Chapitre 7

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Après avoir dit au-revoir à sa meilleure amie, elle rentra plus que heureuse pour elle. L'idée même que Boyancé parlait avec le roi était quelque chose d' invraisemblable, digne des contes des fées. Non, ils ne sortaient pas ensemble, mais elle n'était pas aussi naïve que sa copine.

- On peut savoir d'où tu viens ?

Elle sursauta, étonna de tomber nez à nez avec sa génitrice. Le calme dans la maison lui avait fait penser qu'elle n'était pas là.

- Banenthle Tango, je t'ai posé une question. Hm? Tu trouve que c'est une heure convenable pour rentrer chez soi, 17h30 passée. Où est ce que tu étais ?

- heu j'étais chez Boyancé...

- Tchrrr...et moi qui pensais que tu allais m'annoncer une bonne nouvelle pour une fois

- Quelle bonne nouvelle maman?... Demanda t-elle d'une voix hésitante. Elle savait que c'était une erreur de ça part, elle le regretta desuite. Elle aurait dû se taire.

- Ah !? Parcequ'une vieille fille comme toi, tu ne sais pas quelle bonne nouvelle tu peux m'apporter à moi Ta mère!? Ok elle s'assit à leur salle à manger je vais te dire qu'est ce qu'une vieille fille comme toi annonce à sa mère : QUE TU AS RENCONTRER UN HOMME !! ET PAS N'IMPORTE QUEL S'IL TE PLAÎT ! Un homme - plein - aux as!

- Maman, encore cette discussion!? Tu n'es pas fatiguée ? Je t'ai pourtant dit que les relations ne m'attire pas pour le moment!

- Imbécile !!!!
Elle esquiva le projectile que sa mère lui balança. La babiole en porcelaine atterrit sur le mur avec violence et se fracassa en milles morceaux. Un tesson de l'objet la toucha néanmoins , sa peau était ouverte près de son oeil et le liquide rouge et chaud s'échappa automatiquement.

- MAMAN!!! C'est avec effoie qu'elle recolta les gouttes de sang sur ses doigts. Tu m'as blessé !?

- Je t'ai loupé ! Je devrais te faire pire ! Fille inutile ! S'exclama t-elle, colère, la femme frappa la table avec la paume de sa main.

Mbanenthle était terrorisée , toute tremblante elle ravala sa salive en voyant la femme prendre ses médicaments sur la table de façon frénétique. Pillule après pillule elle les avala. Pourtant ce n'était pas la première fois , seulement ça faisait toujours aussi mal , c'était toujours un choc. Cette douleur dans son coeur refit surface et les larmes montèrent dans ses yeux.

Sindile s'enfonça un peu dans la chaise en regardant par la fenêtre, le regard vide.

- j'aurais dû t'avorter quand c'était encore le moment. C'est ton père qui avait raison.

Elle parla avec une telle nonchalance, comme si c'était une évidence.

- Mon père n'aurait jamais dit ça

- LA FERME!

- Je ne la ferme pas mon père m'aimait contrairement à toi!! Tu n'es qu'une menteuse!

La femme regarda sa fille un moment donné en fronçant les sourcils, et comme si elle ne n'avait pas saisi le sens de ses paroles elle lui répondit:

I Dont Know Why You Love Me...That's Why I Love You (en Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant