Chapitre 1

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Pdv : Tobias

Je me réveille en silence. Comme tout les matins, je vais ouvrir la porte d'entrée de ma maison pour trouver, sur le paillasson, un gros bouquet de rose rouge vin que je ramène à l'intérieur. Un cadeau du diable, qu'il me fait tout les jours.

Je ne sais pas par quel miracle j'ai réussi à lui interdire d'entrer chez moi ( et à vrai dire, je ne cherche pas vraiment à le savoir). Je suis sûr que s'il le pouvait, il viendrait dans ma chambre les déposer, au pied de mon lit et qu'il ne se gênerait pas pour me regarder dormir.

Mes parents sont à la maison, pour une fois. Avec leur travail, ils voyagent beaucoup alors je suis souvent tout seul à la maison. Mais bon, je ne peux pas vraiment leur en vouloir. C'est quand même cool de pouvoir dire que ses parents sont deux archéologue super connu.

Je me dirige vers la cuisine pour, comme tout les jours, jeter les fleurs et la carte qu'il y a avec dans la poubelle. Ma mère y sirote son café tranquillement. Je ne l'ai pas vue depuis que devils à commencé à m'en offrir tout les matins, alors elle n'est pas au courant.

Je ne lui en ai pas parlé. Je crois qu'au fond, j'espérais que cette histoire se terminerais aussi vite qu'elle a commencé. Je me suis plusieurs fois demandé si tout ça aurait eu lieu si je n'avais pas descendu les escalier de l'école en tombant, ce jour là. Après tout, c'est ce qui m'a vallu un séjour à l'hôpital, endroit où il m'a vu pour la première fois. Franchement, je ne sais pas comment il a fait pour me trouver mignon alors que j'avais un énorme bleu violacé sur la joue, l'arcade sourcilière gauche en sang et un bras dans le plâtre ( plâtre que j'ai toujours d'ailleurs). J'étais loin d'être sous mon meilleur jour, je dois bien l'avouer.

Quand je rentre dans la cuisine, le bouquet à la main ( celle encore valide), ma mère me lance un drôle de regard. Le genre qui veut dire :"Toi, tu as intérêt à me donner des explications tout de suite". Je souffle légèrement d'exaspération en m'appretant à jeter le bouquet.

Ma mère l'attrape de justesse, avant que les roses ne rejoigne les autres détritus présent dans la poubelle. Elle les dépose sur le plan de travail avant de sortir un énorme vase d'une des armoires. Elle compte sincèrement exposé ces fleurs à la vue de tous ( enfin de tout ceux qui viennent à la maison). Je suis bien obligé d'avouer qu'elles sont très belles mais elles ont été envoyée par devils et ça me suffit pour ne pas du tout vouloir les voir.

Maman : Bon, tu compte me dire ce qu'il se passe ou tu vas continuer à ne rien dire ?

Je ne peux clairement pas lui dire que le diable m'offre des fleurs en espérant que ça me fasse tomber sous son charme. Alors, j'ai décidé de faire ce que je sais faire de mieux : ne pas tout dire pour éviter d'avoir des problèmes. C'est une technique super efficace. Et puis, ce n'est pas vraiment un mensonge puisque tout ce que je dit est vrai. Il manque juste une partie de l'histoire.

Moi: Ben tu vois. Y a un nouveau à l'école, que j'avais déjà croiser à l'hosto. Et il arrête pas de dire qu'il est amoureux de moi et de déposer des roses sur le paillasson. Sauf qu'il ne veux pas comprendre que moi, je ne l'aime absolument pas.

Maman: Tu pourrais au moins lui laisser une chance. Il doit vraiment t'aimer pour se lever tout les jours au aurore pour t'offrir un bouquet.

Je n'arrive pas à croire ce que je viens d'entendre. J'ai l'impression que j'hallucine. C'est ma mère. Elle est censée me comprendre et être d'accord avec mon point de vue. Pas défendre celui de devils.

Surtout qu'elle n'a pas l'air de se rendre compte d'une choses pourtant très importante. À savoir que c'est  extrêmement creepy de se réveiller tout les matins et de trouver, alors qu'on a encore la tête dans le cul, des roses sur le pas de sa porte. Et ça l'est encore plus quand on a jamais donné son adresse à la personne qui nous les envoie.

Parfois, j'ai l'impression que devils cherche juste à me rendre complètement dingue. Et il y arrive très bien d'ailleurs.

Comme ma mère ne semble pas décidée à prendre mon parti dans cette histoire, il va falloir que j'utilise mon autres technique presque imparable : tout faire pour détourner la conversation le plus rapidement possible en essayant que ça ne se voient pas. Je ne peut pas utiliser ma technique réellement imparable, c'est à dire prétexter devoir aller se préparer pour l'école étant donné qu'on est samedi ( ce qui est bien dommage car c'est une super technique).

Il faut donc que je guide la conversation sur le seul trucs que ma mère aime au moins autant que moi et mes sentiments, c'est à dire son travail. Franchement, c'est cool d'avoir des parents qui aime leur métier mais ça peut être usant à la longue ( la dernière fois que je lui ai demandé de l'aide pour un devoirs d'histoire, elle a passé trois heure à me parler de la Grèce antique).

Moi: Dit, Maman. Comment c'est passé la fouille du tombeaux égyptien que vous avez trouvé ? Toi et papa vous devez être super heureux mais vous m'en avez à peine parlé.

Ma mère à directement mordu à l'amecon. Après tout, le seul trucs que ma mère aime plus faire que parler de son travail ( en dehors de son métier et s'occuper de moi), c'est de me parler de son travail. Vu l'engouement que je peux lire dans ses yeux, elle va en parler pendant un moment. Y a même des chances que l'on serve le dîner avant qu'elle n'aie fini.

Enfin, c'est ce qui se serait probablement passé si quelqu'un n'avait pas décidé de toquer à la porte pile à ce moment là.

va au diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant