La tristesse fraternelle

Avant-Propos

Je me souviens de cette année 2015. Tant de tristesse sont apparues dans les yeux de tous. La France était endeuillée. Aujourd'hui, j'écris en ce jour du treize novembre deux-mille-vingt. Le souvenir est encore vif, un simple effleurement de souvenir et la blessure se rouvre. Un simple pansement n'a pas été suffisant pour fermer cette blessure. L'année fut tellement meurtrière pour notre si chère Marianne, encore aujourd'hui criblé de balles, ensanglanté et meurtrie par la perte de ses enfants. Rien ne pourra nous faire oublier, seul l'amnésie pourrait nous guérir.

Nous avons tous plus ou moins connu la mort de près. Une personne qui est partie vers le repos éternel, un être cher kidnappé par la cruauté de la faucheuse en pleine marche. Je sais que la tristesse peut nous submerger, la rage nous déchirer, la haine nous brûler. Mais rien ne peut dépasser la chaleur de la fraternité amoureuse de l'humanité. Cette fraternité de peine n'a fait que de nous souder un coffre d'amour qui nous a permis de supporter la dureté de l'année.

J'espère qu'une lueur d'espoir vous éclaire toujours à chaque pas sur le chemin de votre vie, sans cela, la vie serait bien sombre.

Je connais la tristesse, différentes tristesses, les uns plus chagrins que les autres.