Le Choc, souvent assimilé à une courte phase, celle où la nouvelle nous vient aux oreilles et monte à notre cerveau. Cette phase ne s'arrête pas là. Il faut aussi prendre en compte, la chute de l'idéal vie éternelle, lors du premier décès rencontré chez l'enfant. Cette chute ne se présente qu'aux moment du décès d'un être cher, souvent idéalisé comme le héros.
Au moment des attentats, les cellules d'urgences médico-psychologique, ont eux un afflux d'enfants ayant perdu un proche. Hormis les états de stress post-traumatique et les personnes déstabilisées par l'évènement, les enfants furent une grande part de l'activité de soins psychologique et psychiatrique.
Les enfants eux aussi peuvent se trouver dans un état de stress post-traumatique. Cet état peut se résumer en un simple fait d'avoir perdu un parent dans l'attentat, il va assimiler les grands rassemblements, comme celui où il a perdu ce parent, à une zone de danger tel la guerre ou l'attentat. Le stress post-traumatique est un état dont on ne connaît pas la durée d'incubation, ni même la durée durant laquelle cet état va encombrer l'esprit. Le stress ne peut pas se mesurer en quantité de peur, mais ce que l'on sait c'est qu'elle peut ruiner une vie tout entière.
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La tristesse fraternelle
SpiritualAnalogie "L'anonymat de certaines victimes atténue toujours la culpabilité." Madeleine Ouellette-Michalska A mon grand-père, et à tous ceux qui ont connu la douleur et la tristesse. ---Information Droits--- Lecture public en accès libre Utilisation...