Part 91 : Mine

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Saint West POV
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Je dormais paisiblement lorsque je sentis des mouvements sur le lit. Pensant que c'était Eden qui nous rejoignait j'ai ouvert les yeux, constatant qu'il s'agissait plutôt de Jamilla qui n'arrêtait pas de gigoter et se retourner dans tous les sens. Elle dormait toujours, toutefois ses sourcils étaient froncés et de petits soupirs presque inaudibles s'échappaient de sa bouche.

Vu qu'elle était assez loin de moi j'ai passé mes mains sur sa taille pour l'attirer vers moi, remarquant qu'elle avait un peu de température mais rien d'alarmant non plus. Elle a dû remarquer que je l'avais prise dans mes bras puisqu'elle s'est agrippée à moi avant d'enfouir sa tête dans le creux de mon cou, sans pour autant ouvrir les yeux.

Sur le moment, je n'étais pas vraiment surpris qu'elle soit dans cet état. Hier avec la bande on est sorti tous ensemble et mademoiselle et Olympia ont abusé comme d'habitude. Déjà au restaurant où elle s'est goinfrée comme pas possible du coup j'étais choqué parce que de base même si elle est gourmande elle ne mange jamais autant, et encore moins avant de sortir. Après ça en boite et elle a bu, sautillé et dansé durant des heures sans même attendre d'avoir complètement digéré alors que je lui ai bien dis de faire gaffe. J'ai même dû lui arracher quelques verres sinon ça aurait été pire. On est finalement rentré vers 3h et quand je l'ai mise au lit, je savais d'ors et déjà qu'elle aurait la gueule de bois au réveil. J'avais raison.

Moi : Ça va mon coeur? Chuchotais-je en lui caressant les cheveux.

Elle ne répondit pas mais secoua négativement la tête. Je la voyais également se tenir le ventre. Quelques secondes après elle se détacha soudainement de moi en grimaçant d'avantage. J'ai tout de suite compris ce qui se passait donc je me suis redressé, je l'ai sorti du lit et on est allé dans la salle de bain. Pendant qu'elle vomissait, je lui tenais les cheveux et je l'aidais du mieux que je pouvais. Mine de rien, heureusement que j'ai pas le vomis contagieux sinon j'aurais gerbé aussi. Bref.

Quand elle a finit, elle s'est lavée les dents et le visage et moi je la tenais plus ou moins car je voyais clairement qu'elle avait le vertige, et donc un peu de mal à tenir debout. On a déjà eu des soirées bien plus arrosées que celle de la nuit dernière, sauf que cette fois si elle était clairement plus sonnée que les fois précédentes.

Moi : Tu vois babe ? T'es trop têtue ! Qu'est-ce que je t'avais dis ?

Jamilla : Argh. Commences pas s'il te plait... c'est déjà assez horrible comme ça.

Moi : J'imagine. Ma pauvre chérie, soufflais-je en lui prenant la main. Où est-ce que tu as mal exactement ?

Jamilla : Au crâne, au ventre, au dos... partout. La vérité, à partir de maintenant j'arrête de boire. Plus jamais !

Je pouffais de rire en la serrant un peu plus contre moi après l'avoir embrassé sur la commissure des lèvres, tandis qu'on se rendait à nouveau dans la chambre.

Moi : Ouais c'est ça, on connait la chanson... tu seras la première à recommencer.

Elle roula des yeux.

Moi : Allez allonges-toi bébé, dis-je. Je vais te rapporter de quoi faire passer ça, ensuite tu devrais te rendormir.

Elle hochait timidement la tête avant de se remettre dans le lit. Elle avait le teint pâle, une petite mine et quelques cernes mais pourtant je la trouvais magnifique.

Vous savez, ça fait un petit moment qu'on est là et je n'aurais jamais cru que les choses se passeraient si bien. En peu de temps on a réussi à trouver un équilibre de vie et pour être honnête, les choses se font toutes seules. On a nos routines, on s'accorde dans nos emplois du temps, on a trouvé nos marques... C'est tout naturel, comme si nous étions tout simplement fait pour vivre ensemble. Comme si nous avions toujours été une famille. Je suis si bien ici que du coup, j'appréhende grave le retour à la maison.

Yes, Rihanna is My Mom (2) : The SequelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant