Chapitre 10: Dissociation

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24 décembre, 00 h 32, en position fœtale appuyer contre la porte d'entrée, je n'ai pas encore bougé. Je ne peux pas aller identifier ce cadavre. Ce n'est pas la première fois que je suis confronté à cette situation, la dernière fois que j'ai trouvé un corps il appartenait à mon colocataire et meilleur ami. Je n'étais pas prête à me confrontés à se souvenirs difficiles, aucune personne ayant un tant soit peu de bon sens ne peut être prête à trouver un cadavre chez lui et deux fois dans la même année qui plus est... J'ai tellement pleuré, mes paupières sont si lourdes, je suis si fatigué... Que dois-je faire ? Que puis-je faire ? Je suis assaillit, submergé par une montagne de souvenirs. Je revois son corps sans vie devant moi, je sens ressens encore la chaleur qui doucement quitte son corps, je sens toujours cette peine, ce vide et cette culpabilité au fond de moi.

C'est toi..., c'est ta faute, c'est toi qui la tué, tu les as tués... tous... Réveille-toi ! tous ceci c'est ton œuvre...

J'ai mal à la tête, je suis fatigué, j'ai peur... Qu'est-ce qui m'arrive ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter autant de souffrance ? Tout est si confus...

Je lutte contre toute ces émotions, j'ai mal, mes paupières sont de plus en plus lourdes...

Laisse-toi aller... c'est trop pour toi..., je vais tout arrangés... Dors... Tu as besoin de dormir...

*

24 décembre, 9 h 17, les rayons du soleil viennent agressés mes paupières, un réveil naturel qui donne pourtant très mal à la tête. Tiens-je suis dans mon lit. Je n'ai pourtant pas le souvenir de m'être endormi. J'ai fait un rêve horrible avec plein de sang et un corps, je me souviens même plus à qui il appartient. Je suis rassurée, ce n'était qu'un rêve. Demain, c'est Noël, je suis triste à l'idée de pensée que je vais finalement être toute seule ce soir. C'est peut-être mieux comme ça. Aujourd'hui, je ne travaille pas donc je n'ai officiellement rien à faire. J'ouvre la porte de frigo et constate avec désolation qu'il est vide. Un œuf, un poireau et une brique de lait se battent en duel pour voir lequel prendra le plus de place dans cet espace vide et froid.

— Je crois que je vais devoir aller faire des courses.

Je m'habille en quatrième vitesse, en décidant d'attacher mes cheveux je remarque plusieurs traces de griffures sur mon coup du cotés droit. Elles sont très vives, une chose est sur ces traces sont récentes, la cicatrisation vient juste de commencer. Comment est-ce arriver ?

Souviens-toi...

Je suis soudainement prise d'une puissante et terrible douleur à la tête. Je suis submergée par une série de flache.

Quelqu'un derrière moi vient de me saisir les bras et me soulève de Terre.

Un second vient se superposer à celui-ci.

Je suis derrière une personne est l'étrangle avec le câble d'une multiprise. Sa carrure est sa force m'indique que c'est un homme, il se débat et me saisit la nuque, il me repousse et parvient à se libérer de mon emprise.

J'ai super mal, c'est le bordel dans ma tête. Qu'est-ce qui se passe ?

Arrête de nié l'évidence... Toutes les preuves sont là... Arrête de faire l'enfant... Souviens-toi...

— Stop !

Nous aimons ça...

— Ça suffit !

Le bas de mon corps nage dans le vide, je me débats...

Je viens de me cogner contre le plan de ma cuisine, je peux entendre ma proie prendre de grande inspiration, ma proie essaye d'atteindre la porte d'entrée, je ne peux pas la laisser partir, j'attrape un couteau de cuisine...

J'ai mal... je ne peux pas... Ce n'est pas possible c'est un cauchemar... Je n'ai pas pu... Je n'aurai jamais...

*

24 décembre, 12 h 10. Je me réveille en sueur dans mon lit. On peut dire que je viens de faire une sacré grâce matinée. Je ne vais pas manger directement après mon réveille, je vais plutôt opter pour un petit déjeuner tardif. Je me lève et attrape le lait qui se trouve dans le frigo ainsi que la bouteille de jus d'orange, puis je me fais des tartines de Nutella. Ensuite je verse le lait dans un bol et le met 2min au micro-onde. Le petit bip m'indique que je peux enfin prendre mon petit déjeuner tranquillement.

— Moi

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