- Puis comme par magie, l'étrange créature nocturne se leva en plein jour. Elle se laissa alors aller, laissant son cœur guider chacun de ses mouvements, elle sentait toute son âme lui crier d'aller voir la chose. Cette chose dont tout le monde lui criaient de s'en méfier, la chose dont toutes les autres chauves-souris fuyaient. Et pourtant, elle se sentait d'aller voir la chose rejetée, la chose appelée soleil. Alors, lentement, la petite créature se dirigea vers l'entrée de la grotte. Une fois dehors, la voilà toute tremblante, craintive, dopée à l'adrénaline. On lui avait dit que le soleil était tout là-haut et qu'il venait remplacer la lune. Sa petite tête se leva. Et soudain elle fut éblouie par sa beauté. Sa beauté était telle que la chauve-souris en perdit la vue. Mais plus que ça, la petite créature tomba éperdument amoureuse, elle resta alors là, la tête levée vers les cieux qu'elle ne pouvait à présent plus voir pour le restant de ses jours... Et voilà fin de l'histoire, c'est l'heure d'aller au lit Bruce.
- Mais... Je ne comprends pas, commença l'enfant.
Alfred soupira, depuis un moment, son jeune maître ne cessait de lui réclamer des histoires concernant les chauves-souris. Ayant épuisé tout son stock -ainsi que celui de toutes les librairies et bibliothèques des environs- il avait par la suite commencé à inventer des histoires toutes aussi originale les unes des autres. Alfred se découvrait un véritable talent de conteur jusque-là enfoui dans un recoin de son costume de majordome.
- Comment la chauve-souris a-t-elle pu tomber amoureuse de la seule chose qui pouvait l'a détruire ?
Alfred pencha sa tête d'un air maternel tout en caressant la tête du jeune enfant.
- Ce n'est qu'une histoire Bruce... Ce n'est qu'une simple histoire parmi tant d'autres...~¤~
Le Joker se leva en sursaut, ses poumons réclamaient de l'air et ses mains étaient emprisonnées dans une camisole. Alors qu'il se débattait pour se dégager de la camisole, il tomba de son lit, sa joue frappa violemment le sol. Son corps fut entièrement parcouru de spasmes tandis qu'il suffoquait.
Vite, de l'air, pensa instinctivement le clown.Ses yeux lancèrent un rapide coup d'œil autour de lui, pour tenter de trouver une solution. La première chose qu'il remarqua, fut la porte de la cellule en feu, la deuxième était la grille d'aération sur le mur perpendiculaire au lit. Il traîna son corps, jusqu'à celle-ci et colla son visage contre la grille, remplissant ses poumons d'air. Et enfin, il retrouva ses esprits.
Il était enfermé dans une cellule en feu et ne pouvait désormais plus utiliser ses bras emprisonnés. Son regard se tourna derrière lui, vers la porte menant aux enfers. Les coins de ses lèvres se levèrent et un léger rire en sortit avant d'être rapidement remplacé par une forte quinte de toux. Ses yeux se plissèrent, des gouttes de sang venez s'écraser sur le sol.
Une pluie de sang... pensa le fou, non, un saignement de nez. Super la total, camisole, saignement de nez, barbecu-party et... Joker réfléchi, il y avait aussi autre chose, mais il ne pouvait dire quoi... Ah oui c'est vrai.- Hey !!! C'est pas que je voudrais déranger qui que ce soit mais y a un peu, même beaucoup, le feu dans « ma chambre » ! le dernier mot fut accentué par des guillemets qu'il forma avec ses doigts cachés dans la camisole.
- Donc je pense que se serait absolument adorable et incroyablement gentille de votre part si vous déverrouillez les portes ! Pas que ça me fasse chier de brûler vif, mais voilà quoi...
Rien, pas même un écho. Misère. Ses épaules retombèrent mollement. Il allé finir en clown-marshmallow. Ce n'était pas prévu. Le Joker mordilla nerveusement sa lèvre inférieure. Non, ce n'était pas du tout prévu, du tout, du tout, du tout, du tout. Un goût de métal envahi sa bouche.
Le voilà pris au piège.
Un clown marshmallow ? pensa le fou.
Ça pourrait être bon, non ? lui répondit l'autre fou dans sa tête.
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Madness Eyes [Réecriture]
FanficLe regard de Batman se faisait perdu, il ne savait plus où il était ni même ce qu'il faisait. Il était pris sous l'hypnose de cet océan de vert pur, démunie de tout contraste. Il avait face à lui le vert dans son état le plus verdict, un vert suppli...