IMAGINE Minho : le juste prix 1/4.

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Je conseille fortement "I Want You" puis "Do It Fort Me" de Rosenfeld à partir de la 2ème partie.

Le langage est un peu plus cru que d'habitude et les actes aussi donc je préfère prévenir (insultes, viol dans la 3ème partie et conduites pas ultra safe donc voilà).

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Une petite main hésitante, mais brûlante d'un désir inconsidéré, recouvrit la tienne sur ta cuisse.

"Tu ne veux pas qu'on teste un truc ?"

L'amour que vous vous portiez l'un à l'autre et son regard consumaient tes joues dans le plus pieux des silences, tandis que vous entendiez vos parents échanger autour d'un apéritif à l'étage d'en dessous, sous le bois crépitent du grenier dans lequel vous vous trouviez. L'on pouvait entrevoir les deux familles entre les pales de parquet du vieux grenier discuter affaires et commerce. Il était coutume tous les samedi soirs, que les deux familles se retrouvent, chez l'une ou chez l'autre pour négocier des "choses de grands". En outre, cette fois-ci, le jeune héritier de la famille Lee avait envie de se mettre à la page et de devenir un homme "grand" lui aussi. Il le désirait profondément ou, plutôt, il te désirait, et ce depuis votre plus tendre enfance ; vous vous étiez promis l'un à l'autre sans en parler à qui que ce soit, comme deux enfants immatures, gardant leur petit secret et inconscients des choix intéressés de leurs familles.

Ce soir, plus rien ne retenait le jeune. Il pouvait voir dans tes yeux tout l'amour que tu lui portais, que tu n'avais jamais osé exprimer à son égard. Il était fier. Fier d'avoir touché ton cœur et bientôt ton corps dans l'espoir que tu le laisses s'avancer. Il portait son célèbre sourire farceur, signe qu'il n'avait plus peur de rien et qu'il se sentait à l'aise avec toi.

Inspectant tes réactions, il quitta le dessus de ta main pour passer la sienne sur ta cuisse, remontant près de ta taille tandis que tu braquais tes bras pour le préserver de ta poitrine encore vierge.

Il n'avait pas l'intention d'aller plus loin après tout. Il aimait l'idée de te préserver, comme un petit trésor dont le prix dépassait toutes ses espérances.

"On… on ne devrait pas faire ça, Minho. Papa et Maman, ils disent que c'est pas bien."

Un petit sourire narquois se dessina sur ses lèvres avant qu'il n'embrasse très chastement les tiennes. Les siennes étaient avides de goûter, et les tiennes impatientes de découvrir l'impression de son amour dessus.

Il prit le temps de t'embrasser, de te caresser, de t'aimer, jusqu'à ce que votre baiser prenne fin et qu'enfin vos deux paires de lèvres rougies se séparent difficilement. Vos souffles haletants, fusionnaient pour ne faire qu'un contre vos lèvres, encore affamées les unes des autres.

"Quand les adultes s'aiment, ils font ça."

Il avait 16 ans.

Tu en avais 14.

Loin de toute affaire familiale, vous aviez trouvé un contrat désintéressé. Vous aviez trouvé l'amour, un amour d'enfance, pur et dénué des vicieux intérêts qui animaient vos familles et qui n'attendaient que votre majorité pour vous embarquer dans la boucle. 

L'amour est gratuit, lorsque l'on n'est pas encore embarqué dans le profit. Mais, une fois dans les affaires et la rentabilité, il est impossible d'en prédire le prix.

 Mais, une fois dans les affaires et la rentabilité, il est impossible d'en prédire le prix

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REACTIONS STRAYKIDSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant