FINAL.

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Et ils n'arrêtent pas de me répéter, tous qu'ils sont... qu'il faut que j'apprenne « à vivre avec son absence ».

C'est une drôle d'expression, n'est ce pas ? C'est vrai, on pourrait juste dire « vivre sans ».

Mais la vérité, c'est que l'absence de quelque chose ou de quelqu'un qui nous était cher, dont on avait besoin pour vivre, c'est comme une présence lourde et désagréable.

C'est comme une boule dans la gorge, comme un poids sur le cœur, comme des larmes bloquées aux coins des yeux et des sanglots au bord des lèvres, comme une masse douloureuse qui appuie sur les poumons et bloque la respiration.

Et on doit apprendre à vivre avec cette présence, chaque seconde de chaque minute de chaque jour.

La présence de l'idée qu'on a perdu quelque chose qui nous était vital pour toujours, la présence d'un vide qui avait l'habitude d'être rempli avant et qui devrait l'être encore.

La présence d'un manque.

L'absence.

ElenaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant