IMAGINE Bangchan : sauvage 1/4.

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Tu ne pouvais plus décrocher tes yeux de lui.

Il était tard et vous étiez encore en salle de cours, à réviser

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Il était tard et vous étiez encore en salle de cours, à réviser.

Tu ne pouvais plus décrocher tes yeux de son col, audacieusement entre ouvert, ses clavicules saillantes, sa mâchoire virile, l'arrête de son nez et ses mèches rebelles et trempées, elles, qui avaient la facheuse manie de s'échouer en bataille sur son front.

Mais ce dont tu avais le plus de mal à te défaire, c'était ses lèvres, si pulpeuses et délicates.

Parfois, tu avais presque l'impression qu'elles t'invitaient à enfreindre la limite qui vous séparait, à combler l'espace grinçant qui te narguait au travers de ses muscles roses mates :

"Tu m'écoutes ?"

La voix suave de ton ami te rappella à l'ordre et ce fût avec des difficultés de concentration que tu replongeas dans tes cours ton petit nez.

Rien que son odeur était exquise. Sans même poser ton regard sur lui, il avait cette présence de te faire un effet fou :

"Est-ce qu'il te reste l'exercice avec les relations moléculaires ?"

Tu acquiesçais faiblement en fouillant dans ton sac.

Il le savait.

Cet effet qu'il te faisait.

Un jour par mois était suffisant à faire rejaillir cette flamme qui vous brûlait.

Les jours suivants pouvaient être moins virulents mais, pour toi, chaque jour était une torture.

Tu n'étais pas seulement aux prises de ces jours maudits. Tu étais amoureuse de lui.

Ta main percuta ce que tu devais lui donner.

Ton cœur se mit à battre à la chamade avant de le lui tendre. La seule pensée de le voir prendre ton cahier entre ses mains t'obsédait.

"Concentre toi... je sais que ce n'est pas facile de faire ce travail mais si  on ne le rend pas demain c'est foutu."

Tu te ressaisissais amèrement.

De toutes façons, il ne pouvait pas et ne voulait pas comprendre ce que tu ressentais pour lui. Il t'évitait, tout contact, toutes discussions intimes.

Depuis quelques temps, il n'avait de cesse de te mettre à l'écart. Il n'était plus avenant et ne t'approchait plus mise à part les cours que vous aviez en commun ; cette attitude indifférente durait bien trop longtemps à ton goût.

Lorsque votre séance de révisions fût finie, il se leva d'un coup et se dirigea rapidement vers la porte.

Il allait encore te laisser sur la touche.

Mais cette fois-ci tu en avais marre et tu voulais que ça change.

Tu t'empressas de le rejoindre pour le contraindre à t'attendre, en aggripant son bras musclé et veineux.

Sa peau était douce et fragile. Lui qui était si câlin avant, tu n'en avais plus l'habitude.

"Que fais-tu..."

Tu caressas sa peau délicatement sans te rendre réellement compte des actes que tu entreprenais.

"Ne fais pas ça je t'en prie..."

Il avait un regard de chien battu mais au diable excité.

"Tu ne m'en empêche pas, pourtant."

Il lâcha un grognement rauque entre ses lèvres qui te fit frémir de tout ton être.

"Tu connais la raison... et surtout pas aujourd'hui.

- Il n'y a pas qu'aujourd'hui... tu ne me parles presque plus et tes regards sont rares maintenant. Mais où es-tu passé ? Celui que j'ai toujours connu si affectueux où est-il ?!"

Il détourna le regard tout en il se faisant saigner la lèvre à force de se la mordre.

"C'est malin... maintenant tu saignes."

Tu approchas ton visage du sien mais, avant même que tu ne fasses quoi que ce soit, il recula. Il était complètement en nage.

"Ne... arrête... je ne peux pas."

Il prit ses jambes à son cou.

Il ne perdait pas de temps, ses mèches se faisaient plus sombres et ses veines plus engorgées à la nuit tombée.

Un seul cri hurlant et tu sus qu'il n'était désormais plus possible de discuter ce soir.

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REACTIONS STRAYKIDSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant