OPPOSITE LOVERS {Yungi}

015

Ils étaient sortit du bus, allant directement à la maison de Mingi, sans se parler. Ils ne tardèrent pas à arriver à quelques mètres de chez lui.

-– Je ne peux pas te laisser entrer par contre... Je suis désolé, je vais devoir te faire attendre...

– Ne t'en fais pas... c'était dans mes projets, je vais t'attendre.

Il resta à quelques mètres de l'entrée. Mingi entra en pensant ses parents absents. Cependant il se trouvait qu'il avait tort, au moment de passer dans le couloir, il se retrouva plaqué au mur par son père, qui lui hurla dessus et le frappa sans raison. C'est seulement une dizaine de minutes plus tard qu'il fut libre. Il courra dans sa chambre et pris son téléphone en main.

Mingi
Pars loin, je te rejoindrais

Il chercha rapidement le seul souvenir de celui qu'il appréciait auparavant. Il allait partir mais son regard se posa sur le portrait que Yunho avait fait, il se stoppa dans son élan, il semblait si souriant sur ce dessin.

Ayant pris les deux choses qu'il trouvait les plus importantes dans sa vie, dans un de ses sacs, il ouvrit la fenêtre de l'étage. Il aperçu Yunho qui n'avait pas bougé, il soupira, il aurait vraiment dû partir avant. Il ne voulait pas qui  le voit dans cet état, le coin de ses lèvres ensanglanté, et une légère bosse sur son front.

Il mis son sac sur son dos et grimpa sur la fenêtre afin de sauter. La hauteur était bien trop grande, il attrapa une branche d'un arbre qui semblait être assez solide, mais il se rattrapa mal arrivant au sol. Sa cheville s'était tordu mais il se releva rapidement et se mis à courir, boitant, en tirant Yunho par le poignet. Ils continuèrent de courir jusqu'à l'arrêt de bus, où le bus pour la ville d'à côté était visible au loin. Ils montèrent dans le bus, et s'installèrent.

– Tu peux reposer ta cheville maintenant

– Hm...

– Pourquoi tu es passé par la fenêtre ? Tes parents étaient là, c'est ça ?

– Hm... Je t'avais dis de partir, tu n'as pas du voir...

– Non désolé...., ils t'ont fait quelque chose ?

– J'ai pas envie d'en parler...

– D'accord, mais si tu as besoin de parler, je serai là

– Merci... J'y penserais

Il posa sa tête sur l'épaule de son ami, s'endormant légèrement. Ils passèrent finalement tout le trajet ainsi. Le bus les avaient emmenés à quelques minutes de la maison. Dans le jardin, Mingi s'arrêta et regarda la maison.

– Tu crois vraiment que je suis le bienvenu ici...?

– Oui, ne t'inquiètes pas, elle ne m'aurait pas dit que tu pouvais venir si elle ne le pensait pas.

– Bon, ok...

– Ne t'en fais pas.

En ouvrant la porte, des souvenirs heureux lui revenait. Alors qu'il avançait dans le couloir, deux petites têtes brunes accoururent et s'accrochèrent à Yunho.

– Tonton Yuyu ! Tu nous as manqué !

– Vous aussi, mes chéries.

Il leur ébouriffa les cheveux en souriant inconsciemment. Mingi regarda la scène, attendrit. Une des petites regarda Mingi, curieuse, puis reconcentra son regard sur Yunho.

– C'est qui ?... Oh ! Je sais ! C'est ton petit ami ~ !

Yunho manqua de s'étouffer à la remarque de sa nièce, et tout son visage se teinta de rouge. Mingi avait très bien entendu l'enfant parler. Il ricana en voyant son changement de couleur.

– Bonjour, je suis Mingi, l'ami de ton tonton Et toi, comment tu t'appelles ?

– Je m'appelle Soohyun, et elle, c'est Chaeryeong, elle est timide, c'est pour ça qu'elle ne te parles pas.

– Eh bien, bonjour Chaeryeong.

– Bon... Bonjour...

Il lui sourit, et vint lui parler à son oreille, doucement.

– Tu as vu comment il rougit ? Tu crois qu'il m'aimes ?

Elle répondit par un simple hochement de tête positif. Leur mère se montra dans le couloir.

– Bonjour, madame, merci de m'accueillir si gentillement.

– Ce n'est rien, les amis de mon neveu sont toujours les bienvenus.

Elle sourit de façon rassurante, et pour une fois, il se sentait en sécurité, pour la première fois depuis longtemps.

– Mes chéries, laissez Yunho tranquille .

– Oui, maman.

Elle regarda ensuite les deux nouveaux arrivant.

– Venez, vous devez avoir soif.

– J'ai une question, il y a toujours la chambre que j'utilise ? Vous n'en avais pas fait autre choses ?

– Non. Allez, venez boire quelques, vous deux.

Ils suivirent tous les deux sa tante dans le salon où son mari s'y trouvait.

– Ah, Yuyu, ça fait longtemps.

– Oui, très longtemps.

– Et c'est lui, ton ami ?

– Oui, je te présente Mingi, Mingi, mon oncle.

– Bonjour monsieur, merci à vous de bien vouloir nous accueillir, Yunho et moi.

-Ce n'est rien, tu peux rester autant de temps que tu le souhaite. Et puis appelles moi Doyoung.

– Je... Je ne veux pas déranger... Je vais trouver un travail, ainsi qu'un logement. Je... Je penses que ce sera mieux...

Yunho pris la parole.

– Tu vas pouvoir assumer ? Le lycée plus un travail ? Et je suis sur que tu ne déranges personnes.

Sa tante était entre temps revenue dans le salon, deux verres dans les mains.

– En effet, tu ne ne nous déranges pas

– Vraiment ?

– Bien sur.

– Grand frère veut partir ?

– Pas maintenant en tout cas

La petite se mis à courir partout en criant son contentement. Yunho ria doucement.

– Apparemment, elles t'aiment bien.

– Je vois ça... Ça vous déranges si j'emprunte la salle de bain ?

– Non, Yunho, tu lui montres ?

– Oui, viens Mingi

– Merci beaucoup.

Yunho pris ses deux sacs, et indiqua la salle de bain. Il attendi qu'il soit rentré pour aller dans sa chambre d'enfant. Malgré la décoration inexistante, elle gardait quelque chose de rassurant. De nombreux souvenirs lui revenait, particulièrement heureux, il n'avait jamais eu à vivre une quelconque tristesse quand il venait.

Il s'était allongé dans le lit, et avait fermé les yeux pendant quelques secondes puis les rouvrit. Il pris quelques vêtements et se dirigea de nouveau vers la salle de bain. Il frappa à la porte.

– Oui ?

– C'est moi, je viens t'apporter des vêtements de rechange.

– Ah merci.

Il ouvrit la porte en se cachant derrière. Il sourit doucement avant de refermer la porte de nouveau, il se changea après son bain avec les vêtements qu'on lui avait rapporté. Yunho était retourné dans sa chambre puis avait rejoint Mingi pour le raccompagner à la chambre qu'ils allaient désormait partager.