chapitre 4

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Une semaine après notre discussion, Marie s'est organisée pour amener Louise chez moi. J'ai profité de ce temps pour préparer sa venue en rangeant la maison et en installant l'une des chambres d'amis.

Alors que je finis de faire le lit de Louise, j'entends la sonnette de l'interphone retentir. Je m'arrête pour aller ouvrir le portail et rejoindre Marie et Louise dans la cour.

Elles se garent, Marie sort de sa voiture en premier, toujours très classe. Puis Louise sort à son tour, les yeux rivés sur son portable en mâchouillant son chewing-gum. Elle a le look de sa génération, les cheveux attachés en queue de cheval, un sweat rose, un mini short en jean et une paire de baskets blanches.

Elle est devenue une jolie jeune fille. Elle a un beau petit minois et elle commence à avoir des formes qui capteraient l'attention de n'importe quels hommes. J'avoue que son mini short en tout cas ne me laisse pas indifférent ... Il laisse apparaitre la naissance de ses fesses et c'est incroyablement sexy.

Je suis surpris par les divagations de mes pensées ... je me redresse et tente de reprendre contenance. 

En se dirigeant vers la maison, Louise lâche enfin son téléphone, nos regards se croisent, et elle me dresse son plus beau sourire. Ses yeux se détournent pour contempler la maison, elle ne cache pas sa surprise. 

(Louise) - Incroyable ! Mais tonton (ça lui arrive de m'appeler comme ça car elle me considère réellement de sa famille) tu ne m'avais pas dit que c'était un château que tu avais ! 

Je ris de sa remarque et réponds

(Moi) -Ne te réjouis pas trop vite, jeune fille. Ce "château" c'est toi qui vas t'en occuper pour les semaines à venir.

Marie éclate de rire. 

(Marie) - Ça promet déjà vous deux ! Je t'avais dit Louise que ça n'allait pas être une partie de plaisir. Marc ou pas, tu es là avant tout pour travailler !

Je les invite à rentrer, nous passons par le séjour pour aller nous installer à la table de la terrasse. Les filles sont impressionnées par la maison et ne peuvent s'empêcher de regarder tout autour d'elles.

Nous nous installons et je décide d'attaquer directement le sujet.

(Moi) - Louise, parlons affaires. Je t'ai préparé un vrai contrat de travail. Il fixe ton volume horaire et ta rémunération. Car même si on se considère de la famille, tout travail mérite salaire. En contre partie j'attends de toi un travail irréprochable et un comportement exemplaire.

Je leur présente le document, elles sont toutes les deux étonnées de voir la rémunération généreuse proposée. J'avais en effet pris la décision d'offrir un salaire supérieur à la moyenne. Je pouvais me le permettre, mais surtout parce que ça me permettrait d'avoir des exigences plus élevées que la moyenne également.

(Louise) - Merci Marc ! Ça me va bien, c'est un contrat plus que convenable, je ne m'attendais pas à ça.

(Moi) - Attends de voir la fiche de tâches.

Je tends à Louise ladite fiche. J'ai pris le temps d'y noter scrupuleusement toutes les actions qu'elle devrait réaliser au quotidien dans la maison, en précisant les fréquences, les horaires et les modes opératoires. Le maître mot était avant tout de ne pas me déranger pendant mon travail d'écriture. Je voulais qu'elle soit autonome, efficace et qu'il n'y ait aucune ambiguïté dans ce qu'elle devait faire, mais surtout dans notre relation. Je ne voulais pas qu'elle use de son statut de "nièce" pour déroger à certaines règles.

(Louise) - Ménage quotidien, changement des draps, lessive, achats au marché, cuisine... c'est très clair. Il est même dit que je dois mettre la table ! Effectivement, tu n'as rien oublié tonton !

(Moi) - J'espère... Je veux que ce soit très clair entre nous : tu es avant tout mon employée, et tu pourras redevenir ma petite nièce quand tu auras accompli toutes tes tâches.

Sur ces paroles, Marie me fait un clin d'œil avec un petit sourire aux lèvres. Elle est ravie, c'est exactement ce qu'elle attendait pour sa fille.

(Louise) - C'est compris tonton, je ferai de mon mieux pour pouvoir quand même profiter de cette belle maison !

Nous passons ensuite une petite heure à discuter autour d'une citronnade. Au bout d'un moment, Marie se lève et commence à rassembler ses affaires.

(Marie) - Très bien, ça a l'air d'une affaire qui roule tout ça. Sur ce, je vais vous laisser. J'ai de la route et un agenda très serré aujourd'hui.

Nous raccompagnons Marie à sa voiture. Nous nous disons au revoir, et Marie serre une dernière fois sa fille dans ses bras.

(Louise) - À bientôt maman.

(Marie) - À bientôt ma chérie, comporte-toi bien et profite d'être ici, loin de tout, pour préparer au mieux ta rentrée prochaine. Marc sera un excellent professeur pour ton futur cursus universitaire.

Marie monte dans sa voiture, démarre et quitte la cour.

Elle me laisse enfin seul avec sa fille.

Une assistante Particulière 🍋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant