Chapitre 2

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Je me retrouve donc 9 ans plus tard, beaucoup de choses se sont passées depuis ce jour là : j'ai grandi, j'ai passé des années de cauchemars et j'ai perdu ma seule meilleure amie. J'avais 12 ans. Enfin, maintenant je me pose plus de questions, le destin me pourrit la vie, je l'ai compris. J'ai 15 ans, je n'ai rien à dire sur ce fait a part que c'est la pire chose qui peut arriver à une personne... Quand je pense à maman me disant que ça été la meilleur période de sa vie ( peut-être parce que c'est quand elle a rencontré papa ), ça me donne envie de m'enfermer dans ma chambre et d'y rester pour cent ans, si ce n'est pas déjà chose faite. Justement à propos de ma mère je l'entends crier depuis le salon pour me dire de me lever sinon je serai en retard au lycée et que ça serait, d'après son avis, TRES dommage de rater son premier jour de cours et aussi rater des jolis garçons. Rien que ça... Je descends de mon lit à contrecœur et je crie :

- J'arrive ! Pas de besoin de monter sur tes grands chevaux.

Mauvaise idée. Mes parents sont... comment dire... assez strict. Voyez, je suis une Numéro 2, dans notre société les gens sont triés par chiffres, qui correspondent à leur mode de vie mais surtout à leurs richesses. Mes parents y sont très attachés à ce chiffre, moi je n'y voit aucun intérêt et trouve le concept ridicule. Mon père m'y reprends souvent à ce sujet.

- Tu sais ma fille, c'est grâce à ton père que tu as une vie confortable et un jour, lorsque tu deviendras une travailleuse honnête et dévouée, tu sera comme moi.

A en vomir si vous voulez mon avis, les Numéro 1 correspondent souvent au personnes qui font parti du conseil ou des directeurs d'entreprises très importants. Les Numéro 2, comme ma famille, sont des gens bien aisés c'est juste qu'ils ne sont pas assez important pour notre ville pour être des Numéros 1, les Numéros 3 sont comme nous, vivent dans les mêmes quartiers, avec une différence d'intelligence où de salaire comme dirait mon père, moi je lui répond que c'est juste pour les grades au dessus puissent leurs cracher dessus et se sentir au dessus de tout le monde. Les Numéros 4 sont des familles modestes qui arrivent à vivre mais avec difficulté, le conseil ne les aident pas en augmentant les dus. Et les Numéro 5... Ce sont des pauvres, la plupart d'entre eux ne restent pas longtemps au sein de notre ville, parce que le conseil les bannit. Lorsque mon père commence à y parler comme quoi c'est de la misère, je me tais parce que le souvenir douloureux du petit garçon Mike refait surface. En ce moment il doit être mort ou banni, ce qui revient à la même chose. La particularité de notre ville c'est qu'elle entourée d'un grand mur en béton énorme et on nous a toujours appris que sortir de la ville, c'est mourir. Lorsqu'il y a un rare rassemblement pour discuter de la punition de quelqu'un, soit on l'exécute, soit on le bannit. Et quand je dis rare, c'est rare. Il y a peu d'infractions, car personne ne veut risquer la mort, même si il meurt de faim. Mais la règle la plus importante, celle qu'on nous apprend depuis l'âge ou on peut marcher: c'est de ne pas mentir

Seule contre TousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant