va au diable

Chapitre 2

Pdv : externe

La voisine, qui avait toqué à la porte, est restée presque toute la matinée. Au plus grand bonheur de Tobias. Son plan n'avait finalement pas si mal tourné.

La journée s'est déroulée sans encombre. Le jeune garçon a profité du soleil brillant dehors pour lire dans le jardin.

Tout allait parfaitement bien, jusqu'à ce qu'il soit l'heure d'aller se coucher. Depuis l'arrivée de Devils dans sa vie, Tobias redoutait vraiment ce moment. Il ne cessait de faire des cauchemars horrible, revoyant sans cesse cette scène et c'était pire de jour en jour.

Au début, Tobias n'avait pas compris pourquoi. Ce moment horrible n'avait à priori aucun lien avec le diable et pourtant ses souvenirs était revenu à la charge, une nouvelle fois.

Tobias se réveille pour la troisième fois cette nuit. Il est trempé de sueur et tremble de partout. Quelques larmes solitaire coule en silence sur ses joues.

Il lui faut un long moment avant de reprendre un temps soit peu son calme. Son bras ( celui non plâtré ) lui fait presque aussi mal que ce jour là. Ce dernier est bandé, comme d'habitude.

Un bandage qui ne servait strictement à rien, étant donné qu'il pouvait aisément bougé son bras malgré celui ci, hormis pour une chose, une raison qui ne prenait son sens que si on savait ce qu'il s'était passé ce jour-là.

En regardant par la fenêtre, Tobias voit Devils assis, sur le bord du trottoirs dans le froid de la nuit.

Il prend une grande inspiration avant d'enfiler un short en vitesse et de sortir précipitamment de la maison. Il en avait assez de mentir à Devils, sur ce qui le poussait à ne pas aimé sa présence. Enfin, ce n'est pas vraiment des mensonges puisqu'il n'aimait vraiment pas les choses qu'il lui reprochait mais, il leur donnait plus d'importance qu'elles n'en avait vraiment.

C'est injuste, Devils à le droit de savoir. Tobias doit lui dire, il le sait, et ce même si ça lui fait mal d'en parler.

Il s'assied à côté du diable qui troune presque immédiatement son regard vers lui. Tobias prend une grande inspiration.

Tobias : Tu sais j'ai pas mal réfléchi et je me suis dit que tu avais le droit de savoir pourquoi je ne supporte pas vraiment ta présence. Bien sûr, toute les raisons que je t'ai déjà énoncée sont vraie mais il y a deux choses, dont je ne t'ai pas parlé, qui ont beaucoup plus d'importance que celles là. Mais y en a surtout une qui me fait mal, vraiment mal et j'ai mis du temps avant de m'en rendre compte. Et ça prend de plus en plus de place dans ma vie alors je sens que faut que je t'en parle avant que ça ne prenne des proportions épouvantable.

Tobias marque une pause, pour reprendre son souffle mais surtout pour rassembler un tant soit peu de courage pour pouvoir continuer à parler.

Devils : va y, je t'écoute et je ne te intéromprais pas, promis.

Tobias : Il y a sur cette planète une personne dont je rêve d'oublier l'existence. Et à vrai dire, avant que tu n'arrive, j'avais presque réussi à le faire. Mais tu es arrivé et, hélas pour moi, ça me l'a rappelé. Parce que les première choses que j'ai vu de toi, c'est des choses que vous avez en commun. Tu as la même putain d'assurance dans ta façon de parlé et cette...

Tobias s'arrête un peu dans son récit. Les images lui revienne en tête, alors que quelques larmes salée s'échappe de ses yeux clos. Devils ne peut s'empêcher de passer son bras autour de ses épaules en essayant tant bien que mal de le réconforté

Tobias : Quand tu n'as pas ce que tu veux, tu as la même putain de façon de t'énerver. La seule différence, c'est que toi au moins, tu ne t'énerve pas sur moi, fin pour l'instant.

La dernière partie de sa phrase avait été prononcée à voix basse, dans l'espoir que Devils ne l'entende pas. Ce qui, à la vue de la tête de ce dernier, n'est pas le cas.

Tobias : Je sais que tu n'y peut rien mais ton arrivée m'a rappelé ce qu'il m'a fait, certainement le souvenir le plus horrible que j'aie. Tu vois, on dit souvent que l'amour c'est une flamme et que parfois la passion ça brûle . Eh bien, lui il a pris ça au pieds de la lettre . Un jour, il s'est énervé sur moi, plus que d'habitude. À vrai dire, je ne sait même plus pourquoi. Je crois que c'était parce que j'avais osé dire que je ne l'aimais plus. Il m'a attrapé par le col de ma veste et m'a balancé dans la cave avant de me cramer le bras. J'ai jamais eu aussi mal de ma vie. Franchement j'ai bien cru mourir ce jour là.

Les yeux de Devils virent au noir. Il doit se contenir pour ne pas exploser de rage. Non seulement ce connard a oser blessé un être qu'il trouve parfait mais en plus, ça avait clairement traumatisé le jeune garçon.

Tobias vient l'entourer de ses bras. Pour les calmer tout les deux. Petit à petit, Devils sort de sa rage et le prend à son tour dans ses bras.

Tobias : ça fait du bien d'en parler. Et je crois qu'il faut que je me fasse à l'idée que tout le monde n'est pas comme lui. Si tu veux, je peut essayer de te donner une chance. Parce que en réalité, si on n'oublie cette histoire, tu me plais vraiment beaucoup. Mais je ne peux rien te promettre. Fin, et pour ce qui est de la deuxième raison, je t'en parlerait un autre jour.

Un léger sourire apparaît sur les lèvres de Devils.

Devils : Ça me va parfaitement. Oh, et même si j'aime le surnom que tu m'as donné, j'aimerai que tu fasse partie des rare à connaître mon vrai prénom.

Tobias relève la tête pour le regarder, savoir le prénom de Devils l'intéresse surtout s'il ne le dit pas à beaucoup de gens.

Devils : Je m'appelle Willariel.

Tobias: c'est dommage que je ne l'aie pas connu plus tôt, j'aurai pu te surnommer Willi. Et comme ça, si un jour tu avais des problèmes j'aurai pu dire "il faut sauver Willi".