Chapitre 27

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Arrivés sur place, nous retrouvons Marie et André qui nous attendaient déjà sur le parking. À peine sortie de la voiture, Louise court dans les bras de sa mère pour lui sauter dessus. Pendant ce temps, je vais saluer André qui attendait à côté.

Une fois les filles séparées, je souris à Marie avant de lui faire la bise. Nous préparons ensuite tout notre équipement avant le départ de la randonnée.

Marie me tend une tente 2 places.

(Marie) - Désolé Marc, nous n'avons que cette tente de plus à la maison. On s'est dit que vous pourriez la partager avec Louise.

Je vois la micro-réaction de Louise du coin de l'œil, mais nous restons naturels. J'attrape la tente et lui réponds.

(Moi) - Euh ... Oui pas de problème, ça fera moins de poids à porter.

J'accroche la tente à mon sac. Une fois tout le monde prêt, nous mettons les sacs à dos et commençons la marche. Il est 13h et nous partons pour au moins 4 heures de marche.

Je suis agréablement surpris, nous marchons à un bon rythme. Suffisamment soutenu pour arriver à une heure décente, mais suffisamment lent pour pouvoir discuter. Les parents de Louise sont contents de la retrouver et discutent beaucoup avec elle.

Moi, je suis content de retrouver Marie et nous retrouvons vite notre naturel.

C'est bizarre, nous nous retrouvons de manière tellement naturelle tous les 4 que c'est comme s'il ne s'était rien passé entre Louise et moi. Je me surprends même à ne plus y penser.

Cependant, de temps en temps, nous devons marcher en file indienne sur le sentier. Comme nous sommes en montée, je me retrouve avec le petit cul de Louise juste devant les yeux. Je ne peux m'empêcher de le mater dans ces moments-là ... Il faut dire que son legging de sport la met parfaitement en valeur.

Exténués, nous arrivons sur notre point de chute, là où nous passerons la nuit. Un endroit à l'abri du vent avec une zone suffisamment plate pour planter nos tentes. Un petit cours d'eau coule à 50 mètres plus bas. L'endroit est parfait.

À cette période de l'année, la zone est peu fréquentée et nous sommes les seuls randonneurs dans les environs.

Nous nous installons.

Rapidement, André et moi plantons les tentes pendant que les filles sont parties se rafraîchir à la rivière.Nous installons les tentes face à face, distantes d'une bonne vingtaine de mètres pour pouvoir faire le feu entre les deux.

Une fois fini, je mets les sacs de Louise et moi dans la tente.

Je commence ensuite à faire le feu avec le bois qu'on est allé chercher avec André.Le timing est parfait, le soleil commence seulement à décliner.

Les filles reviennent au campement. Elles sont changées et elles sentent bon.Marie nous félicite pour l'installation. Elle nous prévient :

(Marie) - On vous laisse la rivière, mais attention elle est glacée.

Avec André, nous prenons nos affaires de toilette et descendons à la rivière.Arrivés en bas, nous nous déshabillons. André, gêné, garde son caleçon. Pour ma part, je me mets à poil. Je plaisante avec lui :

(Moi) - Allé André, pas de gêne entre nous !

Nous rigolons et finalement, il se met complètement nu lui aussi. Nous entrons dans l'eau, mais les filles avaient raison... elle est gelée.

Nous nous lavons énergiquement pour supporter le froid. Je me savonne rapidement avant de tendre le savon à André. Ce bain fait quand même du bien, nous avons beaucoup transpiré durant la marche.

Nous sortons et nous nous séchons rapidement. J'enfile des vêtements propres, puis nous partons rejoindre les filles.

Arrivés au feu, nous sommes accueillis par une bonne odeur de grillades. Nous mangeons dans la bonne humeur, heureux de nous reposer après une marche difficile. Les conversations sont légères.

À la fin du repas, je sors une bouteille de rhum et nous en buvons tous une bonne lampée. Ce moment est agréable, mais il commence à se faire tard et nous sommes tous fatigués par la journée.

Marie se lève la première et nous annonce :

(Marie) - Bon, ce n'est pas tout, mais je suis fatiguée les cocos ! Bonne nuit tout le monde... André, tu viens !

(André) - J'arrive, ma chérie.

(Louise) - Bonne nuit maman !

(Moi) - Bonne nuit, Marie.

Une fois les parents de Louise rentrés dans leur tente, nous ne sommes plus que tous les deux autour du feu.

Nous nous regardons quelques instants, puis Louise baisse les yeux.

Je souris.

(Moi) - Nous allons nous coucher, Louise ?

(Louise) - Oui, Marc...

Une assistante Particulière 🍋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant