La femme de ma vie

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Ce chapitre signe la fin de cette histoire. J'aurais, malgré cette très longue pause, pris un réel plaisir à l'écrire. J'espère que vous aurez eu autant de plaisir à la lire. ce chapitre est le plus long et se divise en deux parties : Chôji et Karui. Vous aurez un peu plus de détails sur le jeune femme.

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Il y a des relations amoureuses qui paraissent étrange aux yeux des autres. Vous est-il déjà arrivé de vous demander comment deux personnes pouvaient être ensemble ? Soit parce que physiquement cela ne collaient pas entre eux, soit parce que leur personnalité ne paraissait pas homogène ? Mes parents m'ont souvent avoué que leurs amis ne leur donnaient pas plus de trois mois. Voilà donc bien 3 décennies que je le vois toujours s'embrasser et se dire à quel point ils s'aiment. Et pourtant, j'en ai vu des assiettes volées, des cris retentirent en pleine nuit, des portes claqués, des vases brisés, des insultes fusés... et pourtant, quand je leur pose –encore et toujours – la question sur leurs sentiments, ils me répondent simplement qu'ils s'aiment comme au premier jour. Je ne discerne pas vraiment comment cela est possible mais peut-être que le temps que je passe auprès de Karui me permettra de mieux cerné ces paroles.

Je me sens mieux dans ma peau, je me sens mieux dans mon esprit. Je suis heureux et très fier de sourire chaque jour dans le miroir. Je n'ai plus honte de mon poids, je n'ai pas honte de manger autant devant elle et même si elle peste toujours en voyant la note élevée à la fin du repas, je lui laisse le dernier bout de viande, ce qui fais doucement rire mon meilleur ami ananas.

Elle m'enlace alors que je m'observe dans le miroir. Voir ses mains surgir et caresser lentement mon ventre me fais bondir de joie. Notre relation est récente mais j'ai le sentiment au plus profond de moi que cette fois-ci, je ne suis pas prêt d'être aussi malheureux qu'auparavant. J'attrape ses mains avant de les embrassés. Je lui fais face, et observe ses pupilles venus d'ailleurs. Avoir de si beaux yeux c'est hors du commun. Et je vois toujours de petites perles de larmes émergés au coin de ses yeux quand je les lui complimente. Sa peau si douce et son teint hâlé me font pensé que j'ai une chance incommensurable de l'avoir dans ma vie.

Aujourd'hui, nous avons un dîner chez Shikamaru. Il veut absolument la rencontrer et même si j'ai voulu la préserver et ne la gardé que pour moi, je crois qu'il est grand temps qu'elle fasse la rencontre de la personne qui compte le plus pour moi. Bon, d'accord, je l'avoue... j'ai céder sous la pression de la belle Karui. En même temps, difficile de résister à ses jolis yeux et des lèvres si charnues. Elle des arguments de poids, il faut le dire. Quoi ? Vous vous posez la question ? Non, pas de tagada tsoin tsoin entre nous, rien en presse et je veux respecter son espace à elle.

Vêtu simplement, nous nous rendions dans la demeure Nara. Des hectares de forêt protégés et plusieurs petits domaines appartenant à sa famille, sont ci et là. Depuis des siècles entiers, la famille Nara vit ensemble et c'est intergénérationnel. Même si cela dérange mon cher Shikamaru, Temari a su le convaincre que c'était une bonne chose, encore plus depuis qu'ils avaient eu leur petit Shikadai. Temari avait eu besoin de soutien et d'aide. Et même si Shikamaru donnait de lui-même pour soulager la belle blonde, il n'était pas de trop d'avoir l'aide des tantes et vieux oncles. Ils pouvaient donc se permettre une pause dans leur emploi du temps de parents, comme c'était le cas ce soir.

Karui était impressionnée par toute cette richesse étalée et pourtant, il n'en était rien. Ils étaient loin d'être riche, même si la paraître semblait indiquer le contraire. Toujours est-il que Shikamaru, riche ou non, s'ne fichait et aspirait à une vie sans prise de tête et simple. Visiblement, la vie avait décidé autre chose pour lui et le voilà en couple avec une femme caractériel et père de famille. Karui était un peu mal à l'aise mais je n'ai pas eu le temps de dire quoique ce soit, que Temari ouvrit la porte, joyeuse comme jamais. Ne pas avoir Shikadai à s'occuper pour la soirée devait sacrément la soulager. Elle attrapa Karui dans ses bras, comme si c'était son amie depuis longue date. Derrière, à l'encadrement de la porte, je retrouvais mon bon vieil ami, mains dans les poches comme à son accoutumé. Un sourire narquois sur les lèvres, il me fit un rapide signe de la main. J'arrivais à sa hauteur tandis que les filles se mirent à parlés entres elles, ignorant littéralement notre existence.

Entre tes mainsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant