Chapitre 3

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Pdv: Willariel/Devils

Je vais le tuer. Je veux le tuer. Je veux voir la vie quitté subitement son corps de lâche ( à moins que j'opte pour une mort plus longue et plus douloureuse. Ça peut être une bonne idée aussi.).

Fin, quoi qu'il en soit, je veux voir son corps sans vie et son âme au plus profond des enfers pour l'éternité. Je veux qu'il souffre, qu'il devienne le réceptacle de ma haine contre lui. Parce qu'il l'a fait souffrir, parce qu'il a aussi faire du mal à mon prince.

Mon regard se pose sur mon lit. Je ne sais pas comment j'ai fait pour convaincre Tobias de bien vouloir venir dans les enfers avec moi et d'accepter de dormir dans mon lit. Son important manque de sommeil à probablement dû jouer en ma faveur.

Juste en face de mon lit, il y a une armoire, avec de grandes porte de verre et des gravure complexes dans le bois sombre. C'est là que j'entrepose mes couronnes. Il y en a 13 en tout. Enfin, elles ne me sont pas toute destinée. À vrai dire, je n'en porte qu'une seule.

Les autres, je les ai faite forgée par les meilleurs artisans quand j'ai rencontrés Tobias. Elles sont toutes dans un style très différents. Je voulais qu'il puisse choisir celle qu'il aime le plus. Au final, ça n'a servi à rien puisqu'il m'a dit, je cite "Non mais de toute façon, à quoi ça peut bien me servir de porter un truc mega cher et qui brille plus qu'une boule à facette pour que les gens sache qu'ils doivent me traiter comme si j'étais toi ( sous prétexte que tu m'aime) alors que de toute façon tu vas pas me quitter des yeux une seconde".

Je sais qu'il a raison. Jamais un membre de mon peuple n'oserai lui faire la moindre réflexions quand je suis là, me tenant à ses côtés , quand bien même il ne porte pas de couronne. Mais on est jamais trop prudent, surtout dans les enfers (après tout, ici, les enfants sont élevé dans le but qu'ils deviennent assez insensibles, pour passez leur éternité à punir les hommes les plus monstrueux qu'on puisse trouver, sans avoir le moindre remord).

Ça fait une bonne heure que j'essaie de me calmer, d'arrêter de penser au connards qui a oser faire du mal à Tobias. Depuis que mon prince c'est endormi, je n'arrête pas d'y repenser.

Mon téléphone vibre dans ma poche. Je l'attrape et, de rage, l'expose contre le mur sur lequel il rebondit avant de retomber au sol. Je crois que l'écran est abîmé. Mais c'est pas grave, j'en rachèterai un nouveau. J'ai largement les moyens et puis j'avais envie de changer de toute façon. Après tout, j'avais celui là depuis au moins un mois.

Une de mes majordome entre dans la pièce, probablement alertée par le bruit. Elle est acceuillie par mon regard le plus noir et un "partez" assez sec qui la font quitté la pièce aussi vite qu'elle est arrivée. Je suis peut être un brin malpoli sur les bords mais bon, ce n'est pas ma faute. Ce n'est pas moi qui ai décidé que les démons n'auraient pas de parents pour le apprendre les bonnes manières. Et puis, j'avais dit à tout mon personnels, quand j'ai rencontré mon prince, que quand Tobias viendrai ( parce que oui, j'avais prévu qu'il viendrai un jour. Tout comme j'ai prévu d'en faire mon roi un jour. Même si je l'avoue, pour cette étape, je vais peut être un peu vite en besogne), il ne vaudrait surtout pas me déranger.

Je sens soudainement deux bras m'entourer. En baissant la tête, je vois Tobias, en train de me serrer contre lui. J'étais tellement occupé à fulminer que je ne l'ai même pas entendu se réveiller.

Il pose son regards sur mon téléphone, toujours sur le sol puis lève les yeux au ciel.

Tobias : Tu vois, ça (il pointe le téléphone) c'est la deuxième grosse raisons pour laquelle tu m'énerve.

Moi: parce que je balance les trucs contre les murs pour faire passer ma colère.

Tobias: Non, parce que t'as tellement été pourri gâté toute ta vie que maintenant, ça te pose aucun problème d'abîmer les choses, ou parfois même les gens, sans raison parce que de toute façon tu peux les remplacer. Et puis tu te lasse sans arrêt de tout. Sérieusement tu te rend compte que depuis qu'on se connaît tu a déjà changer six fois de moto parce que je cite "La couleur me plaisait plus trop". Le problème c'est que si tu te lasse de tout si vite, il y aura probablement un moment où tu te lassera de moi. Et si moi je t'aime à ce moment là, je vais souffrir. Et je refuse de encore souffrir par amour.

C'est comme si, tout d'un coup, on venait d'allumer la lumière. Je comprend beaucoup mieux la situations. Ça me fait mal que Tobias pense ça de moi mais je dois avouer que, vu l'image que je lui ai faite de moi, c'est assez logique qu'il réagissent ainsi.

Moi : Jamais, je ne lasserai de toi. Je le jure. Parce qu'il y a trois grosses différences entre toi et tout les trucs que je pourrais m'acheter. Déjà, toi tu es unique alors que les téléphones, les vêtements,ect... Toute ses choses sont construite en milliers d'exemplaire tous identiques. Je pourrais avoir 100 même pull exactement pareil mais je ne pourrais jamais avoir qu'un seul toi. Ensuite, j'ai commencé à vouloir un portable que depuis que je sais que ça existe alors que toi, je rêvais déjà de t'avoir auprès de moi avant même ta naissance. Et puis, certe j'aime mes affaires quand je les achète mais je suis amoureux de toi. Je pourrais vivre sans portable mais pas sans toi. Tu es beaucoup trop important pour moi pour que je me lasse de ta présence.

Tobias: Ouais, sauf que tu as oublier un truc dans ton spitch de trois kilomètres de long. Je suis humain, moi. Et les humains, au cas où tu aurai oublier, ça meurt. Peut importe ce qu'il se passe un jour, tu devra vivre sans moi. Et je refuse que tu pleure sur ma tombe le jour où ça arrivera.


va au diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant