La scène se passe dans un lieu entre la Terre des hommes et les Cieux des Dieux. Il y a un trône au centre de la pièce. Une femme y est assise, elle est entrelacée par des tentacules de feux, de soufre et de poison. Elles lui absorbent son énergie et peut-être ses pouvoirs. Elle crie et pleure de douleur, douleur mentale et psychologique. Elle est sans doute déchue de ton titre. Au-dessus de la chaise d'or, se trouve un texte "Au ciel, ceux de Zeus, à la Terre, les cœurs sans pierres, et Ici, ceux entre deux". "Entre-deux", qu'est-ce que cela pouvait vouloir dire.
Un homme entre dans la pièce, l'air fatigué. Il arrive tout de même à éclairer son visage en se dessinant un sourire sur les lèvres, en voyant notre torturée. Que lui désirait-elle ? Il s'approcha d'elle. Elle avait certes de belles formes, mais est vraiment nécessaire de la regarder comme cela, comme un animal ayant faim depuis au moins quelques jours ? Ne pouvant bouger un seul de ses membres, elle criait.
Femme
De tout courroux, mon cœur ne peut être larme,
De toute ma fureur, ma couleur est sans armes !
Tu me sembles éclairer dans mon obscurité,
Même si mes éclairs ne t'ont pas terrassé !
Pourquoi semer les étincelles du volcan
Qui ravivent mes oscillantes émotions ?
Je n'ai pas peur des brûlantes étoiles qui luisent,
Car la déesse de mon cœur, de ma chanson
Par sa plume d'astres sera me délivrer,
Peignera dans le noir fatal, des éclaircies,
Rendra la beauté aux couleurs qui ont brillées.
Il fit un pas de plus, il se rapprocha d'un pas de trop !
Quoi ! Tu t'avances vers moi ! Infâme, cruel !
Comment oses-tu sortir ton éclatant fer ?
Il m'a tué ! Ne fais pas l'erreur de ton père.
La mort est luisante, perfide, mais belle !
Homme
Ton chemin est dehors !
Laisse-moi te toucher,
Boire le vin du diable,
Qui coule dans ton corps !
Tu es réssucitable,
Reste pour m'enivrer !
Femme
Pitié ! Que Satan me mène à mon destin !
Laisse-moi, monter pour mon bonheur, mon chemin.
Homme
Ton corps est ma passion.
Tes cris sont ma chanson.
Mon destin, ton chemin
Sont liés par le viol !
Femme
Ton souffle ravive la flamme de mon cœur,
Ta volonté de t'enivrer de mon malheur,
Brise la glace de douce protection.
Mon harmonie colorée, rêvée, ma chanson,
Renaissent de tristesse et de mélancolie.
Mon sang est le vin diaboliquement noir,
Qui renait du ciel que l'ange blanc va boire,
Pour créer la beauté du grand astre de vie.
Homme
Le pouvoir de ton sang
Apportera le néant
Dans tes émotions,
Dans tes douces chansons.
Le pouvoir me rendra
La dorure du roi
Que j'étais autrefois.
Donne-moi ta puissance,
Ta force, ton aisance,
Qui me ravivera.

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Attention
Short StoryC'est un ensemble de nouvelles, qui n'ont rien avoir les unes avec les autres.