Chapitre 7 : Les premières déclarations

104 13 4
                                    

Novembre 2009

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Novembre 2009

La porte de la chambre claqua violemment contre le mur, faisant sursauter Chenle en même temps qu'il poussait un cri de peur. En se retournant il vit son jeune frère, les mains sur les hanches, l'air contrarié.

— Non mais ça va pas ? J'ai failli avoir une attaque ! Tu peux pas toquer ?
— Tu rigoles ? J'ai toqué dix fois en attendant une réponse qui venait pas, alors j'ai cru qu'il t'était arrivé un truc.

L'aîné pouvait facilement deviner à son expression qu'il ne s'était pas inquiété un seul instant, bien au contraire. Il soupira. Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'avait rien entendu alors il s'en excusa.

— Bon, si je suis là c'est pour te dire qu'il y a une fille qui t'attend en bas.
— Une fille
— Oui. Très bizarre, elle parle vite et trop et a l'air surexcité pour un rien...
— Oh, ouais, Yeri, comprit-il. Attends mais pourquoi t'as l'air surpris qu'une fille vienne me voir ?

Cheng lui jeta un regard équivoque.

— Pour pleins de raisons. Maintenant descends avant que ce ne soit elle qui...-
— Ah tu es là ! Pardon, je me suis permise de monter, j'ai entendu un cri, et personne ne revenait alors je commençais à m'inquiéter, interrompit Yeri en apparaissant dans l'encadrement de porte.

L'enfant se crispa en sentant sa présence derrière lui. Très souriante, elle posa une main sur ses cheveux et les ébouriffa affectueusement.

— Dis donc Chenle, tu m'avais jamais dit que ton frère était à croquer !

Le lycéen resta muet, ne sachant pas trop quoi répondre à son amie. C'est alors que ses pupilles se posèrent sur le visage cramoisi de Cheng. Il comprit alors son comportement étrange. Aucune fille ne lui avait jamais montré une quelconque forme d'affection, aussi bien physique que verbale, à part leur mère et Madame Park. Il paniquait. 

— Euh... Ouais, ouais il est... Il est adorable. Bref, merci Cheng, tu peux retourner à tes occupations.

Les yeux du plus jeune lui crièrent "merci" tandis que Yeri le relâchait pour qu'il puisse fuir, refermant brutalement la porte derrière lui.

— Je crois que je lui ai fait peur, s'excusa la jeune femme, enroulant un doigt dans une mèche brune.
— C'est pas ta faute, il est pas habitué au contact féminin. Il a que neuf ans mais il commence déjà à réfléchir comme un collégien quand il s'agit des filles...

Elle pouffa, attendrie.

— C'est vrai que tu nous avais dit qu'il est très intelligent. Ça se voyait dans son regard. Mais bon, je ne suis pas là pour parler de Cheng. Je peux m'asseoir ?
— Ah, oui bien sûr, tu peux te mettre sur mon lit si tu veux.

Elle le remercia, s'installant au pied du matelas, puis croisa les jambes.

— Alors... Comme ça il paraît que t'as invité Jisung au bal de fin d'année ?

Ça a toujours été toi | NCTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant