientôt rendez-vous avec Shikamaru, il m'a envoyé un texto hier soir, m'invitant à boire un coup chez Ichiraku. Il paraît que c'est une annonce importante, je ne peux pas lui faire faux bond.

Il me reste encore un peu de temps alors je décide à aller prendre une bonne douche et changer de vêtement. Cela fait trois jours que je suis rester enfermer dans ce petit appartement et surtout, dans ma chambre. Je sens le fennec et autant être un minimum présentable. S'il était venu à la maison je m'en serais fichu, il me connaît, mais là je suis en public alors autant être présentable.

J'arrive dans le bar d'Ichiraku qui me salut d'un geste de la main. Il me fait signe qu'il arrive avec le nécessaire, comprenez, du sake et une grande coupe de viande de bœuf et de porc frais avec des légumes en veux-tu en voilà. J'ai pour habitude de toujours déjeuner chez lui et il me réserve toujours un petit stock rien que pour moi. Évidemment, je partage toujours avec mon meilleur ami, je ne suis pas si radin, tant qu'il me laisse toujours le dernier bout de viande.

Je m'installe à ma table habituel et fut rapidement rejoint par Ayame, la fille du chef Ichiraku. Elle dépose sur la table la gigantesque ration et me salut brièvement avant de repartir rejoindre son père en cuisine.

Entre tes mainsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant