chapitre 22

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Le reste de la journée s'est déroulé normalement, mis à part qu'au lieu de pianoter toute l'après-midi sur son portable, Louise l'a passée à lire le livre que je lui ai demandé de travailler.


Je suis actuellement en train de l'attendre dans le salon. Je me suis servi un petit verre de whisky que je sirote tranquillement en attendant qu'elle arrive. Après le repas, elle m'a annoncé qu'elle partait se changer.

Je profite de ce moment pour relire le passage que je souhaite analyser avec elle ce soir. J'ai choisi un très bel extrait du roman, celui où Swann assiste à un concert de piano qui le bouleversera à vie.

Je relève la tête au moment où elle arrive dans le salon. Je suis sous le choc, elle a parfaitement respecté les consignes que je lui ai données plus tôt dans la matinée, elle est magnifique ! Sa tenue est à la fois sobre et sexy. Elle n'est pas du tout vulgaire, mais elle est tellement sensuelle. Sa jupe paraît si légère, elle recouvre délicatement ses cuisses, mais un simple coup de vent suffirait à la faire s'envoler. Quant à son petit chemisier blanc, on n'a qu'une envie, c'est de lui arracher.

Elle s'est maquillée et coiffée avec soin. C'est la première fois que je la vois apprêtée avec autant d'efforts.

En la regardant s'approcher de moi, je me fais la réflexion qu'elle me fait penser au petit chaperon rouge, qui seule, s'aventure dans la forêt, inconsciente du danger. C'est comme si Louise n'avait pas tout à fait conscience du prédateur que je suis.

Mais je sais qu'elle a vu le monstre qui est en moi. Alors, cherche-t-elle à voir le loup? Aime-t-elle le danger? Car cette tenue, ce soir, c'est une incitation au viol...

(Louise) - Je suis prête, Marc.

(Moi) - Tu es très belle, Louise.

(Louise) - Merci...

Elle rougit en me répondant timidement. Je reprends :

(Moi) - Viens, assieds-toi à côté de moi et prends ton livre que tu peux ouvrir à la page 22.

Elle s'assoit et nous sommes maintenant très proches. Nous commençons la leçon. Je lui demande de relire le passage, puis nous allons l'analyser.

Pendant plus d'une heure, nous travaillons sur le livre. Je l'aide à décrypter tous les messages et les sentiments que l'auteur a voulu faire transparaître. Je lui fais découvrir les mécanismes utilisés dans l'extrait et je lui apprends quelques figures de style d'écriture utilisées par Marcel Proust.

Durant toute la séance, je l'ai trouvée très concentrée et intéressée. Sans nous en rendre compte, nous nous sommes rapprochés et nos jambes sont maintenant l'une contre l'autre. Je jette un œil discret et je remarque que la jupe de Louise ne la recouvre qu'à mi-cuisse. Petit à petit, l'excitation commence à revenir en moi.

Je demande à Louise de relire une dernière fois le passage à voix haute. Elle acquiesce et commence à lire.

Alors qu'elle entame la lecture, je passe une main dans ses cheveux. Elle est surprise, mais me laisse faire.

Lentement je laisse ma main descendre. Elle parcoure son cou, son épaule, son bras, pour finalement venir atterrir  sur son ventre. Mes doigts, délicatement, jouent avec le tissu de son chemisier.

Elle continue sa lecture, mais je sens dans sa voix qu'elle est perturbée, de moins en moins à l'aise. Je commence à déboutonner un, deux, puis trois boutons de son haut. Louise poursuit la lecture de plus en plus difficilement.

au bout de quelques secondes j'ai réussi à déboutonner tous les boutons de son vêtement. J'écarte le tissu pour avoir un accès direct à sa peau. Elle porte un petit soutien-gorge très mignon avec de discrètes décorations en dentelle blanche. Je pose ma main sur son ventre nu et je commence à doucement caresser sa peau. Je sens qu'elle frissonne.

Une assistante Particulière 🍋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant