Violence faites aux femmes

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Violence conjugale.

« […] Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand. […] »

— Coran 4:32-34, « Les femmes »

La nuit de la révélation de ce verset, une nuée de femmes vinrent autour de la demeure du Prophète pour se plaindre de leurs maris. Le Prophète dit : « Cette nuit soixante dix femmes se sont rendues chez la famille de Muhammad, toutes se plaignaient de leurs maris, mais ceux-là ne sont pas vos meilleurs. » Le Cadi Abu Bakr Ibn al-Arabi commenta cette dernière expression en disant : « Il autorisa cette pratique et exhorta pour son abandon », précisant par cela que les finalités de la charia exigent l’abandon[27].

Selon l'historien Mohamed Talbi, ces versets furent descendus entre la fin du troisième et le début de la cinquième année de l’hégire. Le passage sur la violence conjugale traite la question du mariage quand il dérive vers le fiasco[28]. En fait, le Prophète avait interdit de battre les femmes pendant les trois années précédant la révélation de ce verset. Le prophète visait à faire cesser la violence des hommes envers les femmes et à prescrire la loi du talion pour les contrevenants. Le résultat fut que la situation s’envenimait, les plaintes des deux camps se multipliaient, et les femmes se « rebellèrent » contre leurs maris d’une manière quasi provocante selon l'historien. L’expérience du Prophète finit par mal tourner parce que les musulmans n’étaient pas préparés à admettre l’égalité totale homme-femme. Il affirme que « le messager avait tracé, avec le soutien et l’agrément de Dieu, la direction et la finalité, mais ce qu’avait voulu Dieu était meilleur dans la réalité de l’époque et ses circonstances[29]. » Plusieurs oulémas renient la correction de l'épouse par la violence car cela répugnait le Prophète de l'islam comme Mohamed Tahar Ben Achour ou le pieux successeur parmi les jurisconsultes les plus glorieux Âata ben Asslam Ben Safouane Ben Abi Rabah (647-732)[30].

Lors du serment d'adieu, le Prophète recommanda aux hommes de « craindre Dieu en ce qui concerne les femmes », et de leur assurer « le meilleur traitement » à plusieurs reprises. Il dit aussi qu'il incombe à l'homme de fournir à la femme nourriture et vêtements convenables. En contrepartie il incombe qu'elles ne laissent fouler le lit par personne sauf leur mari, et qu'elles ne laissent entrer dans leurs maisons aucune personne qu'ils n'aiment pas sauf avec leur permission. Et enfin qu'elles ne commettent pas la promiscuité envers d'autres hommes que leurs maris. Si elles le font (dans ce cas seulement) leurs maris peuvent les réprimander, puis établir des lits séparés, et en dernier recours les frapper pas trop durement[31].

Dans son livre Droit de la femme, remarque sur deux versets coraniques, l'érudit musulman Mujtaba Moussavi Lâri explique le verset cité en traduisant autrement le verbe zaraba, le radical Z R B possédant selon lui en effet plusieurs acceptions, dont celle de se montrer indifférent, de ne pas prendre en compte.

Alors que la loi pakistanaise protégeait les femmes de la violence, un groupe islamiste a essayé de faire passer une loi autorisant à « battre légèrement » les femmes[32].

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As Salam aleykum🍁.

 L'islam dans la vie de la Femme musulmaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant