𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑖𝑛𝑞

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Mot de l'auteur : Dimanche, alors voilà le chapitre cinq. De base, il devait être l'avant dernier chapitre puisque cette fanfic était prévue pour être courte. Mais finalement, je crois que le sixième sera l'avant dernier mais rien n'est sûr pour l'instant. Quoiqu'il en soit, bonne lecture et prenez soin de vous !

Disclamer : Comme d'habitude, les personnages ne sont pas à moi sinon on aurait eu un chapitre cette semaine ... j'rigole, j'aurais jamais eu autant de talent moi.

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Ses mains s'enfoncent dans la chair des cuisses d'Izuku.

Katsuki l'entend gémir tout contre son oreille, presque de manière exagérée pour le provoquer. Il sent ses mains parsemées de cicatrices lui tirer les cheveux, lui griffer les épaules. Alors une dernière fois, il balance ses hanches vers l'avant et percute brutalement l'intérieur bouillant du vert. Le corps d'Izuku se tend à son maximum, s'arc-boute spectaculairement et ses cuisses lui serrent sauvagement le bassin, cherchant à l'enfoncer encore plus loin, plus profondément comme si c'était même possible. Parce que Deku désire toujours plus, plus de Katsuki, plus de plaisir, mais ne l'avouera jamais. Ce foutu nerd est insatiable.

Son torse vient taper le sien brusquement et il n'entend plus ni sa respiration ni ses gémissements au creux de son oreille. Et Katsuki se relâche en lui, pendant que le vert se laisse aller entre leurs torses, cherchant désespérément de l'air ou plus de plaisir, Bakugo hésite encore sur la réponse, comme toujours.

Naturellement, leurs lippes se retrouvent, se saluent et se ravagent. Aucun des deux ne veut laisser la victoire à l'autre, cherchant à rallumer le feu ardent qui les dévore sans cesse. Mais contre toute attente, Katsuki veut parler maintenant, encore, juste pour être certain. Le possesseur du One for All est de nouveau sobre, ou du moins beaucoup plus que lors de leur rencontre plus tôt au bar. Si seulement le petit vert pouvait éviter d'essayer de le distraire en essayant de l'attirer une fois de plus dans ses filets, entre ses cuisses.

— Deku, il murmure difficilement contre sa bouche.

Le cendré pose ses deux mains à plat de chaque côté du vert, et il pousse sur ses avants -bras. Les yeux émerveillés d'Izuku suivent le mouvement, regardent ses muscles rouler et se contracter, admirent le corps du héros aux grenades. Quand leurs yeux se croisent juste après, Katsuki peut y lire tout le regret qui ronge le plus jeune. Le regret et l'amour. La douleur et l'espoir. Un instant, le blond croit être face à ses propres yeux.

— Katchan, je ne veux plus fuir ...

Cette phrase lui comprime son thorax, le ramène violemment plus loin en arrière, une impression de déjà-vu lui enserre le cœur et lui éclate aux yeux. Deku ..., ce foutu nerd. C'est de cette façon qu'il avait accepté de sortir avec lui quelques années auparavant, dans la même position, après avoir fait l'amour aussi. Katsuki s'en souvient, c'était leur première fois, maladroite et passionnée, Izuku ne voulait pas lui donner de réponse ni-même s'afficher. Ils s'étaient retrouvés par hasard dans la chambre du cendré, incapable de s'arrêter, désirant franchir la limite entre insulte et mots doux, gémissements de plaisir et grognements de colère. Et quand Katsuki s'était surélevé de cette façon, de la même manière que ce soir, pour mettre les choses à plat avec le nerd, les yeux emplis d'admiration d'Izuku avaient suivi le mouvement, avant que sa bouche ne les délivre brusquement.

Alors, la suite logique des choses, est qu'Izuku ne lui dise ...

— Je t'aime.

Katsuki rejette sa tête vers l'arrière, laisse le bonheur lui manger le visage, déformer ses traits. Putain, putain, putain. Il sent ses yeux brûler et il sait que s'il ne se retient pas, il va pleurer. Pleurer de joie, pleurer d'amour. Izuku l'aime encore, et Bakugo se fiche de paraître faible, parce qu'il se montre fort depuis trop longtemps ; parce qu'il attendait avec acharnement le vert alors que l'espoir s'amenuisait en lui chaque jour, chaque nuit, à chaque nouvelle rencontre, à chaque nouvelle fuite du nerd le lendemain matin.

Lentement, il se retire de lui et automatiquement, Izuku frissonne et gémit d'inconfort, comme toujours. Alors qu'ils les nettoient dans un silence religieux, Katsuki ne peut s'empêcher de cacher le bonheur qui vibre en lui. Les choses vont officiellement changer, alors que d'autres n'ont jamais bougé, comme les petites réactions du nerd, comme leurs sentiments à leurs égards. Pas qu'il en doutait ou du moins peut-être un peu – Katsuki est trop fier pour l'affirmer – mais il se sent rassuré, apaisé, en harmonie avec lui-même. Parce que Deku n'a pas fait cela par dépit, de force pour obtenir quelque chose ... Izuku l'a fait parce qu'il le voulait réellement, parce qu'il avait irrémédiablement envie de lui, putain.

Le cendré se rallonge doucement dans le lit, et ouvre ses bras face aux yeux de biche du vert.

— Viens par ici, foutu nerd ! ordonne-t-il en détournant les yeux.

Bien sûr qu'il sait que sa voix transpire le bonheur et la joie, que son ordre perd de sa crédibilité. Et même si Izuku rigole, ce dernier se précipite quand même en roulant contre lui.

Katsuki est bien content d'avoir été faible ce soir, et de ne pas avoir dit « Non merci. », lorsqu'il l'aurait fallu.

𝐖𝐄𝐀𝐊 | 𝑘𝑎𝑡𝑠𝑢𝑑𝑒𝑘𝑢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant