Pourquoi ?

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Rien de gay à cela, pensait Kirishima, mais le rouquin n'avait de cesse de regarder Bakugo pendant les entrainements. Il adorait son style, sa carrure, ce qu'il dégageait...

Mais la question de Midoriya lui restait dans la tête.

Pourquoi trainait-il autant que Bakugo ?

Après tout, c'est principalement lui qui voulait inclure the explosive boy dans la bande. Du fait de son incontestable rôle de leader, ils avaient même finit par s'appeler le Bakusquad. Denki, Mina et Hanta s'en seraient peut être bien passé, au départ.

Ils avaient finit par l'apprécier, mais ce ne serait probablement jamais arrivé si Kirishima n'avait pas forcé pour ajouter Bakugo à leur bande.

Pourquoi avait-il ramené quelqu'un qui avait toujours les mots de travers en bouche ?

Kirishima soupira, regardant sans concentration un combat qui opposait Ochako, Tsuyu et Iida à Momo, Mineta et Hanta. Un genre de balle au prisonnier où l'utilisation des alters était autorisée.

A l'origine, Kirishima avait surtout éprouvé de l'admiration pour la force colossale de Bakugo. Lorsqu'il l'a  vu combattre Izuku au premier entrainement, il avait senti la flamme de l'excitation soufflé en lui comme une fournaise. La puissance du blond l'avait gonflé à bloc, et il n'avait plus eu qu'une seule idée en tête : l'affronter en 1 contre 1. L'occasion ne s'était pas encore vraiment présentée, mais il avait depuis eu de nombreuses opportunités de combattre à ses côtés. Ce jour-là encore, il en avait des frissons.

Mais pourquoi ne pas en être resté là ? A une simple relation d'équipier ?

....

Kirishima soupira à nouveau et tourna la tête vers Bakugo, adossé au mur du fond, qui regardait le combat sans réel intérêt (du moins apparent. Kirishima savait qu'en réalité, Bakugo mémorisait les progressions de chacun, pour mieux pouvoir les vaincre si un duel se présentait).

Bakugo était fort, mais après ?

Il ne l'encourageait jamais vraiment, il ne lui demandait même pas comment il allait... Il n'avait aucun mot doux pour lui. Et pourtant, Kirishima le gardait à ses côtés. Non. Il voulait le garder à ses côtés.

Et plus il y réfléchissait, plus il avait l'impression qu'il gardait Bakugo à ses côtés par instinct. Comme si son instinct lui disait  que Bakugo n'était pas celui qu'il prétendait être. Comme si Bakugo était en réalité blessé.

C'était absurde, pourtant, une petite voix le lui chuchotait.


Sous ta coquilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant