Part 95 : Calm before the storm

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Je viens de finir de laver les cheveux de Saint, et je dois dire que ça demande autant d'énergie que ceux d'une fille tellement il en a. Là je suis installée sur lit en train de lui passer de l'huile sur le cuir chevelu, tandis qu'il parcoure Instagram sur son téléphone. Bien évidemment j'avais les yeux rivés dessus, mais ça n'avait pas l'air de le déranger donc tant mieux. Il aimait quelques photos de sa famille, de ses amis, puis il est allé dans sa messagerie. J'étais choquée de voir le nombre de filles qui lui envoient des messages ou même des nudes. Elles n'ont vraiment aucun respect pour elles-même, s'en est aberrant !

Moi : Bah dis donc... fis-je remarquer. Et toi tu regardes sans pression, à croire que je ne suis pas là !

Il pouffait de rire,
Avant de se tourner vers moi.

Saint : Roh. Tu vois bien que je ne réponds même pas.

Moi : Oui mais je m'en fiches, crachais-je. Tu n'as pas à regarder des nudes alors que tu es en couple.

Saint : Arrêtes bébé. Quand j'ai cliqué dessus j'ignorais que c'était des nudes.

Pour toute réponse je roulais des yeux, avant de lui arracher son iPhone des mains. Il ne broncha pas et me laissait faire. J'ai cliqué sur la caméra avant, puis je me suis assise à califourchon sur lui pour l'embrasser à en perdre haleine tout en filmant la scène pour ensuite l'envoyer à toutes ces putes en chaleur. Ça va les calmer directe, du moins je l'espère pour elles parce que moi je ne rigole pas. On ne touche pas à mon homme. C'est indiscutable.

Saint : Tu sais que t'es sexy quand t'es jalouse ?

Je le regardais dans les yeux.

Moi : Je suis sexy tout le temps d'abord.

Il plaçait lentement ses mains sur ma taille.

Saint : C'est vrai, oui.

Vu que j'avais encore le portable en main, j'ai pu voir une notification d'un message d'un group chat de lui et sa famille. Ça venait de sa mère qui disait « On en a discuté et on n'es pas d'accord. Il reste en prison». Ça m'a tout de suite intriguée.

Moi : De qui ils parlent ? Demandais-je calmement.

Je lui montrais le texto.
Il soupirait.

Saint : Je comptais t'en parler mais je préférais attendre un peu vu ton état...

Moi : Me parler de quoi ? Interrogeais-je, en me levant de sur lui.

Saint : Je suis allé voir Jordan en prison il y'a trois jours.

Moi : Pardon ? M'écriais-je, ahurie.

Saint : Il a demandé à me voir donc j'y suis allé et il m'a en quelque sorte fait comprendre que si je ne le sortais pas de prison, il se suiciderait. Je savais que ça te stresserait d'avantage donc je me suis dit que je verrais d'abord avec nos familles avant. Ne le prends pas mal.

Il m'a ensuite tout raconté. J'ai eu un coup de pression rien qu'en imaginant que Jordan pensait à se donner la mort. Ce serait revenir presque quatre ans en arrière... Ça m'a tellement angoissée que tout d'un coup je me suis mise à avoir le ventre noué, ce qui a aussitôt provoqué un début de crampes. Quand je vous dit que ce genre de situation n'arrive toujours qu'à moi ! J'en ai marre.

Moi : Tu vois ? Je te l'avais dis ! Ça ne va jamais s'arrêter ! Lançais-je en me passant nerveusement les mains sur le visage.

Saint : Eh. Babe détends-toi. Il ne se suicidera pas, tu as ma parole.

Moi : Qu'est-ce que tu en sais ?

Yes, Rihanna is My Mom (2) : The SequelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant