La tristesse est un sentiment qui souvent nous fait couler les plus profondes larmes, que nous cachions en notre fort intérieur. J'ai longuement pleuré après le décès de mon grand-père, comme jamais je n'avais pleuré. Je me souviens de ce vide qui est apparu soudainement. Je ne me suis pas senti bien depuis. Les moments qui ressemblent à de la joie, ne sont que superficiels. Je ne saurais peut-être jamais ce qu'est la vraie joie, mais le plus important pour moi, c'est le souvenir. Le souvenir d'une joie partagée fraternellement avec cet être cher, mon grand-père.
La tristesse n'est jamais aussi grande, qu'au moment où nous la partageons, tout comme tout autres sentiments. On m'a toujours dit "l'amour ne se divise pas quand on aime une personne de plus, elle se multiplie", pour la tristesse et la peine, c'est la même chose, plus nous sommes nombreux à pleurer, plus la peine est grande.
Mais la fraternité dans tout cela. C'est que lorsque l'on voit quelqu'un pleurer, tout être humain, normalement constitué l'accompagne dans sa peine. Je suis de ceux-ci. Et quand je dis que je suis sensible, c'est vrai, la moindre chose qui se rapproche de la tristesse me met les larmes aux yeux. c'est fou comme le simple fait de voir quelqu'un pleurer va me faire pleurer, je compare cela au bâillement. Car quand une personne bâille, nous sommes rapidement pris nous aussi par le bâillement et nous n'y pouvons rien.
La tristesse dans notre monde est présente en chacun de nous, je ne connais personne qui ne connaissent pas la moindre tristesse, ne serait-ce que la peine que nous pouvons éprouver lorsqu'un ami est endeuillé.
VOUS LISEZ
La tristesse fraternelle
SpiritualAnalogie "L'anonymat de certaines victimes atténue toujours la culpabilité." Madeleine Ouellette-Michalska A mon grand-père, et à tous ceux qui ont connu la douleur et la tristesse. ---Information Droits--- Lecture public en accès libre Utilisation...