Chapitre 21

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On lui fit porté la robe du supplice, la robe des condamnées. Un corset plus que douloureux à 9 lanières de cuir. Cela lui grattait la peau, l'ecorchait et la faisait rougir.
Ces vieilles dames tiraient dessus comme pour lui faire payer un crime qu'on avait même pas encore élucider, mais il fallait un coupable non ? Elle acceptait cette condamnation. Elle avait longtemps cogiter sur le mal qu'avait commit son père et comprenait qu'il s'agissait d'un karma. Il ne l'avait pas fait exprès... C'est vrai ! Il était soul cette nuit... C'est vrai. Mais cet homme avait tellement fait du mal autour de lui, en dehors de cet accident, en dehors de cette vie perdue. Et rien ne se perdait vraiment, le passé revenait forcément nous hanté d'une manière ou d'une autre.

Elle leva le regard sur son reflet et laissa une larme couler en serrant les dents. Bast qu'elle avait mal. Quand elle se retourna, la seule chose qu'elle pût articuler fut :

- Mère... Prie pour moi...

Elle gravit les marches. On l'a fit s'agenouiller au milieu de la foule des sages, puis ils posèrent une lance ah milieu de son front.
T'challa en avait les larmes aux yeux, ses points se fermèrent. Même le roi était soumis aux lois ancestrale... On ne le répétera jamais assez. Mais intérieurement, il priait. Intérieurement il suppliait les dieux qu'elle arrive à temps...

 Intérieurement il suppliait les dieux qu'elle arrive à temps

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Le prêtre posa une lance sur le front de Boyancé commença une litanie d'incantation avant de lui demande de répéter après lui.

Si j'ai offensé les dieux en prétendant à un poste dont je ne suis pas digne... Si j'ai détruit une famille... Si j'ai abusé de mon rôle de citoyenne en séduisant le Roi par des strategèmes fallacieux... Que je meurs.

Un vent glaciale souffla dans sa salle, le temps d'un battement de cils, avant qu'une voix rauque ne retentisse.

- Depuis quand les wakandais tuent des enfants issus du "ubungane obungcwele" ?

Tout le monde se mit de côté, stupéfait par l'arrivé des diligeants. Une dizaine de nobles étrangers .. des swazi, au vu de leur accoutrement.
Boyancé ne put s'empêcher de se retournée, un peu décontenancée.
Qui était ces gens ?
T'challa souffla discrètement de soulagement

- Nganono ? Mkosi !?

- Eux même !

Ils étaient accompagnés de la princesse et agent secrete Nakia.

Le vieux étrangé locksé, habillé en peau de panthère poursuivi : cette jeune femme est notre enfant, issu du ubungane obungcwele. Pourquoi desirez-vous lui faire du mal et mettre un terme à l'accord entre nous deux peuples ?

I Dont Know Why You Love Me...That's Why I Love You (en Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant