Chapitre 5

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Je ne sais pas si la poésie m'aidera.

Je sais pas si quoi que ce soit m'aidera.

Quand ils lisent mes mots, ils me regardent avec pitié. Je ne veux pas de leur pitié. Je veux la paix. Ils ne veulent pas comprendre que le seul moyen pour moi de la trouver c'est en partant. Ils me forcent à subir.

Je me suis demandé qui payait les frais d'hôpital. Mes parents ? Je me suis pris(e) a espérer. Mais le temps passait, pas de nouvelles, pas de lettres, pas d'appels, personne pour répondre à mes questions silencieuses. Mes parents ? Ma famille ? Je n'en ai pas. Je n'en ai plus.

J'ai passé ma vie à essayer de plaire. A me rabaisser. A me laisser malmener, par les gens, par moi même. J'ai courue après l'amour, après les autres. Aujourd'hui je n'ai plus d'air pour respirer, plus de jambe pour marcher, plus de rêve idyllique.

Il ne me reste que mon cœur en morceaux et ma tête en migraine. Ma raison elle même est partie. Elle m'a fuit moi et mon corps défraîchi.

Je sors de la salle commune dans laquelle j'étais. Je vais dans ma chambre. Personne ne remarquera mon absence. Personne ne la remarque jamais. Je saisis d'une ceinture, la bloque sur la porte. Je prend mon mimi tabouret, me met dessus, passe la « corde » autour de mon cous, met un grand coup de pied dans le petit tabouret pour me laisser pendre sur la porte.

Au bout de deux seconde je ressent le manque d'oxygène et de sang dans mes organes, la danse commence. Mes spasmes font trembler mon corps. Les larmes coules le long de mes joues.

Le supplice dure. Il est comme interminable. Ma vie était pire. Voilà ma seule consolation. Ça passe vite, je ne sent plus mes jambes, mes bras, je ne sais même pas si je tremble encore. Un sifflement me perce les tympans, cette fois je sais que j'ai réussis. Je sais qu'on ne me ramènera pas dans cet enfer qu'est ma vie.

Le silence ce fait entendre sourd et apaisant.

Douleur insoutenable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant