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Elle allait à l'école joyeusement. L'envie de le voir ne cessait de grandir en elle. Elle sautillait presque rentrant dans l'établissement. Alors qu'elle se posait sur sa table, elle n'avait remarqué l'air stressée que prenait le roux. Il se dirigea vers la brune en souriant maladroitement et prit une chaise s'asseyant en face d'elle. Remarquant son stresse plus que présent, elle lui sourit et lui caressa tendrement les cheveux.

— Si tu ne te sens pas prêt à m'avouer tout cela, ne le fais pas, je ne veux pas te forcer...! Dit elle en lui souriant innocemment.

— Non non non ! Je veux te le dire, je te fais assez confiance, et... j'ai envie de t'en parler... Dit il baissant la tête.

— Dans ce cas, on va dehors, tu y seras mieux qu'enfermer ! Sourit elle lui prenant la main, l'emmenant dans un endroit calme de l'établissement.

Ils se posèrent tranquillement au sol, et elle l'encouragea à parler avec un sourire des plus chaleureux. Il baissa la tête et commença à parler.

— J'ai... enfin... Tout a commencé quand ma mère est partie de la maison, pour la simple et bonne raison qu'elle avait trouvé quelqu'un de mieux que mon père... Elle avait décidé de déménager avec lui en France, mais son avion a craché et elle est morte... Depuis, mon père s'en veut tellement et il fait passer toute sa colère sur moi... Je commence tellement en avoir marre de toujours faire semblant... Hiba... J'ai mal... Dit il sanglotant. Elle le prit rapidement dans ses bras, caressant son dos.

— C'est fini maintenant, tu n'es plus obligé de faire semblant... Je suis là...

— Mais j'ai personne à qui parler, tout le monde est ami avec moi seulement parce que mon père est le directeur... personne ne prend le temps de me comprendre, j'ai si mal Hiba... J'aime pas comment ils se comportent avec moi, que je me suis mis sans m'en rendre compte à les ressembler... Je voulais pas... Je veux pas être comme eux... Mais ils sont tous faux...

— Et moi alors...? Tu crois que je fais partie de ces hypocrites ? J'ai vu dès le premier jour que ça n'allait pas, est-ce que j'ai déjà fait semblant ? Absolument pas ! Je suis la flamme de l'espoir pour certains et la flamme dans les ténèbres pour d'autres.
Celle que les personnes suivent lorsqu'elles se perdent. Tends moi ta main et fais moi confiance. Donnes moi les destin de ta vie et tout sera fini, je te le promets...

— Tu ne me laisseras pas hein...? Dit il essuyant ses larmes.

Jamais...!

Question...; Gakushû Asano.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant