Séance du 13/10/2020 (2)

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Thème: Cette fois-ci on devait faire un travail de réécriture à partir du texte de quelqu'un d'autre réalisé dans l'exercice précédent Du coup vous n'avez pas le texte d'origine mais je vais vous le résumer :

Se fabriquer des vies. C'est un homme travaillant dans une usine pour fabriquer des enfants (oui, oui, littéralement) qui parle à son fils endormi, qui se plaint de cette société futuriste et de la fatigue qu'il ressent face à la volonté des gens de faire de l'argent et uniquement de l'argent.

C'est donc le texte que j'ai repris d'un autre point de vue. (30min)

Je faisais semblant de dormir, je ne voulais pas, je ne pouvais pas me lever tout de suite. Ces derniers temps javais grandi, j'avais muri, j'avais appris que la vie n'était pas si simple. Je m'étonnai moi-même de tout ce savoir mais je me résonnai souvent en me rappelant que j'étais le fruit dune fabrication de perfection, mon cerveau se développait bien vite et à 7 ans je savais presque autant de choses que les adultes. Je savais que mon père était las, qu'il ne supportait plus de se lever chaque matin pour travailler, que ce monde, bien qu'il en fasse partie et qu'il contribue à son développement, le dégoutait, l'écœurait. Mais je ne savais pas encore pourquoi. C'est pour ça que, un peu avant que mon réveil Toys Story ne sonne, lorsqu'il était rentré dans ma chambre en soufflant de lassitude je n'avais rien oser dire, rien oser faire. J'avais eu une sorte de pressentiment, comment s'il allait enfin me révéler ce qui n'allait pas dans sa vie. Ne lui apportais-je pas assez de bonheur ? N'aimait-il plus ma mère ? Avait-il perdu de l'argent ? J'allais bientôt le découvrir. Il me parla longtemps de tout ce qui le tracassait. A mon avis, il se parlait plus à lui-même, mais sans qu'il le sache j'écoutais. J'étais attentif à tout ce quil me confiait. Je me posais en même temps de nombreuses questions. S'il avait tant en horreur ce monde conditionné par l'argent et la recherche incessante de perfection, pourquoi y contribuait-il ? Pourquoi s'acharnait-il à faire un travail qu'il n'aimait pas ? Je sus alors lorsqu'il arriva vers la fin de sa tirade, il le faisait pour moi, pour ma mère, pour les seules choses qui le rendait réellement heureux dans ce monde. Pour les seules choses qui comptaient réellement pour lui. Je sus alors que plus tard je voudrais être comme lui, un père aimant.

voili voilou, je suis désolée que vous n'ayez pas le texte d'origine pour bien comprendre cette réécriture mais bon je tenais quand même à partager ce court texte.

Merci de la lecture !

OS Recueil de textesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant