Part 63 : Born to die

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Ahmed : Vous savez quoi ? Je vais tous vous tuer. L'une après l'autre. Que quelqu'un appelle Jameel ou Rihanna en vidéo tout de suite. Ce serait bête qu'ils loupent le spectacle.

Sur le coup,
Ce qui me surprenait le plus c'est que je n'avais pas peur de mourir.
Après tout... je m'y étais préparée en venant ici.
Je savais que je risquais de ne pas m'en sortir et si c'est le prix à payer,
Tant qu'à faire.
Tout le monde meurt un jour.

Ahmed : Tu n'aurais jamais dû me trahir, Anissa. Je comptais déjà me débarrasser de toi avant ça, mais là... tu me donne une bien meilleure raison.

Anissa était pétrifiée.
Je la voyais trembler et pâlir.
J'avais même l'impression qu'elle allait s'évanouir tellement elle flippait.

Ahmed : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Il fixait mon ventre,
Et quand j'ai baissé les yeux j'ai remarqué qu'il y'avait du sang sur mon vêtement.
En me débattant avec Rifat je me rappelle avoir eu mal à ma blessure.

Puisque deux gardes m'immobilisaient,
Il s'est empressé de me refiler deux énormes coup de poing dans le ventre.
Ça faisait super mal mais je prenais sur moi en serrant les dents.
Je refusais de lui montrer que j'avais mal.
Je ne voulais pas lui donner ce plaisir.

Voyant que je ne réagissais pas,
Il releva mon t-shirt et retira mon pansement,
Avant d'appuyer ses doigts sur ma peau tellement fort qu'ils se sont retrouvés à l'intérieur de ma blessure, rompant ainsi les fils de suture qu'il restait.
Je sentais ma peau me bruler. La douleur était immense.
Plus les secondes passaient, plus je sentais ses doigts s'enfoncer jusqu'à ce qu'il ne les ressortent, la puce en main. À ce moment précis mon coeur rata un battement.
Il n'était pas censé voir ça.

Ahmed : Espèce de petite salope !

Il me mit un coup de pied en plein ventre,
Ce qui a fait que ma blessure saignait davantage.
J'ai fini par tomber assise au sol.

Ahmed : Relevez là ! Dépêchez vous !

Deux gardes m'ont rapidement soulevé,
Pendant qu'un troisième approchait une tablette électronique d'Ahmed.

Garde : On n'arrive à joindre aucun d'entre eux, monsieur. Qu'est-ce qu'on fait ?

Ahmed : Pour une fois que je voulais me montrer gentil. Tu vois ma petite Jamilla... tu vas mourir toute seule. Tu n'auras même pas l'occasion de dire au revoir à tes parents adorés. C'est triste hein ?

Moi : Maintenant que tu sais que je suis venue ici de mon plein gré, tu crois vraiment que j'ai peur de mourir ?

Il écarquillait les yeux,
Visiblement surpris de ma réponse.

Ahmed : Tu fais trop la maligne, jeune fille. Et c'est malheureusement ce qui va mener à ta perte.

Je le regardais droit dans les yeux,
D'un air de défi.

Moi : Ah oui ? Tu crois ça ? Répliquais-je en souriant malicieusement. J'ai une longueur d'avance sur toi, figures-toi. Et quoi que tu fasses, si je meurs... tu vas y passer aussi.

Il se mit à rire.
Ça semblait sarcastique,
Pourtant je savais que c'était nerveux.
Mes propos le laissaient perplexe, ça se voyait.

Ahmed : Tu ne sais pas de quoi je suis capable, Jamilla. Tu joues avec le feu. Je suis surpris que cette idiote d'Anissa ne t'ai pas prévenu. Je ne sais pas comment tu as fais pour lui retourner le cerveau... mais vous allez y passer toutes les deux.

Yes, Rihanna is My Mom (2) : The SequelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant