~Chapitre 3~

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- Violette, tu es avec nous?

Hermione me sortit de mes pensées.

-Quoi ?
-Tu sais qui est le nouveau professeur de Défense contre les forces du mal ?
-Je ne parle pas de Poudlard avec mon père.
-C'est peut-être lui ?
-Non Ron, ça il me l'aurait dit.

Le paysage défila sous mes yeux. J'étais épuisée, mais grâce au maquillage, même Hermione ne s'en était pas rendu compte.
La semaine qui venait de s'écouler avait été plus qu'éprouvante. J'avais encore une légère douleur, mais je ne pouvais plus reculer, revenir en arrière. Alors j'imaginais le plan. Toute les possibilités du plan. Celle qui tourne mal. Celle qui tourne bien. Mais je trouvais plus de scénario qui tourne mal. Les larmes me montaient aux yeux. J'avais envie de vomir.

- Il faut que je prenne l'air.
- Tu es sur que ça va ? me demanda Harry, inquiet.
- Oui, j'ai du manger quelque chose de mauvais, c'est tout.

Il fallait que je sorte, sinon j'aurais éclater en sanglots. Personne ne devait me voir pleurer.
J'avançais dans le couloir. Quand tout à coup, je sentis mon cœur se serrer. Ses cheveux blond-blanc mêlés à des cheveux brun. Pas mes cheveux brun, non, ceux de Pansy Parkinson. Ils rigolaient et s'embrassaient. J'eu la sensation que mon cœur était en chute libre. C'est donc pour ça qu'il m'a repoussé ce soir là. Une larme se mit à couler. Je la chassa aussitôt du revers de ma manche.
Je n'ai pas le droit de pleurer, encore moins pour un garçon.
C'est à ce moment là que j'ai décidé qu'il fallait que je cache mes émotions mais pour ça il fallait trouver un moyen, un ancrage.
Je me suis enfermé dans les toilettes, j'ai refermé mon poing et j'ai serré. J'ai serré si fort que mes ongles rentraient dans ma paume. J'ai continué à serré. Encore plus fort. Puis j'ai relâché. Ma main était en sang mais j'étais à présent détendu. J'ai guéri ma main a l'aide d'un sortilège puis je suis retournée dans le compartiment. Harry n'était plus là.
Le reste du trajet fut rapide. Nous avons débattu avec Hermione du devoir de vacances du professeur McGonagall. Nous avions fait le même nombre de parchemins, c'est-à-dire 2 de plus que ce qu'il était demandé. Ron, lui, en avait fait la longueur demandé mais a écrit très gros.

-Où est Harry ? demanda Hermione.
-Je ne sais pas, il nous rejoindra plus tard.
-Je dois rejoindre les serpents, on se verra demain ?
-Non, Violette on se revoit tout à l'heure.
-Qu'es que tu racontes Hermione ?
-Violette voyons nos sommes préfets...

Comment avais-je pu oublier ce détail? En tant que meilleure élève de Serpentard, j'ai été nommé préfet, avec Draco. Comment j'allais faire pour refouler mes sentiments si je devais le voir à longueur de journée? En effet, les préfets ont une salle commune à eux avec des dortoirs individuels. En plus, ils doivent faire de rondes de surveillance ensemble.

-Oui, ça m'étais sorti de la tête, mais c'est génial, à tout à l'heure.

Non, ce n'est pas génial, c'est catastrophique.
Cela aurait pût être pire, la place devait être pour Pansy Parkinson avant qu'elle ne lui soit attribuée. J'essayais de me calmer pendant que je rejoignais le rang des Serpentard. Pansy était là.

- Nous nous sommes vu avec mon Dray cet été. Il m'a embrassé et depuis on sort ensemble.
- Où il est d'ailleurs ? Violette, tu l'as pas vu ?
- Non, Zabani, je ne l'ai pas vu, et c'est pas moi qui sort avec, alors comment je pourrais savoir où il se trouve ?
- Détend toi Rogue, ce n'était qu'une question.

Blaise Zabani est le meilleur ami de Draco. Il est gentil mais, à ce moment là, je n'avais pas envie de l'être.

Je suis entré dans la Grande Salle et me suis assise à l'extrémité de la table de façon à être le plus près possible de la porte. La cérémonie de répartition était terminée quand Draco est arrivé suivi de Harry. Harry saignait. J'essayais d'attirer l'attention des Gryffondor pour savoir ce qu'il s'était passé mais ils étaient trop loin. Lorsque le professeur Dumbledore prit la parole, j'étais perdu dans mes pensées et ne l'écoutait pas.

-Vio ! Vio ! Violette !

La voix de Draco me fit redescendre sur terre.

-Quoi ?
-Tu aurais pu me dire que ton père est notre nouveau prof de Défense.
-Draco, qu'est-ce que tu racontes ?
-T'as pas entendu ?

Je soulevai la tête, perdu, en direction du professeur Dumbledore, puis de la table des Gryffondor. Harry, Ron et Hermione me regardaient. Je déviais mon regard vers la table des professeurs. Mon père croisa mon regard. J'étais désorienté. Comment le plan pouvait-il fonctionner? Je n'avais vraiment pas prévu ça.
Je suis furieuse contre lui. Tellement furieuse que je faillis exploser. Alors je me suis mise à serrer, encore et encore. Le regard dans le vide, mes ongles dans la chaire de ma paume.

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Je suis pas sûr que se soit très bien de se planter les ongles dans la paume, mais bon on verra bien. 
Je n'ai pas trop respecté la chronologie, (dans les livres ils sont nommés préfets en 5ème année).
J'espère que vous accrochez avec l'histoire.
Je vous fais pleins de bisous, à la semaine prochaine.
Ps: je déteste Pansy et le surnom de Draco (Dray).

Le courage d'une SerpentardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant