Sincèrement {Kiribaku~}

Depuis petit...

Depuis toujours Denki avait été là pour lui et il avait été la pour Denki, ils étaient comme deux frères, inséparables et tellement semblables, ils semblaient être deux jumeaux, se connaissaient depuis le berceau, et pendant 17 ans, ils avaient été pour l'autre le meilleur ami dont tout le monde rêve, à l'écoute, gentil, et surtout ils étaient inséparables. Ils avaient fait les 400 coups ensembles, ils pouvaient être les plus intelligents comme les deux deux plus gros abrutis et quand ils étaient réunis le monde leur appartenait, et malgré vents et marées ils ne se lâcheraient jamais, et au premier coup de fil une réponse serait arrivé a coup sûr, ils seraient prêt à tout pour l'autre. Justement, en ce moment, Eijiro avait plus que jamais besoin de son meilleur ami, il était déjà passé par là, et avec de nombreux efforts, les mots les plus réconfortants possibles et un nombre inimaginable de câlin, Denki avait réussi à sortir son ami de cette mauvaise passe, mais là, c'était bien plus profond, bien plus entaillé, et Eijiro ne s'en sortirait pas seul.

Les vacances duraient depuis maintenant trois semaines, et Denki cherchait désespérément un moyen de remonter le moral de son ami, de revoir à nouveau ce sourire qui inondait ses lèvres, qui noyaient les autres dans un torrent de bonheur, revoir ce sourire si unique et qui n'appartenait qu'à lui. Pourtant, ce sourire semblait avoir disparu a jamais, mais Denki restait persuadé que sous cette immense couche de mal-être, ce sourire existait encore et ne demandait qu'a sortir et à illuminer ce monde. En l'observant, le blondinet se rendit compte que Kiri était de plus en plus collé a son téléphone, écouteurs sur les oreilles, et une mine sombre, mais ce détails du téléphone le fit tilter, il ne pouvait, ni d'ailleurs ne lui en voulait de vouloir échapper au monde extérieur, et de se renfermer dans son monde virtuel, mais ça ne lui ressemblait pas du tout, lui qui répétait sans cesse que ce n'est qu'un appareil futile et qu'en soi personne n'en a réellement besoin, il ne s'en détachait jamais à présent, discutait-il avec quelqu'un qu'il n'avait pas à sa connaissance ? Où est-ce que plus simplement il allait sur les réseaux ? Des questions qui tournait dans la tête de notre ami blondinet. Eux qui n'avaient jamais eu de secrets pour l'autre, aujourd'hui Kirishima est empli de mystère et de froideur, et il était renfermé sur ses sentiments, pourtant, aussi contradictoire que sa puisse paraître, il était plus vulnérable que jamais sur ses sentiments. Plus le temps passait, et moins Denki ne reconnaissait son ami, petit à petit, il devenait un inconnu a ses yeux, mais il ne perdait pas espoir, il ne perdait pas espoir de revoir un jour le Kirishima avec lequel il avait grandit, car de même que son sourire, il savait, il savait au fond de lui que le rouquin qu'il connaissait était là, et, il savait que celui-ci se battait pour survivre et pour ressortir.

Denki n'avait pas fermé l'œil de la nuit, pour Kirishima comme pour lui, la situation actuelle était horrible a vivre, et comme il l'avait toujours fait, Kaminari remuait ciel et terre pour son ami, pour trouver une solution, LA solution, et en y réfléchissant, il se dit que c'était aussi simple qu'impossible, Eijiro devait retrouver ce qu'il avait perdu, celui qui saurait trouver les mots, celui qui saurait le réconforter, et qui saurait être celui que Kirishima lui-même avait toujours été pour les autres, celui qui lui donne le sourire. Denki sourit, il sourit a travers les larmes, a travers la douleur, car il savait qu'il n'était pas et ne serait jamais cet homme la, il pleura, se retint de hurler, de hurler de douleur, de tristesse, intérieurement, il était blessé, et se détesta, il voulu s'insulter, d'avoir ne serait-ce qu'osé espérer être un jour cet homme pour son meilleur ami, il ne voulait plus l'appeler son meilleur ami, il voulait plus, il voulait être plus que son meilleur ami, il l'aimait. Alors à défaut de ne pas pouvoir être celui qui l'aimerait, il serait celui qui l'aiderait à la trouver, cette personne qui comblerait ses jours. 

Il sécha ses alors ses larmes, se releva de son lit et sortit de sa chambre et fut très étonné de voir Eijiro déjà réveillé et assis a la table de la cuisine en mangeant son petit déjeuné, toujours le nez sur son téléphone

"Denki: Salut Eij !

Eijiro: mmh... 'lut Kami

Denki: Bien dormi ?

Eijiro: Moyen...mais sa peut aller en soi, toi..?

Denki: J'ai dormi comme une marmotte !

Les cernes sous ses yeux hurlaient le contraire et sa phrase transpirait le mensonge. A chaque petites phase comme ça, chaque petits mensonges qui sortait de sa bouches, Denki se haïssait de plus en plus, mais il ne voulait pas inquiéter son ami alors il se sentait obligé, même si il s'en voulait

Eijiro: cool..

Denki: Sa te dirait de sortir aujourd'hui, tu reprendrais un peu des couleurs et sa te ferais du bien sa fait presque deux semaines que tu es cloitré ici 

Eijiro: Mmmh, pourquoi pas, je vais enfiler un truc et j'arrive"

Sans un mot de plus il partit dans sa chambre et enfila un jean noir et un sweat a capuche noir également, puis il rejoint son ami devant le pas de la porte et ils sortirent prendre l'air.

Nos deux amis étaient dehors depuis déjà une demi heure et se baladaient dans un parc, Eijiro était penché sur son téléphone et Denki se creusait la tête sur comment il pourrait trouver quelqu'un pour, malheureusement pour lui, celui qu'il aime. Un cri de colère retentit a une cinquantaine de mètre Des deux amis ce qui sortit Denki de ses pensées, Eijiro lui n'y prêta aucunement attention et resta concentré sur son téléphone, Denki jeta un léger coup d'œil au groupe et vis qu'ils étaient trois, mais il fut rapidement coupé par Kirishima qui lui demanda si ils pouvaient aller autre part pour être un peu plus au calme, le blond n'insista pas et ils s'en allèrent.

Les deux amis se baladaient maintenant à la frontière du centre-ville, Ils avaient finit par passer toute la journée dehors à faire les magasins, marcher etc.. Eijiro avait finit par ranger son téléphone et regardait le paysage autour de lui, il se rendit compte que depuis peu des champs étaient installé du côté Est, ils s'étaient beaucoup éloigné du centre-ville en fait et n'étaient pas très loin de sortir de celle-ci. Denki finit par proposer de rentrer mais a sa grande surprise Eijiro refusa

"Eijiro: On pourrait juste, s'asseoir sur un banc...? Je veux pas rentrer, pas encore..

Denki: Oui, oui bien sûr pas de souci"

Nos deux amis s'asseyèrent et admirèrent le coucher de soleil qui arrivait devant eux

Eijiro: Merci Denki

Denki: Je serais toujours là pour toi je te promet

Eijiro: Je sais...désolé de te faire subir tout ça, désolé que se soit arrivé d'un coup, et que sa ait bousculé ta vie

Denki: T'en fais pas, tu es mon meilleur pote, c'est normal que je sois là pour t'aider {Tu as déjà bousculé ma vie, et même sans ça j'étais déjà bien assez mal, je t'aime Eiji, et j'aurais aimé avoir le courage de te dire ça plutôt que de le penser} On est meilleurs amis depuis petit, c'est normal que je sois la, toi et moi on est comme deux frères hein...depuis petits...

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Bonswar toi, chakal qui lit cette fanfic et qui est peut-être en train de prendre tes mouchoirs pour essuyer tes meilleures larmes, si oui, alors je suis un excellent écrivain, ce chapitre était archi fort en émotion mais je voulais vous détruire encore un peu plus mdrr, désolé pour les fan du KiriKami maiiiiiiiiiis non. L'histoire est un Kiribaku mais je voulais rajouter une base de, comment dire, je voulais rajouter un élément crucial de la relation évolutive entre nos deux meilleurs amis, donc SPOILER ALERT il n'y aura malheureusement pas de KiriKami dans cette fanfic, sry sry ><'