Chronique D'une Convertie : J'ai trouvé un sens à ma vie.

***

Ceci n'est pas une partie, j'écris ça pour apporter quelques rectifications et des précisions en plus sur certains sujets évoqués :

- La conversion : La présence de témoin n'est pas une condition. (Mais il est préférable d'en informer les musulmans comme ça si un jour vous mourrez, vous aurez le droit à votre salât el Janaza, enterrement avec les musulmans, lavage etc...)

- Le divorce : Dans la chronique, Yazid décide de divorcer en présence de son père et de son frère. La présence de témoin n'est pas une condition pour que le divorce soit valable, il suffit qu'un homme dit à sa femme : « Tu es divorcée » (ou une parole équivalente) UNE FOIS pour que celui-ci soit effectif.
(Attention : Aujourd'hui, il y a une innovation qui s'est répandu, c'est de dire « Je te divorce » 3 fois pour divorcer, ceci compte pour 3 divorces donc définitif et le mari n'aura donc pas le droit à la rétractation si il prononce cette triple formule)

S'en suit ensuite une période de viduité de 3 cycles menstruels durant laquelle le mari doit le logement à la femme (sauf s'ils n'ont pas encore consommé le mariage chez l'imam Malik) et il ne rentrera qu'avec l'autorisation de la femme même si c'est chez lui. On voit aujourd'hui certains hommes qui mettent leur femme dehors suite à un divorce et ceci est une erreur. C'est toi sors de la maison et rentre chez ta mère waye.

Il lui doit également les dépenses du ménage tel que la nourriture, l'habillement etc... (s'il s'agit d'un premier ou deuxième divorce et/ou qu'elle est enceinte de lui)

- Les enfants issu de la fornication : Au début, on voit Jade demandé au père qu'il reconnaisse son enfant. Islamiquement parlant, cela n'a aucune valeur. Les enfants hors mariage sont attribué à la mère, on dira Safouane ibn Jade et non ibn Marwan, il ne pourra PAS hériter de celui-ci et le père n'a aucune obligation de le prendre en charge.
(S'il s'agissait d'une fille, cela a pour conséquence que celle-ci n'a pas son père automatiquement comme mahram -et la famille du père aussi donc- Mais ses frères etc... bien sûr rien ne l'empêche de le choisir comme tuteur légal si elle n'en a pas).

Ces sujets là sont complexes, je m'excuse si j'ai pu laisser traîner des ambiguïtés. N'hésitez pas à corriger si il y a des erreurs.
(Je tiens quand même à préciser que la chronique n'est pas un livre juridique, venez pas puiser vos sources ici mdr)

Sur ceux, Salam wa'Aleykoum wa rahmatou'Llahi wa barakatouhou, pour de bon.