~Chapitre 2~

160 10 0
                                    

-Violette. Comment vas-tu ?

Narcissa Malfoy est comme une mère pour moi. En effet, je passe tous mes Noël depuis ma plus tendre enfance chez les Malfoy, mais aussi une petite partie des vacances d'été. C'est la seule femme de mon entourage. J'ai donc trouvé en elle la mère que je n'ai jamais eu. Je ne partage pas cependant la même affection pour Lucius. C'est un homme froid et sans cœur, et je suis ravie qu'il soit à Azkaban.

-Bien, et vous ?

Elle m'enlaça.

-Bien, merci. Draco m'a dit que vous ne vous étiez pas parlés depuis un moment mais affirme qu'il ne s'est rien passé. Je m'inquiétais.

A quoi je m'attendais ? Je l'ignorais depuis maintenant 7 mois. Je sens mes joues rougir.

-Je...je...
-C'est un garçon, ils ne comprennent jamais rien, dit elle avec un sourire.

Je lui rendis son sourire. J'avais soudain si chaud que j'aurais pu faire fondre un iceberg rien qu'en le regardant. Elle salua mon père et nous fit entrer. Une fois que mon père était assez loin elle me glissa à l'oreille:

-Je l'ai su dès que j'ai vu la femme que tu devenais, que vous feriez un beau couple. Laisse lui juste le temps de s'en apercevoir.

Je cachais si mal mes sentiments ? Je ne pouvais pas rougir plus. Mes oreilles me brûlaient.
Puis il est apparu, en haut de ce grand escalier de marbre, vêtu d'un costume noir, très élégant.

-Je vous appellerai pour le dîner.

Il descendit les escaliers tandis que sa mère partait vers le salon.

-Salut Vio, comment vas-tu ?
-À merveilles... et toi ?
-J'ai besoin de me promener. Tu viens ?

Nous étions dans le jardin. Puis il escalada le muret. Toujours ce même muret. Une fois en haut, il me tendit la main. Je n'en avait pas vraiment besoin, j'avais escaladé ce mur des centaines de fois seule, mais je ne pouvais refuser cette main tendu. Elle était chaude, douce. Une fois en haut, il ne me lâcha pas.

-Alors, tu vas vraiment....
-Et toi?
-Moi c'est différent, c'était écrit, toi c'est...
-Je n'est pas envie d'en parler, Draco.
-Je suis là pour toi Vio, s'il te plaît, fais moi confiance.
-Je sais, mais...

Il pressa sa paume dans la mienne comme pour me faire comprendre que je n'avais pas besoin de parler. Nos doigts étaient entremêlés. Je posai ma tête dans le creux de son épaule. Il avait grandit depuis Noël. Il était même plus beau qu'avant. On est resté là en silence. Le soleil se couchait en face de nous. Le paysage était magnifique. Et pendant un instant, j'avais tout oublié. Le secret, l'école, mon père... tout. C'était juste Draco et moi. Je crois qu'il avait la même sensation parce qu'il a sursauté quand Narcissa nous a appelés. Il m'a regardé. Ses yeux gris claires plongés dans les miens. C'est là que j'ai vu. Il était fatigué. Il avait des cernes violettes pas plus différentes des miennes car moi non plus je ne dormais pas.

-Tu m'as manqué, Violette Rogue.

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Il l'avait dit sur un ton que je ne connaissais pas. Mais c'était extrêmement... séduisant.
Le repas fut bref. Lucius n'était pas là pour me faire des remarques désagréables sur le fait que je sois la sœur de Harry et cela me rendait d'une humeur agréable et joyeuse. Mon père me prit dans ses bras pour me dire au revoir. Je passais souvent la fin de mes vacances chez les Malfoy, car il est souvent très occupé à préparer la rentrée. Puis il me glissa à l'oreille:

-J'ai confiance en toi, tu peux le faire.

Avant de transplaner et de me laisser seule sur le perron.

- Montez vous coucher les enfants, nous avons une grosse journée demain.

—————————————
Le réveille affichait 4h00 et je n'avais pas fermé l'œil. Une idée me traversa l'esprit. Je me souvenais vaguement de l'endroit où se trouve la chambre de Draco. Quand nous étions enfant, il venait souvent dans la mienne, mais je suis allée dans la sienne que 2 ou 3 fois. Je pris ma baguette, et sortis de ma chambre. Le carrelage du couloir était froid sous mes pieds. Une fois arrivée devant la porte de Draco, mon cœur battait la chamade. J'étais sur le point de faire demi-tour. Qu'est-ce que je faisais là, plantée devant sa chambre? Puis je l'entendis. Ce sanglot. C'était lui et ses pleurs sonnaient comme un appel au secours. Lorsque j'ai poussé la porte, il a sursauté. Il était assis sur le bord de son lit. Puis il a essuyé ses larmes en se levant. Je me suis approchée et je l'ai serré dans mes bras. Puis il a posé une main sur ma joue.

-Vio, qu'est-ce que tu fiches ici ?

Je pouvais sentir son souffle contre moi qui me caressait la tempe et me donnait des frissons. Il sentait bon la cannelle. Une douce odeur enivrante.

-Je...

Je sentis son pouce dans le creux de mes reins. J'avais le souffle court. Nos lèvres étaient, à présent, proches les unes des autres, mais il se détacha de moi.

-Retourne dans ta chambre.

🌑🌒🌓🌔🌕🌖🌗🌘🌑

Je partage totalement l'avis de Violette sur Lucius, et Narcissa.
Elle s'est clairement prit un vent.😭 Et elle est si peu Serpentard (hufflpuff vibes🦡).
Bref, je vous souhaite une bonne semaine. Et je vous dis à Dimanche prochain.

Le courage d'une SerpentardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant